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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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© Les carnets métaphysiques & spirituels

11 août 2018

Carnet n°158 Et, aujourd'hui, tout revient encore…

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Tout se tient, malgré soi, devant nous – au détriment de la lumière…

Tout s’agrippe – et s’amourache – le temps d’un désir – le temps d’une pluie – le temps d’une danse entre l’escalier et la chambre. Puis, tout se repose dans l’indifférence et le sommeil – l’Amour encore intact au pied du lit – et sous les frusques revêtues à la hâte…

Tout nous arrive – par petits bouts – en morceaux d’étoffe minuscules. La parole, le sens et l’explication comme des fragments de vérité à recoller ensemble sur le puzzle de la page…

Tout s’abrite sous cette chair – et dans ce crâne – jusqu’à la douleur de ceux que l’on assassine – jusqu’aux souvenirs – jusqu’aux jeux – jusqu’à l’enfance – jusqu’au désir – jusqu’à l’Amour – jusqu’à l’innocence…

Tout, en somme…

 

 

Tout ce qui monte – immobile – nous le sommes encore. Et le temps aussi. Et ce qui guette dans l’attente – sous la cendre des alliances…

 

 

Espace – entailles – et ce feu au fond du sang. L’eau, la vie et le langage. Et cette montée du regard au-dessus de la rosée et des feuillages…

 

 

Le monde – vieux comme les siècles – à s’interroger encore sur le proche et le lointain – sur le haut et le bas – sur le vrai et le faux – au lieu de plonger dans sa réclusion…

 

 

Prières des hommes aux paumes d’enfant – si légers sous le fardeau du vivre. Lueurs à peine au fond de la nuit…

 

 

Ici – où s’attardent les peines – où veille l’Amour. Une grenade d’encre dans la main – et mille autres en bandoulière – pour faire exploser les noms et les destins – et aider à la naissance du jour…

 

 

Tout est chair – soleil – invisible – le nom donné à l’Amour. Le sable, la main, l’écume – et les gestes et les bouches si voraces encore…

 

*

 

« Que sommes-nous ? » sera toujours la question essentielle…

 

 

De chair en déchirure – de certitude en écartèlement – la douloureuse révélation de notre identité…

 

*

 

A ce qui s’éveille comme à ce qui périt – attentif toujours – quels que soient le destin et la durée…

 

 

En chacun de nos pas – dans l’entêtement et l’érosion du monde et des idées – ce souffle au-delà du sens et du mystère – au-delà du poème et de la mort. Comme un chant éternel à travers le temps – et la possibilité du passage offerte à l’éphémère…

 

 

Et sur la feuille abandonnée, les traces de l’invisible et l’apaisement du cœur malgré l’attente, si anxieuse encore, du silence et de la disparition…

 

 

Griffes et angoisse au cours de la traversée – inoffensive, pourtant, de bout en bout. Comme une marche, en somme, au milieu des démons inventés par l’esprit…

 

 

Déchiré et grave au centre du cercle – au milieu des éclats et des enfantements – nés du désir. Rien pourtant – qu’une ligne supplémentaire dans la trame du monde – dans la trame des vies…

 

 

Tête hors du monde – parmi les délices des sages illettrés – si loin, à présent, de ces alphabets que l’on malaxe pour créer des signes – et du sens – et remplir la page. Empreintes et ciel d’un autre monde. Enfance et Amour d’un seul tenant – occupant le centre de la parole jetée sans parti pris par-dessus les visages et les étoiles…

 

 

Dans leur cachot – l’écuelle débordante mais l’âme en ruine…

 

 

Derrière l’évidence de la souffrance – dans son alcôve secrète – la bienveillance veille pour réunir le poignard et la flamme – et les convertir au silence…

 

 

Miraculeux cette vie et ces visages passionnés – livrés à l’intensité de la fouille parmi tant d’étoiles et de figures endormies – et voués, tôt ou tard, à la conversion de la boue en or…

 

 

Entre soi et le mur, cet espace qui conduit tantôt à la fable, tantôt à la vérité. Les deux faces d’un même monde, en réalité, où l’exil et la solitude sont la somme des trouvailles pour maintenir l’Amour vivant…

 

 

L’échancrure du possible derrière laquelle nous nous cachons…

 

 

