Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

Carnet n°231

Carnet n°232

Carnet n°233

Carnet n°234

Carnet n°235

Carnet n°236

Carnet n°237

Carnet n°238

Carnet n°239

Carnet n°240

Carnet n°241

Carnet n°242

Carnet n°243

Carnet n°244

Carnet n°245

Carnet n°246

Carnet n°247

Carnet n°248

Carnet n°249

Carnet n°250

Carnet n°251

Carnet n°252

Carnet n°253

Carnet n°254

Carnet n°255

Carnet n°256

Carnet n°257

Carnet n°258

Carnet n°259

Carnet n°260

Carnet n°261

Carnet n°262

Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

Carnet n°297
Au jour le jour

Juillet 2023

Carnet n°298
Au jour le jour

Août 2023

Carnet n°299
Au jour le jour

Septembre 2023

Carnet n°300
Au jour le jour

Octobre 2023

Carnet n°301
Au jour le jour

Novembre 2023

Carnet n°302
Au jour le jour

Décembre 2023

Carnet n°303
Au jour le jour

Janvier 2024


Carnet n°304
Au jour le jour

Février 2024


Carnet n°305
Au jour le jour

Mars 2024


Epigraphes associées aux carnets
 

© Les carnets métaphysiques & spirituels

Publicité
16 octobre 2018

Carnet n°166 A regarder le monde

Paroles confluentes* / 2018 / L'intégration à la présence

* Fragments du dedans et du dehors – de l’homme et du silence – qui se combinent simultanément dans l’âme, sur le visage et la page…

Au bord du vide – au bord du blanc – toujours…

Un œil – seul – au milieu de la neige…

Si distrait devant ce qui bouge – devant ce qui respire – comme si nous étions encore amputés de l’essentiel…

Ni pose, ni présage. Pas même un récit. Le plus nu. Et le plus essentiel. Le mystère et la fulgurance de ce qui se découvre et se révèle…

 

 

Tout s’apprivoise – jusqu’à la violence des plus absents…

 

 

Et ce vieux rêve de verticalité qui nous fait croire que le monde vit à l’horizontale et tourne en rond dans la fosse aux lions en s’enfonçant, toujours plus profondément, dans le néant…

Suspendu aux mêmes chimères que les yeux des Autres – à imaginer, à espérer, à commenter…

Ignorant parmi les ignorants – voilà la vérité – réduit à se représenter et à conjecturer pour défier la peur et l’incertitude…

 

 

Fragments de presque rien – d’un peu de vie – d’un peu de monde – d’un peu de ciel. Et l’Absolu, sans cesse, broyé entre nos mains. Et cette tendresse blottie – presque inrejoignable – sous le feu de l’âme qui donne à nos gestes et à nos pas cette ardeur si impatiente…

 

 

A se tenir prêt(s) – toujours – comme si la mort précédait la naissance – comme si le noir était le centre de la lumière – comme si la terre était le lieu de la fortune. A maintenir vivant le plus solitaire pour faire naître, sous la cendre et la tristesse, la possibilité du regard…

 

 

Plus haut que le pardon – et plus haut que la douleur – l’Amour – cette main, si frémissante, du silence…

 

 

Même terre – même temps – même silence. Et la mort – si vorace – insatiable – qui absorbe tout ; les corps, les âmes, l’espoir et la poussière – comme pour nous livrer à encore plus d’absence et de néant…

 

 

Tout est parti – à présent. Et demeure ce noir – tout ce noir – qui obstrue la source. Comme un sommeil épais que ne réussiront peut-être jamais à disperser les vents…

 

 

Un souffle – mille souffles. Un passage – mille passages. Une trace – mille traces. L’éphémère et le silence. Et ce regard immense – démesuré – si dense – sur ce qui n’a que peu de poids et d’envergure…

 

 

Arpenter l’esprit et la page comme les seuls lieux de la découverte pour offrir à l’âme, aux gestes et aux pas – plongés dans le manque et la privation – le dénuement nécessaire à la liberté…

 

 

A se tenir debout – plus nomade que sédentaire – face à l’indifférence et aux appels incessants du monde. Ne rien exiger. Se tenir sans possession au milieu des choses. Avec sur le visage, les traits du silence – et sur les lèvres, le chant de l’incertitude…

 

 

Au cœur de l’instant – surpris par le réenchantement et la transparence des visages posés au bord de l’impénétrable. A avancer les paumes vers la neige oubliée par les fronts penchés sur leur besogne – l’esprit (tout entier) occupé à essayer de percer le secret de la mort et à défroisser les destins pour qu’ils aient l’air moins graves – et moins engoncés dans leurs malheurs…

