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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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© Les carnets métaphysiques & spirituels

16 décembre 2017

Carnet n°118 Ce que nous sommes - et ne pouvons être - encore

Recueil / 2017 / L'intégration à la présence

Ni aube ni lumière. La fin de toutes les nuits. L'effacement des ombres. Le recommencement permanent de la première heure...

Ni alliance ni solitude. Le faîte magique où apparaissent – et se délitent – toutes les rencontres. Le lieu de l'Unique...

Le plus invisible, sans doute, du chemin...

Et la nuit, peut-être, la plus infranchissable...

 

 

Ni roc ni pente. Pas même un sacrifice. Le rêve de tout homme...

 

 

Ni sève ni fente. La plus permanente, et transparente, sexualité. L'Amour sincère le plus désintéressé, qui offre, à chaque instant, ses mille sensualités – et les plus grands délices à toutes les formes de nudité...

 

 

Ni feu ni trame. La pierre où nous avons gravé nos noms qui s'efface(nt)... Nos plus beaux jours. Comme une lumière promise – une lumière inachevée...

 

 

Ni neige ni voyage. Pas même une épreuve. Comme un jardin ininterrompu, dénué de rêves et de clôtures. La lampe de toutes les aurores...

 

 

Ni parole ni murmure. Pas même un poème. Un peu de vie. Un peu de mort. Le chant de l'oiseau. Et la fin des querelles. Comme un silence interminable. Une fontaine – et son eau rafraîchissante – offertes à tous les visages...

 

 

Ni insecte ni créature. Ni monstre ni terreur. Un cri qui s'efface – et meurt au fond des gorges. Un amas de poussière. Et le sacre des saisons et de la soif. Le mariage des heures. La conjugaison de l'hiver et du printemps. La mort tombée en oubli. Et la tendresse des lèvres muettes, insensibles aux songes et aux fantômes. Les plus beaux rivages de la joie...

 

 

Ni page ni dédicace. Pas même un honneur. Le plus nu des silences. Le plus humble de l'herbe. Le plus discret de l'âme...

 

 

Ni pas ni piétinement. Pas même une attente. Comme le glissement de la main qui efface la craie blanche sur le tableau des saisons. Comme un doigt levé dans le vent qui célèbre la pluie...

 

 

Ni don ni héritage. Pas même un testament. Le don permanent de la joie et du silence – qui s'offrent à tous les héritiers, dépositaires autrefois de la commune folie des hommes...

 

 

Ni élan ni lenteur. Le rythme du silence. Et la valse des jours inchangés...

 

 

Ni aube ni lumière. La fin de toutes les nuits. L'effacement des ombres. Le recommencement permanent de la première heure...

 

 

Ni caresse ni supplice. La fin de tous les adages – et de toutes les promesses. La joie comme recours à toutes les demandes et à toutes les questions. Et le silence comme unique réponse...

 

 

Ni flèche ni indication. Ni panneau ni direction. Le désert le plus simple ouvert à toute forme de solitude – même les moins méritoires. L'éviction progressive des eaux inutiles. Des bagages et des prouesses. Des passages mensongers et des océans prometteurs. Le glissement, implacable, des pas vers la seule possibilité – la seule voie restante : l'effacement. La disparition des surfaces et des profondeurs. La venue soudaine du point le plus dense des horizons, au croisement de toutes les verticalités. L'espace sans âge. L'infini inclôturé. L'immensité vierge et sans repère où viennent mourir tous les rires et tous les visages...

 

 

Ni orage ni blessure. Le plus doux du ciel. Comme une flèche – un couteau noir – aux ailes chantantes... Comme un vent furtif – le baiser fugace du destin. L'aventure la plus oubliée – et la plus décriée par les hommes...

 

 

Ni ordinaire ni inconnu. Et pas le moins du monde commun. Le plus sage des pas. Et le plus simple des jours. Comme la lumière du crépuscule qui donne à notre silhouette une allure de géant débonnaire dont l'envergure n'effraye que les enfants – et les âmes craintives des énigmes et des mystérieux desseins du ciel...

 

 

Une poignée de jours et quelques nuits pour effacer les heures – et oublier le temps. Pour manger dans la main de la seule promesse valide... Vivre le plus sacré de la lumière. Le plus furtif passage de l'éternité dans le silence. L'instant où le soleil ignore qu'il se trouve au plus haut du ciel – dans l'azur sans rayure – ni rature – aussi vierge d'espoirs que de nuages. L'instant – et ses mille frères – à jamais neufs – à jamais recommencés...