Le labyrinthe intime où tout devient chaos. Murs, vent et visages. Et à l’envers du visible – la soif intarissable du jour jusqu’au cœur de cette nuit inscrite dans la pierre…

 

 

Ce qui nous hante – et nous hantera jusqu’à la dernière parole…

 

 

Nous déchiffrons le désir au lieu de suivre ce qui s’impose. Episodes d’une vie mâchée sur les pages – exilée, en quelque sorte, du plus réel…

 

 

Le combat n’est qu’un leurre – une forme de marche aveugle – une épreuve inutile dans la nuit du monde et des visages. Le réceptacle tragique d’une rage jetée contre n’importe qui – jetée contre n’importe quoi – plutôt que l’écoute de cette voix au fond qui invite au désert et à l’entente…

 

 

Tout – au-delà – nous dépossède comme tout – en deçà – nous retient. Le versant du regard et des pas s’inverse. A l’image du miroir tenu à l’envers…

 

 

Rassemblés autour de ce qui veille avec les Dieux et la mort – au cœur de cette espérance si frémissante…

 

 

Au plus nu du mirage – tout vacille et se tait. La terre s’ouvre – et le monde apparaît comme l’autre versant du mensonge – l’autre face de la nuit. Et nous autres, encore si craintifs (et si émerveillés déjà), nous nous mettons à pleurer sur la crête – au milieu des cimes lumineuses qui émergent des abîmes où nous étions plongés – retenus prisonniers (depuis la naissance du monde) par l’illusion et la pensée…

 

 

Nous croyons traverser je ne sais quoi – mais, en vérité, nous nous traînons au milieu de ce que nous ignorons…

Entre le mythe, la violence et le mystère – présents déjà (d’une certaine façon) à cette absence que nous sommes

 

 

Tantôt arides, tantôt populeux – cette terre et ce temps maladifs où nous nous tenons. Loin de la veille nécessaire à la fin du sommeil – et à l’émergence du réel plongé encore au milieu des rêves…

 

 

Des marches, des mains, des asiles. Et le peu qu’il reste sous nos pas après tant de siècles de combats et de conquêtes. Un peu d’huile, peut-être, et quelques usages plaisants. Si ignorants – et si insensibles encore à cette folle étreinte qui nous attend…

 

 

Livre du premier jour à l’usage des hommes, des Dieux et des rêveurs pour que l’oubli ensoleille la honte et l’infortune – et nous plonge au cœur de ce qui meurt.

Le désir d’une étoffe qui se porterait nu parmi ceux que l’on aimerait voir vibrer au poème – et à ce grand silence posé entre les lignes…

 

 

Trop captifs des usages et des étreintes communes. Vivants au milieu des ombres – sur cette langue de terre érigée par les Dieux – à la frontière du jour et du rêve d’une autre nuit…

 

 

En soi, quelque chose comme une humanité réconciliée avec l’infime et l’infini – et avec les masques nécessaires pour affronter le monde et les circonstances – les mensonges et le refus des autres

 

 

Tout tient – la vie entière avec ses rêves, ses histoires et ses mondes – en quelques mots ; au cœur de la fosse – à l’écart – sur cette frontière, si vague, entre le silence et le plus intime…

 

 

Au cœur de ce lieu inattendu où la chambre et la réponse – le feu et la question – l’horizon et le poème – se conjuguent au même temps que les saisons – et où tout rime avec l’Amour – jusqu’à la mort – jusqu’à la peur – jusqu’au supplice des bêtes – jusqu’au buste trop fier et aux mains si sournoises des hommes…

 

 

Sur ces sentiers, tout n’est que rêve et solitude. Avec l’identité voilée par l’imaginaire quotidien. Et la réponse à tous les mystères couchée au milieu du silence…

 

 

La pluie et l’aube réenchantée se mêlent à tout ; aux routes, aux poèmes, aux mensonges, aux destins, à la grâce. Tout naît et s’enveloppe de leur désir et de leur chant – jusqu’au dernier jour de soleil sur cette terre à l’ombre démesurée…

 

 

Aux yeux des hommes, rien n’existe sans l’assise – le soutien et la circulation – du langage. Sans la propagation du mensonge – ni l’usage de tous ces substantifs censés qualifier l’infinité des fragments de ce que nous appelons le monde – le réel – la réalité.