 

 

Les mots – la terre – le monde – ont la même joie et la même tristesse que le visage. Ce qui est vu et ce qui jaillit de l’âme ont – toujours – la même couleur que ce qui regarde

 

 

Le monde – le ciel – l’univers – aux allures immenses – aux airs si puissants – à la densité si palpable (et si évidente) – ne sont, pourtant, qu’un souffle – qu’un trait dans l’infini et l’éternité – presque rien, en somme…

Un peu d’énergie dans l’espace – un peu de bruit dans le silence – quelque chose d’infime – et d’infiniment passager…

 

 

Rien n’existe – peut-être – sinon ce qui regarde

 

 

Les noms ne donnent aux choses et aux visages qu’un poids incertain – immensément fragile. Un repère – mille repères – pour se donner l’illusion de se frayer un chemin à travers le monde – de construire un itinéraire – et de voyager d’un point à un autre. De vivre une existence, en somme, sans jamais rien remettre en question – ni explorer la possibilité de l’inexistence de tout

 

 

Entre le jour et la nuit – notre front, si peu sage, qui s’avance – apeuré – vers sa fin…

 

 

Tout s’enracine – vainement – dans nos vieilles sphères – capables seulement de nous faire tournoyer dans l’éphémère et l’illusion…

 

 

Et nous voilà – depuis toujours – congestionnés – les pieds lourds et l’âme fragile – si indécis – dans l’apparence du monde – dans cette forme de songe où la boue entrave (semble entraver) – et s’oppose (semble s’opposer) au ciel et à la légèreté…

Liberté incomprise sur cette terre incapable de métamorphose – où le dehors n’est que le prolongement du dedans – et où ce qui semble exister nous fait perdre haleine et patience jusqu’au dernier souffle…

 

 

Rien – moins que rien peut-être – un petit quelque chose dans la certitude du tout – et un fragment, si essentiel, du regard…

Elément du monde et du vide – à parts égales sans doute…

 

 

Un sentier – des signes – pour découvrir l’invisible et l’ineffable – et révéler, peut-être, le destin de l’homme – le destin du monde – et la présence du silence où tout s’enracine…

 

 

L’angle – le point de vue – n’est qu’une aire circonscrite de l’espace qui tente – en vain (bien sûr) – de percevoir le tout…

Il faudrait plutôt (et à la fois) – plonger et s’élever – devenir le réel et s’en extraire – pour être capable de voir pleinement…

 

 

Tout vient, à la fois, retarder le regard et lui offrir sa pleine mesure…

Ainsi avance l’homme de son pas pesant – et le poète à travers ses lignes si chargées – si inutiles – pour aborder le plus simple enfoui – depuis toujours – au-dedans…

 

 

Chants, temps, tombes – précipices, voyages et chimères – les mêmes ombres qui (nous) voilent l’envergure parfaite du bleu – de cet infini que nous croyons connaître et pouvoir approcher – et inapprochable, pourtant, tant que la distance avec le monde et notre visage n’aura été franchie…

 

 

Des survivants timides à l’ombre passagère qui piétinent – fidèles à leur inaptitude. Et qui tournent – et qui tournent – en imaginant pouvoir creuser un passage – une ouverture – un chemin – dans leur sillon. Voyage vers la mort – simplement – inexorable…

 

 

Pierres, tombes et champs du jour. Quelques pas – et quelques miettes – éparses – tombées après notre passage. Errances, gouffres et souffrances. Et la petite ritournelle des pas – et la petite ritournelle des mains – et l’espoir (si vain) de l’esprit – rampants – tremblants – au milieu des piétinements et des souffles qui ne font que froisser un peu d’air…

 

 

Comme un vol autour du jour – au-dessus des visages et des tombes couverts de ciel – les yeux ravis et l’âme silencieuse. Ainsi recommencent – chaque matin – la joie et l’incertitude…

 

 

Sous la lampe – cette soif angoissée qui se jette sur la page. Ecrire comme si l’on offrait sa vie au silence. A noter, chaque jour, mille fragments du monde – mille fragments du réel – mille fragments du voyage – qui traversent – en un éclair – nos gouffres intérieurs

 

 

Tout se déplace – se superpose et s’emmêle. Et nos jours – progressivement – ressemblent aux murs – à la nuit – à l’eau qui coule – à tous les visages – aux failles où se glissent (presque) toutes les âmes en attendant la fin des hostilités. Et à cette lumière à la verticale des carrefours qui illumine, peu à peu, nos pages…