 

 

Comme des Tziganes, fous de joie et riches de toutes les tribus de la terre, dansant autour d'un feu. Comme une lumière si proche du ciel et des étoiles, happée par le mystère et la main naturelle de l'homme. Comme la célébration du plus vivant en nous délesté de ses exigences...

 

 

Comme une folie ancienne habillant toutes les danses. Une soudaine compréhension du silence laissant s'effacer toutes les ambitions et toutes les rancœurs...

 

 

Ni trouble ni écho. La connaissance la plus juste de l'ignorance – de toutes les ignorances – qui balaye les habitudes et les mœurs les plus rudes et les plus autoritaires. Un commencement d'intelligence. L'avenir possible du monde...

 

 

Ni sang ni défi. Le plus subtil de l'incarnation. L'éviction de l'espérance. Les linéaments d'un temps aboli – vaincu...

 

 

Comme l'arrivée d'un nouveau silence venu célébrer l'ancien – celui auquel nous sommes restés sourds et insensibles pendant des siècles – pendant des millénaires. Comme l'évidence d'un nouveau départ – la possibilité infinie d'une chance nouvelle...

 

 

Ni arme ni refuge trouvés au bord du chemin. Ce battement sourd aux tempes qui délivre des prières – et invite aux pas de côté – et qui s’offre à ceux qui délaissent la route – toutes les routes – pour le ciel du dedans – cet havre naturel, et éternel, qui nous attend...

 

 

Ni lueur ni veille au fond des impasses. La porte dérobée de l'infini. L'aire de tous les silences. Le seul salut de l'âme...

 

 

Ni épée ni solitude. Le murmure fantasque des vents. Le centre de tous les ralliements. Le cœur de toutes les absences. La tombe de tous nos oublis. Le socle du moindre désir. Et l'étrange réenchantement du monde...

 

 

Ni barque ni rive. Quelques provisoires banquises où patientent les rêves. Et les vents qui effacent les corps – et la profondeur des âmes. Le lieu où naissent les océans, les peuples oubliés et nos songes les plus lacustres. L'aire de toutes les dérives...

 

 

Ni alliance ni solitude. Le faîte magique où apparaissent – et se délitent – toutes les rencontres. Le lieu de l'Unique...

 

 

Comme une fleur qui attend l'aube – la venue imparfaite du soleil et de la rosée. L'espérance de la terre pour toutes les créatures qui la peuplent...

 

 

Ni plomb ni or. Le plus sûr des alliages. L'alliance de tous les visages. Le terreau de la joie. La réponse au mal des siècles. Le destin du monde et des âmes...

 

 

Le lieu où se défait l'âpreté de la terre. La dureté et l'orgueil des hommes. Et l'aveugle stupidité des bêtes. Là où naissent les étoiles, annonciatrices de la lumière ancienne – et continuellement originelle...

 

 

Ni espace ni douleur. Pas la moindre souffrance. L'unique possibilité de l'inerte et de l'animé – de tous les enchevêtrements. Là où se querellent le froid et la nuit. Là où l'on dévalise les heures pour en extraire le plus vif – et le plus précieux. Ce que l'âme et l'os portent caché en leurs profondeurs – jusqu'au plus secret de leur moelle...

 

 

Ni corps ni dimension. Une présence à l'incomparable envergure. La plus haute marche des sommets. Le plus étrange faîte du monde, ouvert – et accessible – à tous les escaliers des profondeurs – à toutes les routes serpentant sous les horizons – à toutes les impasses et à toutes les aires des pires, et plus dramatiques, en-bas...

 

 

La gloire de toutes les solitudes. La célébration du plus invisible caché au fond de la chair. La passerelle de toutes les âmes. Le secret passage du plus subtil qui sommeille derrière les désirs les plus grossiers...

 

 

Ni acte ni volonté. Pas même un rétrécissement du temps. Ce qu'abritent le plus simple du geste et la parole surgie du silence. Cette joie d'aller vers le plus nécessaire – l'inexorable...

 

 

Ni doute ni sursaut. Ni balancement ni hésitation. Le pur jaillissement. Comme une flèche de lumière décochée par l'innocence et la nécessité des circonstances...

 

 

Ni page ni poète. Une parole née des origines. Venue du plus loin de l'âme pour effleurer le moins frustre de l'homme – cette flamme qui brille au dedans de tout...