Mais l’humanité se méprend sur la nécessité, la souveraineté et la puissance du savoir et de la parole. Simples instruments pour les esprits analphabètes – utiles seulement aux infirmes de l’être et aux invalides du silence – incapables encore de perception et de sensibilité…

 

 

Aux sources du renouveau qui se jette sur les visages – cette neige et ce silence tombés presque par hasard sur les hommes et les âmes qui, sans cesse, remettent en question l’urgence et la nécessité de l’Amour…

 

 

D’un bord à l’autre – indéfiniment – avec cette charge trop lourde sur l’âme et les épaules – à aller et venir comme si notre vie en dépendait…

Moins nécessaires, sans doute, que le pollen des fleurs – nos existences si minuscules…

 

 

Nos âmes dispersées dans l’espace – sans même quelqu’un pour s’en apercevoir…

Il n’y a plus d’yeux. Il n’y a que des larmes et des cœurs étouffés…

 

 

Tout ce qu’imagine le monde n’a davantage de réalité que les rêves – que nos vies et la mort. Une ombre – un peu de noir – qui tourne inlassablement en rond – comme un mirage – comme un vertige – dépourvu de centre, de matière et de destination…

Rien que des yeux qui bougent sur le presque rien créé par l’esprit et le désir…

 

*

 

Entre l’âme, le monde et celui qui fait (qui est condamné à faire), nous vivons. A l’égal de n’importe qui. A l’intersection des 3 sphères du vivant métaphysique : celle de l’être (l’impersonnel qui voit), celle du masque (imposé, malgré soi, par la présence de l’Autre) et celle de la nécessité (presque toujours contingente)…

 

 

La sagesse ne s’apprend. Pas davantage que la fleur ne peut faire l’apprentissage du parfum qu’elle exhale. Mais il est possible de se familiariser avec le regard – posé presque toujours sur nos âneries – ces actes au goût de peur et d’inconscience impulsés par les mécanismes du monde et l’automatisme des gestes et de la pensée…

 

 

Le plus vrai naît (presque) toujours de la douleur…

L’inconfort et l’asphyxie obligent à transcender l’obscur et les limites – à s’extirper du sommeil – à franchir les contours de son propre mirage

 

 

L’ombre ne sera jamais qu’en nous-mêmes. Et le monde, qu’une forme de miroir et de réceptacle à nos élans. Et l’invitation, bien sûr, à retourner le cri dans la gorge pour voir l’envergure de l’âme – et l’espace du dedans – et à retourner les yeux – puis à les renverser – pour découvrir en soi la possibilité de l’accueil et la vie affranchie de l’image et de la prépondérance de l’Autre*…

* Important mais pas comme nous l’imaginons…

 

 

L’âme se tait. Elle voit. Se fait le témoin impartial des élans, des agissements, des peurs et des menaces impulsés ou recensés par l’esprit. Elle ne juge pas – ne condamne rien ni personne. Elle accueille – et consent – en veillant à ce que ni la vie ni le monde n’empiètent (de façon trop envahissante) sur le silence et l’espace intérieur…

 

 

Tout vient nous dire l’impuissance du monde et du soleil – et l’inaptitude des visages – à offrir la moindre lumière – le moindre éclairage – que tout se réchauffe dans l’idée et le souvenir – mais que sur la pierre nous sommes seuls à vivre – avec nos cris, nos doutes et nos peurs – avec nos blessures et nos poignards…

 

*

 

Seul(s) au milieu de l’esprit, de l’âme et du monde. Quelque part sur la terre – entre l’ombre et la lumière…

 

 

Et qu’aurons-nous dit à ceux qui nous entourent – et à ceux qui ont tremblé avec nous au cœur de l’hiver ? Presque rien – n’importe quoi pour apaiser les peurs…

 

 

Où sommes-nous ? Introuvables en deçà de l’écartèlement. A peine existants dans ce qui tremble. Et tout entiers dans la beauté d’un geste – d’une parole – d’un poème – et dans l’humilité d’une main – ou l’abnégation d’une tête – qui offre sa présence (ou sa joie) malgré son hébétude et son incompréhension…

 

 