 

 

L'inaltérable. Comme la clarté à venir des eaux boueuses. La forme des vasques, des bouches et des amphores. Et jusqu'au plus nauséabond des marécages. La source, la pluie et la rosée. Et la forme prochaine des nuages. Et jusqu'à la dernière goutte des flaques asséchées. Le plus précieux de la vie qui nous anime – et que nous habitons...

 

 

Le plus impérissable des bagages. Ce que l'on ne peut ôter ni aux bêtes ni aux hommes. Leur vrai visage qui patiente au dedans de l'âme. Le ciel et les océans réunis. Ce qu'il reste lorsque tout a été perdu, jeté et abandonné aux ruisseaux que forme la pluie pendant l'orage...

 

 

Ni joie ni silence. Le plus haut degré de la lumière. L'étreinte la plus juste – et la plus déterminante. Ce qui sans cesse nous anime et nous traverse. Le plus brûlant du soleil qui s'approche à pas lents. La gloire et l'éphémère parvenus à leur faîte. La célébration de toutes les tempêtes. Le mariage insensé du vent, du ciel et de la chair. L'appel de toutes les voix. La clé éminemment précieuse de l'inhabitable...

 

 

Le plus secret de la lumière. Et le pire du monde que nous ne pourrons éviter peut-être...

 

 

Ni étoile ni sourire. Ni peine ni obscurité. L'authenticité comme seule exigence. Le moins précis du ciel. L'infini sans tourment...

 

 

Quelques larmes peut-être avant de mourir. Le signe d'un cœur transpercé – ému par ces retrouvailles. Comme le nom des morts inscrit sur la pierre blanche...

 

 

Comme un feu sur un visage endormi où butineraient quelques abeilles. Comme la fin du jour – et le crépuscule dédicaçant ses heures – et ses feuillets – à la lumière de la lune qui se reflète sur la table et le bord des horizons...

 

 

Ni tendresse ni dureté. Ce que nous portons comme un effroi – et qui s'avère pourtant le plus joyeux de l'impersonnel...

 

 

Ni soif ni insulte. Le plus beau du silence...

 

 

Comme un oiseau tombé du nid que les anges emportent au loin – là où ne brille qu'un seul soleil. Là où la nuit s'est dissipée – bien au delà des étoiles...

 

 

Comme une page muette – blanche – immaculée – et une neige sans trace. Plus haut que toutes les cimes – et plus prometteur que l'espoir. Notre bouche hurlant son silence. Comme une fenêtre éclairée par ce qui nous brûle le plus intensément...

 

 

Comme l'herbe piétinée par un colosse. Comme l'or offert par la rosée. Comme la grimace malicieuse des Dieux. Notre plus vieux testament...

 

 

La venue de toutes les aubes. Leur entrée fracassante dans notre âme si familière des plus sombres crépuscules. Comme une main arrachée à la piqûre de l'ortie – et à l'épine du plus ardent chardon – pour la délicatesse du coquelicot...

 

 

Un jour, un siècle. Un instant d'éternité à chaque heure abandonnée – livrée à elle-même et à la rectitude des horizons. La plus belle offrande du destin...

 

 

Comme une brèche dans l'horizon, ouverte par les vents. Et notre instinct muselé par la peur. Comme la crainte de la fascination qui peuple nos veines. Et le cœur sensible circulant sous notre incompréhension...

 

 

Comme le plus imprévisible du hasard jeté hors d'atteinte par la plus évidente certitude. Et le sort de la langue scellé par le silence. Le savoir le plus hébété...

 

 

Entre la paix et l'inquiétude peut-être... Comme un nid inachevé. Une compréhension récente. Et un cœur si malhabile encore...

 

 

Ce que l'on ramasse sur les chemins de pierres ; quelques peines, la solitude et le grand désarroi, l'absence bordée de malheurs, les pièges (inévitables) du monde, l'attente insensée de l'Autre. Les rêves comme défi à la gravité et l'usure du corps. Toutes nos défaillances...

 

 

Comme l'or de toutes les alliances et de la nudité. Le temps hors jeu. Le pillage des heures. Toutes les douleurs du monde. Et le fourvoiement des pas...

 

 

Comme un sursaut. Une chance offerte à l'immonde – à cette désolation qui enchaîne les os et ajourne les retrouvailles. Le plus périssable des gestes. Ce qui nous parcourt sans nous briser. Tout ce qui nous porte à la réconciliation...

 

 

Ni rite ni force. La plus fébrile des torpeurs. Comme une fièvre – un soleil – étreignant notre trajectoire. La pauvreté la plus enviable. Le terreau de l'impossible...

 

 

On cherche encore pour échapper peut-être à ce destin de roi. Pour nous complaire encore un peu dans le sortilège – la malédiction de l'âme. Pour réunir nos frayeurs et les offrir à la mendicité de l'Autre – à l'indigence, incurable, du monde. Comme un visage – un pauvre visage – dans la foule des visages. En attente d'un effondrement qui ne viendra pas, ou plus tard, lorsque la mort aura réuni les conditions du silence...

 

 

Au détour d'un regard, l'amenuisement des forces. Et l'anéantissement des rêves. L'abandon qui s'avance parmi tous les refus. La capitulation tant redoutée comme délivrance. La fin des guerres, des luttes et des batailles. La fin des affrontements et des confrontations. La lente – et irréversible – transformation du face-à-face en accueil. La puissance au bout de tous les élans et de toutes les ardeurs...

 

 

Ni ce qui meurt, ni ce qui s'attend. Le plus fragile parmi les peurs. Le plus indicible de la joie...

 

 

Seul encore face à la mer, au bout de cette jetée dont on ne revient pas. Comme un adieu, interminable, à ce qui nous aura éloigné de l'océan – cet autre Amour de la terre – cette couleur du monde à présent dégagée de toute tristesse...

Et ce silence derrière l'attente. L'infini du désir comme une digue parfois infranchissable. La beauté et l'effondrement...

 

 

Ni rideau ni lumière. La place nette, défaite de tous les rêves. Et la fraîche caresse du vent...

 

 

A vif et pour soi seul, quelques mots que l'on prononce pour l'enfant à naître – et le monde juché sur ses épaules...

Fragments contemplatifs sans exigence de loyauté...

 

 

Le plus invisible, sans doute, du chemin...

 

 

Un peu de sève. Un peu de rêve. Un peu de jour aux lèvres malgré le sang et le silence. Et cette voix qui serpente entre les âmes et les objets cherchant sans doute son socle – une invitation – pour échapper à la nuit...

 

 

Comme le tressaillement d'un visage qu'une main caresse. Comme la mort esquissée sur tous les destins. Comme l'eau, rompue à tous les paysages, qui coule et s'éloigne de sa source pour mieux la retrouver...

 

 

Au bout du doigt – au bout du jour, ce réveil que nous n'attendions plus. Cette aurore qui aura gagné toutes les rives. Cette lumière qui, à présent, éclabousse le monde...

 

 

Comme une pluie – comme un désastre – venu(e) ensemencer les pierres. Comme une larme de joie coulant sur la terre. Comme le dernier écho d'une parole. Le prix, peut-être, de l'inabordable...

 

 

Quelques syllabes pour rappeler au regard l'absence des visages. L'enfouissement des jours et de la parole. Le repos nécessaire du silence...

 

 

Indéfiniment la présence. Ce qui gît derrière la nuit et les images. Ce qui emplit l'âme et la tête – le corps et le cœur – l'abandon franchi. Le dedans et le dessous du monde et de toute chose. Ce qui ne peut disparaître. Ce qui ne peut mourir lorsque tout a disparu...

 

 

Ce qui nous entrave et ce qui nous libère. La continuité de tout mouvement. Le bout des pas. Le fond de toute brutalité. Le vent et le silence au delà des murs – et au delà des falaises. La surface qui creuse son sillon. Ce qui brûle encore après les cendres. Le recommencement de tous les printemps...

 

 

Comme une aile noire porteuse de lumière. Un cri inaudible dans le silence. Le plus tendre des jours. Le ravissement qui embrase l'âme. Le baiser des amants sur leurs draps de sable. Les pierres du chemin où dansent toutes les nuits. La promesse de l'oubli. Et l'envol enfin devenu possible...

 

 

Ni sol ni silence. Ce qui nous hante après la pluie. Ce qui guérit le sang et les blessures. La marche lente de l'âme affaiblie. Le feu caché derrière les rêves. Ce que nul ne peut meurtrir...

 

 

Ni route ni barrage. Le chemin, la chaise et la maison. Ce qui nous entoure et nous encombre. Ce que nous abandonnons au silence. La parole au fond de l'âme que Dieu seul entend. Toutes nos foulées et toutes nos expressions. Le plus doux de notre agonie...