Immobiles – au milieu d’un reflet. Et le désir comme la mousse sur ces vieilles planches restées au dehors – sous la pluie. Perdus dans notre ignorance et notre fierté – dans ce que nous refusons de voir – et de renverser. A frissonner comme une main fébrile qui chercherait l’Amour là où nul ne peut le trouver – dans la grossièreté d’un geste – le mensonge d’une promesse. Seuls, en somme, dans cette chambre minuscule posée au cœur de l’immensité…

 

 

Si nous avions su, peut-être n’aurions-nous rien écrit. Vécu seulement à quelques encablures de la page. Avec un silence épais sur les lèvres – et l’humilité dans le moindre geste… Comme une manière de dire la possibilité du soleil parmi tant d’horreurs et d’absurdités…

 

 

Tout chante, à présent, là où nous n’avons fait que fuir. Là où la parole se donnait comme un cantique. Le silence, en quelque sorte, après le balbutiement des mots…

 

 

Pierres, pas et sang. Et ce qui, en nous, espère encore pouvoir échapper au malheur…

 

 

Peut-être aurait-il fallu épouser parfaitement le corps et tracer son histoire hors de la langue. Être présent – simplement – comme la pierre, le pollen et la rosée pour se défaire des tourbillons – exister à peine – et soutenir le ciel, le soleil et le silence dans leurs élans…

Peut-être aurait-il fallu inverser les priorités ; être avant de devenir – aimer au lieu de savoir – se poser, puis s’effacer en soi – et hors de soi – avec la même ferveur – et se faire infime pour vivre intensément – à folle envergure…

 

 

Tout blesse – et, pourtant, l’âme reste indemne. Tout s’enfuit – s’efface – et, pourtant, le plus précieux toujours demeure. Comme si nous n’avions encore compris l’essentiel – la joie possible au cœur de tous ces drames…

 

 

Mille combats, chaque jour : contre le monde, contre soi et les tentations d’être soi-même.

Ruines et clôtures. Et mille passages fermés. Et l’exigence de l’honnêteté remise à plus tard…

 

 

Un peu de profondeur au souffle – et de densité à la voix – pour accueillir la vérité dans le poème. Et se faire – essayer de se faire – le reflet de son intensité – et de sa présence légère – au cœur de notre vie…

 

 

Tout se tient, malgré soi, devant nous – au détriment de la lumière…

 

 

Tout s’agrippe – et s’amourache – le temps d’un désir – le temps d’une pluie – le temps d’une danse entre l’escalier et la chambre. Puis, tout se repose dans l’indifférence et le sommeil – l’Amour encore intact au pied du lit – et sous les frusques revêtues à la hâte…

 

 

Tout nous arrive – par petits bouts – en morceaux d’étoffe minuscules. La parole, le sens et l’explication comme des fragments de vérité à recoller ensemble sur le puzzle de la page…

 

 

Tout s’abrite sous cette chair – et dans ce crâne – jusqu’à la douleur de ceux que l’on assassine – jusqu’aux souvenirs – jusqu’aux jeux – jusqu’à l’enfance – jusqu’au désir – jusqu’à l’Amour – jusqu’à l’innocence…

Tout, en somme…

 

 

Ah ! Comme nous serions heureux si les mots pouvaient aider à vivre…

 

 

En pensée – en pagaille – tout ce qui nous sépare malgré l’espace – ou le pire parfois – qui nous unit. Cette douleur commune – et cette impossibilité à vivre en deçà – ni au-delà – du langage – dans cette infâme prison qui nous éloigne de nous-mêmes – et qui nous soustrait à toute forme de présence…

 

 

Etranger(s) aux confins, aux barbares et à la violence – et, pourtant, si embarrassé(s) face aux visages et aux mains qui ne sont les nôtres…

 

 

Il n’y a de plus belle perspective que celle qui a transcendé le combat, le refus et les exigences de l’individualité. Le défi de tout homme, peut-être, en attendant la victoire (définitive) du silence…

 

 

Entre la fleur et la tombe – ce qui survit mal à tous les départs et à toutes les naissances. Et qui pleure comme d’autres vivent sans désarroi au milieu de l’attente et de la mort…

 

 

Viendra le temps où il nous faudra ouvrir la main – sans se souvenir, sans vivre ni mourir – entre deux souffles – et demeurer immobile – impassible – au milieu des rires, du sommeil et de l’indifférence posthume…