 

 

Ce que nous ne pouvons serrer dans nos bras. Ce qui se tient au cœur de tout. Le lieu – le centre – de tous les nulle part. La clé suspendue au cou de toutes les âmes. Ce que nous piétinons sans cesse ni vergogne. Le défilé triste des jours. Et l'aube prochaine qui arrive...

 

 

Le plus amoureux du silence. Ce que ni nos yeux ni nos mains ne peuvent déterrer. Ce qui accompagne tous nos détours. Les plus belles floraisons du ciel...

Et la nuit, peut-être, la plus infranchissable...

 

 

Le jour encore qui s'étire pour que jamais n'arrive le soir. Pour que demeure, toujours, cette aurore éternelle...

 

 

Ni adieu ni mouchoir. Ni ailleurs ni plus loin. Le seuil de toutes les portes. Ce qui nous attend à chaque rencontre. Le secret des circonstances. Les plus doux visages du cortège. Ce qui nous éloigne de la procession des malheurs...

 

 

Ni terre ni glace. Ce que révèle la poussière. Ce que nous montre le doigt pointé vers la lune. La neige et le temps. La chambre de tous les délices. Ce que jamais ne parviendra à soulever notre cœur...

 

 

Ce que nous apercevons derrière les vitres de la nuit. Derrière le ciel noir et les étoiles qui embrument l'âme et les pas. Les vents libres des querelles, de l'espace et des reliefs. Et l'éclat rouge, si incandescent, du soleil...

 

 

Le chant de l'oiseau. Le murmure des saisons. La simplicité des jours. Et le cœur chaviré de silence. Comme les signes de notre présence sur terre. Le secret de tous les Dieux parmi les visages...

 

 

Ni souffrance ni humiliation. Le plus digne de l'humilité. La profondeur du regard sur l'infini. Et les merveilles du monde suffocant encore dans leur gangue de chair...

 

 

Ni dogme ni croyance. Ni livre ni parole. Le socle de toutes les libertés. Une présence sans bassesse ni arrière-pensée. La joie et la nécessité du geste. L'infini de la main sur l'horizon. Le plus rare des visages. La fine pointe de l'âme. L'offrande des sages parmi les hommes. Le présent le plus admirable offert à la terre. La grande espérance du monde. Et sa plus belle possibilité. Ce que nous aimerions tous être – et recevoir...

 

 

Ce que révèle le cœur de toute absence. L'inconnu des jours que nous cachaient nos habitudes...

 

 

Des pages blanches offertes aux Dieux qui y déposent quelques signes. L'évidence – et la preuve – de notre présence. Le mariage insensé, mais prometteur, de l'invisible et de la chair. Le plus favorable du destin...

 

 

Ni rôle ni posture. L'âme innocente ouverte aux circonstances. La bouche aimante, la main et le monde reliés – et réunis – par les fils presque magiques de ce qui ne peut être détruit... Le sang et les visages de la terre manœuvrés par l'ardeur – et la sagesse – du silence...

 

 

Et l'or des visages, peut-être, offert à notre curiosité...

 

 

Au dedans des yeux ouverts, l'intérieur du gouffre où sont arrachés les mensonges et l'illusion. Toutes nos complaisances. Là où tout est broyé ; souffrance et rejet. Là où la solitude perd son effroi...

 

 

Ni cécité ni aveuglement. Le plus nu de la lumière. Ce que les limbes – la clarté, si vive, des limbes – nous cachent encore...

 

 

Vivant parmi la cendre. Au cœur d'un feu sans fin...

Ni prière ni imploration. L'attente patiente de ce qui, peut-être, ne viendra jamais...

 

 

Ni eau ni soif. Ce qui arrive avec la première heure. Cette marge entre le désir et le souvenir. Ce qui mène à la lumière – et, parfois, à l'écriture...

 

 

Ni labeur ni besogne. La suite naturelle des pas. La fin de tout orgueil. Ce que dessine la lumière avec nos ombres. L'invisible du tableau. Le silence du poème. Ce dont nul ne peut être l'initiateur...

 

 

Au plus proche et au plus lointain. Ce que nous ignorons avec le plus de ferveur. Et ce que nous épions sur tous les visages. Un trait inoubliable d'intelligence. La parole vive d'un Amour. Une sensibilité sans exigence...

 

 

Ni baume ni déchirure. La plus parfaite complétude. L'Amour et la joie sans honte. Un sourire – et des lèvres – sans visage. Le plus accueillant de l'âme et de la main. Notre seul désir peut-être...

 

 

L'élucidation des mystères. La fin de toutes les questions. Le prix de l'innocence. Et tout ce que nous aura ôté notre quête. La destination de tout voyage. Et l'ultime étape infiniment recommencée...

 

 

Les promesses de toute fissure et de tout délabrement. Le fond de l'eau où nos barques – toutes nos barques – ont coulé. Notre origine la plus lacustre. Ce qui existe avant la naissance des larmes – et avant même la naissance de l'eau. Ce que nous ne pouvons imaginer. Toutes les embarcations des destins. La fin de toutes les errances et de toutes les expéditions...

 

 

Ni support ni possession. Ce que nous laisse la furie des vents. La plus haute nudité...

 

 

La route et le pont. Le plus beau rêve. La plage et l'océan. Tout ce qui invite au voyage. Le vent, les marées et les courants. Ce qui se cache derrière le miroir – et le reflet des visages. Ce que nous n'avons encore jamais osé traverser...

Un îlot – une lumière dans les eaux de la nuit...

 

 

Les lignes et les mains du poète. Celles qui éclairent et saluent. Celles qui étreignent – et invitent à l'écoute et aux caresses. Celles qui frappent les murs pour que résonne plus fort l'écho. Celles qui peut-être, ne sait-on jamais, pourraient sauver le monde en déblayant ses frontières pour offrir cette lumière dont nous avons tant besoin...

 

 

Ce qui demeure et ce qui surgit. Ce qui habite le fond de l'âme et des étoiles. Ce qui apparaît après avoir façonné les gangues de glaise – et ce qu'elles portent en leurs profondeurs. Ce dont ni les hommes ni le monde ne peuvent se passer...

 

 

Ce qui monte des pierres aux nuages. Ce qui dévale toutes les pentes. La cime des arbres et le faîte des montagnes. Ce que contiennent les rêves et la pluie. Le plus semblable à notre portée...

 

 

Ce qui passe – et ce qui traîne lorsque l'on se morfond sous les nuages. L'imprescriptible...

 

 

Ni plaine ni clôture. Ce qui pousse sur les plus humbles pâturages. La fenêtre où se dessinent tous les possibles. Ce que nous n'enfouissons jamais dans les tombes...

 

 

Comme un bouquet de rumeurs et d'innocences tombé par mégarde. Et qui patiente pendant des siècles en guettant l’arrivée des passants sans prétention qui le transformeront en silence avant de le jeter aux mains si fébriles des foules...

 

 

La mémoire et les paysages. Les songes et l'oubli. Ce que dissimule notre affairement. Nos mains cisaillées par l'infortune. La patience des pierres. La terre gavée de corps, morts au dedans et vivants à la surface. Ce que Dieu nous a chuchoté avant notre naissance – et que nous avons oublié, bien sûr... Et nos fouilles frénétiques et hasardeuses pour le dénicher parmi les malheurs et les débris...

 

 

Au plus bas de l'âme et au plus haut de ce que la main peut atteindre. Les boulets et les faïences. Notre âge le plus enfoui. Là où le regard s'abîme en attente. Là où finissent l'espace et la mémoire. Au creux du moindre désir. Parmi les traits du plus simple et les plus humbles visages...

 

 

L'être et l'ombre qui tournoient. Sur la terre où tout s'amoncelle et se soustrait. Les fables, les mythes et l'azur. Nos plus beaux renoncements...

 

 

Là où l'univers et les rythmes questionnent. Là où ils insinuent le doute. Au plus proche de nos lèvres. Ce que l'âme finira, un jour, par découvrir...

 

 

L'espace – et l'infini – dénués de rêves. Là où tout se dérobe. Là où s'affichent, concentrés, les âmes et le monde libérés de leur pesanteur. Au centre de tous les univers...

 

 

Quelques travaux sur la lumière pour dire le plus court chemin de l'âme vers la prière. Le pas qui offrirait à l'homme son salut – et toutes les grâces de sa naissance. Ce qui nous fait si cruellement défaut...

Comme un puits intarissable où toutes les âmes pourraient (enfin) venir s'abreuver...

Pour que le monde retrouve ce que nous avons de plus précieux. Notre plus commun visage – caché derrière les traits les plus grossiers et les plus vils – et serviles – sourires. Celui qui rêve d'être découvert – et libéré de cette tristesse – de tous les malheurs des hommes et de la terre...

 

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