 

 

Suivre les courants – le fil de l’eau entre la goutte et la mer. Et se laisser franchir par les vents comme le seuil de toute embellie – le seuil de toute vérité. La possibilité enfin vivante des Dieux parmi nous…

 

 

Ce qui passe sans même un regard – sans même un adieu. Ce qui gît ici au milieu des larmes et de l’ennui. Ce qui se perd à trop vouloir aimer. Et ce qui se dit dans la confidence. Comme le rythme – et la mesure – de l’éternité – malgré la vie – malgré la mort…

 

 

Derrière tout ce qui s’arrache, restent toujours la finitude – l’angoisse et la tristesse – et plus loin encore – plus enfouis peut-être – les reliquats de notre vieille éternité. Ce qui demeure au-delà de la mort – au-delà de notre légitime – et si provisoire – humanité…

 

 

Ce n’est pas nous qui respirons – mais le rêve d’une attente – le souvenir – les circonstances peut-être – et le mal que l’on se donne pour dénicher la beauté sur cette terre où tout s’enfuit – où tout périt au milieu d’une foule d’explications absurdes et inutiles…

 

 

Ramené au plus réel du vivant : le corps – et cette émotion brute – magistrale – souveraine – et sans raison. A la pointe du sommeil – et déjà ailleurs – en des circonstances (presque toujours) brutales – au milieu d’une langue muette – essayant de crier l’impossible devant un parterre de visages absents. Seul, en somme, au milieu de ce que les hommes appellent la vie…

 

 

Rien à conserver – sinon, peut-être, un peu de terre – deux ou trois sourires anciens – et cet exil sans prière d’avant le monde – d’avant les Dieux – où tout était réuni autour du feu – dans le ciel – sous la cendre – où les âmes étaient des astres – et où les hommes savaient assouvir leur faim sans mutiler les visages…

 

 

Nous avons cru vivre au fond de l’abîme. Et ce n’était, pourtant, qu’une rive sans soleil – qu’un tertre infime encerclé de noir où sur les pierres et les visages coulaient les mêmes larmes…

 

 

Quelle est cette voix qui dompte la soif – et qui se pavane – libre et belle – au milieu de la mort… Et qu’avons-nous donc abandonné pour qu’elle se refuse ainsi à notre bras…

 

 

Nous étions là où les yeux étaient plongés – quelque part – entre le ciel et le sable – parmi les vents, les visages et la mort. Cloués à cette terre autant que notre âme était loin déjà – sur ce chemin aux allures d’exil…

 

 

Ici rien ne change – entre le blanc, le souffle et le noir. Toujours la même soif – le mystère et cette candeur pour affronter les tempêtes et les incendies. Et l’herbe et les visages pris dans les mêmes tourments…

 

 

Que signifient ces signes et cet allant sur la page ? Que désirent-ils dans leur insistance ? Pourraient-ils seulement donner à voir l’inutilité du murmure – et la joie – et la lumière – qui s’offrent sans raison…

 

 

Tout a été dit déjà. Tout pourrait, néanmoins, être complété – commenté – ou achevé peut-être. Mais il se fait tard. Et le silence est déjà là – prêt à pardonner nos excès de parole – ce que nous n’avons, sans doute, qu’à peine effleuré – et évoqué sur nos pages. Notre incapacité à vivre et notre exil du monde. Nos élans absurdes. Et tous ces chants qui jamais ne connaîtront la gloire…

 

 

Ce que nous aimons n’a, peut-être, aucun nom. Une manière d’être plutôt qu’un style de vie. Une simplicité entre l’herbe, le ciel et la poésie. Quelque chose qui ne peut s’inventer…

 

 

Ce que nous n’oublierons jamais – et qui s’invitait autrefois entre les lignes du poème – entre le silence et la pauvre haie d’honneur érigée par nos mains solitaires…

Ce qui nous fuyait au-delà de l’ombre. Comme une rive – une étoile – devant des mains trop tremblantes – trop pressantes. Comme une gorge poursuivie par des bêtes immenses et des monstres hideux…

Un peu de sel, en vérité, sur le chemin enneigé. Et le rire contagieux devant les hyènes de l’infortune repoussées au-delà des murs…

Ce qui avait un visage – et que nous n’avons guère pris la peine de regarder…

 

 

Un soleil au centre duquel nous avons cru voir un miroir – une caresse – un appel. Une manière de vivre et de regarder ce qui, en ce monde, s’amoncelle. Un peu de répit au milieu des attachements, des brasiers et de la mort. Une façon de rejoindre, peut-être, ceux qui ont réussi à apprivoiser l’âme et le silence – cette dimension, si peu apparente, du ciel…

 

 

L’infructueux dialogue entre le poète et les hommes comme pour couronner l’impossibilité de dire et la folie de vouloir témoigner de l’indicible…

Il serait, sans doute, plus sage de se taire – de faire vœu de silence – pour amorcer les premiers balbutiements d’une vérité – d’une délivrance…

 

 

A la source de tout – et jusqu’à la multitude des passages où le gué restera – à jamais – infranchissable…

 

 

Tout s’endeuille de cette absence – et l’enjambement du sommeil vient, comme une sonnerie, nous rappeler la possibilité de l’homme – et raviver ces tentatives laborieuses pour y voir plus clair dans ces fossés trop sombres…

 

 

Tout a lieu d’être – jusqu’à ce qui ne peut se dire – ni même se révéler. Ce qui blesse comme ce qui s’écrit. Le savoir, les rassemblements et l’Absolu. Ce qu’il faut aller chercher derrière l’absence et les retrouvailles. Le plus simple du monde, en somme, qu’a toujours décrit le poème. La vie en sursis dans l’incertitude des heures prochaines…

 

 

Nous avons vécu – épuisé les réserves, les victuailles, la patience et l’horizon. Mains et fantômes d’un plus grand que nous à peine surpris par cet enfer – et tous ces crimes – dans lesquels nous avons plongé le monde…

 

 

Nous sommes devenus l’ignorance – et l’hébétude de ces enfants qui découvrent leurs mains, encore dégoulinantes de sang, plongées au cœur d’un amas de cadavres. Une douleur désarmée, en quelque sorte, face à tant de faiblesse et d’instincts…

 

 

Un jour, le rêve – la nuit et la mort. Ce qui se dilapide dans l’ennui et les excès. Des fresques, des lignes et des gestes. Et cette terre – tous ces continents – que s’approprient les hommes comme si seul comptait, avec la gloire, le regard de l’Autre…

 

 

Ce que nous ne sommes plus depuis trop longtemps. Et ce que nous n’avons, peut-être, jamais été. Dieu – personne – cette réalité décrite comme un mythe par tous les hommes…

 

 

Rien n’est autorisé sinon ce qui se renoue et pardonne. Le reste n’est que l’inutile qui recommence – attaché à l’espoir malgré mille déceptions et l’insuccès de toutes les sagesses…

 

 

Mortel comme l’homme, la matière, l’inconnu. L’incertain. Et l’éphémère qui gesticule dans la croyance d’une éternité…

 

 

Monde sans bord – sans repère – sans personne – sinon le séjour, la barque et la métaphore du voyage où tout devient tragédie – possibilité sans autre issue que l’expérience et le langage (progressivement) convertis en accueil et en silence – en perception sensible et acquiesçante…

 

 

Ce qui différencie l’oubli et l’infidélité ; les rites des existences livrés à l’indécision. Le doute comme seul étai – comme seul appui – à une forme d’Amour amoindri – frelaté en quelque sorte…

 

 

Tout se détache jusqu’à la peur de la mort – après tant de visages et de choses aimés – aujourd’hui disparus…

 

 

Nous n’irons plus sur la pierre où le chant n’était qu’un rêve à l’intention des fous et des âmes trop timides et hésitantes – qui n’oseront jamais s’aventurer au-delà des images et des histoires inventées par les prophètes pour effrayer les hommes…

 

 

Comment être, vivre, agir, penser et dire sans se sentir aussitôt écartelé par mille courants contraires – contradictoires – ambigus – entremêlés – sinon en se laissant aller à être ce que l’on est, à vivre ce que l’on vit et à faire ce que l’on fait – et à penser et à dire ce que l’on pense et ce que l’on dit – sans jugement ni attente – sans plier sous le poids d’un besoin de cohérence et d’unité (si souvent inepte et artificiel). Se conformer, en somme, à tout ce qui jaillit naturellement – à tout ce qui nous éparpille et nous désarçonne – et qui fonde, peut-être, notre si complexe (et si déroutante) humanité – cette forme de regard où s’emmêlent toutes les choses du monde

 

 

Tout cherche à se découvrir – et à se résoudre. Toute forme d’individualité. Et tant de réponses – et l’issue même sans doute – semblent toujours émaner de l’impersonnel – de la perspective impersonnelle que peuvent (pleinement) emboîter le regard (la perception), la présence (notre être au monde), le geste et la parole (tous nos agissements)…

 

 

Ne plus rien attendre au cœur de cette solitude et de cet effroi sinon le silence et la mort. Et la joie, peut-être, qui s’invitera après l’effacement…

 

 

Ni chair, ni sang, ni peur. Ni Dieu, ni destin. Le réel – cette puissance aux airs si graves et aux allures de blague (atroce et gigantesque)…

 

 

Rien. Un individu – mille individus – en attente de n’être personne. Un instant – un seul instant. Et le long – et incroyable – labeur qu’il (nous) faut, en général, accomplir pour le ressentir (véritablement)…

 

 

Nous aurons surgi des profondeurs avec la surface blanche – si lisse – du monde. Bêtes, hommes et choses à travers un destin trop singulier pour comprendre nos ressemblances et notre commune intimité – la source unique des différences…

 

 

Tout naît – et devient vent avant de mourir. Puis, après la cendre, le silence prend la relève – prend le pas, en quelque sorte, sur le souffle pour que se poursuive la danse – sans fin – face aux ombres – face à la lumière…

La grotte, le visage, l’eau et le soleil – ensemble – glissants – inadéquats – mais portés à durer et à coexister toujours. Pour l’éternité peut-être…

Tant pis – tant mieux. Nous ne serons, sans doute, jamais en mesure de percer ce mystère

 

 

Tout vient – très chaud – très froid. Comme un souffle – un murmure – chargé de rêves et d’élans. Les yeux prêts au combat – et les mains qui s’arment avec n’importe quoi. Des flots, des rochers, des préludes. Mille petits gestes sans importance. Quelques étincelles sur la pierre – dans l’esprit. Du courage – un peu de science pour rendre plus durable (et plus plaisant) l’exercice. Et la mort toujours pour couronner la fin des épreuves…

 

 

Tout s’avance – entre vie et mort – joie et silence – larmes et espoir – hébétude et incompréhension. Tout jaillit – mû par le besoin d’éclore et de grandir. Tout sert – et se voue à son usage – à son destin d’utilité – sans comprendre le sens du courage – ni découvrir la source des naissances et du réenchantement. Mort – et effacé bientôt – par la clameur et l’envergure d’un chant nouveau où tout s’avance encore – entre vie et mort – joie et silence – larmes et espoir – hébétude et incompréhension…

 

 

Un miroir – et des yeux pénétrants – voilà ce que nous sommes. A refléter l’horreur et la solitude – et la possibilité d’une issue hors des apparences – dans la profondeur insoupçonnée du regard et de l’esprit…

 

 

Nous sommes très souvent (trop souvent sans doute) comparables à ces crapauds près d’une mare – éblouis par le chant de quelques sirènes – de quelques chimères (des histoires de princesse et de prince charmant peut-être) inventées pour survivre à la solitude et au désespoir – et se donner l’illusion d’échapper à un destin à l’envergure de flaque – et qui poussent, leur vie durant, des coassements incompréhensibles (et inutiles) parmi les herbes – et sous un ciel – atrocement indifférents…

 

 

Nous regardons – toujours – trop haut ou trop bas – trop près ou trop loin. Jamais au bon endroit ni à la bonne distance. Les yeux trop étroits – trop fermés – trop affamés, sans doute, pour voir la justesse du monde et des destins…

 

 

Un visage pour un autre. Et mille figures encore de la même solitude. Et tant de choses à découvrir en soi pour ne plus se fourvoyer dans les apparences – et vivre l’Amour dans l’exil du monde – et parmi toutes ces têtes – toutes ces faces – ni bonnes ni mauvaises – absentes seulement – et, de toute évidence, insecourables

 

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