 

 

Aux côtés du soleil – à l’ombre de l’expérience humaine – sous les passions et les étreintes frelatées – dénaturées par trop d’images – ce qui crisse sous les pas – les paumes écorchées par les chutes successives. Et l’Amour qui, un jour, offre aux âmes leur alphabet et un peu de silence pour transformer le désir en ardeur sans finalité

 

 

A courir – à monter – là où les yeux ne sont plus que larmes et rêves brisés. Là où la mort – toujours active – a amputé tout élan vers le moindre passage – vers le moindre salut. A vivre sans croire. A patauger dans la boue. A se laisser dévorer par ce qui, en nous, cherche à s’inscrire. Abandonné là par tous les hommes – abandonné là par tous les Dieux – comme si le silence suffisait à nous rejoindre…

 

 

Quelle est la source des rêves et des élans qui nous portent à vivre et à croire – à traverser les tourments du monde et les troubles de l’âme… Quel est le visage de cette aube qui nous offre le courage et l’obstination de persévérer malgré les tempêtes et les mutilations – malgré les déchirures et le poids des Autres qui confinent nos gestes au mimétisme et à la servitude…

 

 

Rien – que le prolongement de l’errance et de cette ardeur au milieu de tout – au milieu de ces amoncellements apparents – et si fantomatiques pourtant. Des âmes et des visages couchés sur le sable – tremblants – rampant au milieu d’un désert où le désir et le sang ne sont qu’un prétexte à la poursuite du voyage…

 

 

A devenir moins que la métamorphose – à peine un chemin – à peine un visage – un tournant – une infime inflexion dans le destin…

 

 

Ni plus haut, ni plus droit, ni meilleur. Une disparition sous l’aire de l’angoisse et de la soif…

 

 

Le noir – et une nostalgie – à convertir en parenthèse – en interruption peut-être…

Et au creux de l’écho – déjà – tout le silence à venir…

 

 

Tout s’épaissit sur la terre comme tout s’écoule au-dedans. Ne rien figer – laisser l’âme gémir et le silence arriver…

 

 

En écho – le chant à travers les vents, la source et le sommeil. Dans ce qui donne au sang son ardeur et au silence sa plénitude…

 

 

Tout se perd – et, néanmoins, tout demeure. Il suffit d’un regard attentif qui sache percer l’apparence des départs…

 

 

A prédire – parfois – le pire – pour laisser au meilleur une chance – infime – éventuelle – de se réaliser…

 

 

Ce fut la marche – puis l’abîme et l’hiver. Ce fut la faim et la soif – (médiocrement) assouvies par les mains et les yeux des hommes. Ce fut l’errance et la fouille obstinée. Ce fut la tristesse et le froid. La défaite et la solitude implacable. A endurer la nuit pendant mille jours – pendant mille siècles – avant de pouvoir goûter à l’avènement du jour – et au silence arraché à la mort et à l’infortune…

 

 

A rire – si souvent – des jeux et des songes – et de ce si grand sérieux des hommes à ignorer le plus essentiel…

 

 

Léger – immense et fulgurant – ce bleu – autant que fut pesante – longue et harassante – la marche…

 

 

A héberger depuis si longtemps ce que le cœur a toujours évincé… Mais pourquoi l’ombre nous semble-t-elle – aujourd’hui – plus réelle et plus vaste qu’autrefois…

 

 

Quelque chose bat encore dans notre poitrine en perdition. Est-ce de la rage, de l’impuissance ou de l’espoir ? Un parfum éternel peut-être… Une odeur de défaite aux relents d’autrefois… Un monde sans âme – sans nom – sans visage – où toutes les frontières demeureront – à jamais – ouvertes et franchissables…

 

 

A revenir – toujours – avec ce pas si maladroit – comme si l’oubli était la marque – et la première certitude – des revenants…

 

 

Tout vibre – quelques instants – lève les yeux au ciel ou scrute l’horizon – en traînant les pieds sur la terre. Et tout se courbe bientôt pour retomber dans le trou qui l’a vu naître. Ainsi passent les vies – ainsi passent les âmes – qui, parfois, parviennent à se retrouver – d’impasse en porte apparente – de perte en repos – jusqu’à tout arracher – jusqu’aux mille petits riens auxquels nous sommes (encore) attachés…

 

 

Vivre jusqu’à l’usure – et, parfois, jusqu’à l’effacement – au milieu de tous ces ravages – au milieu de tous ces désastres – qui peinent – presque toujours – l’âme – et immobilisent – si souvent – les pas. En nous confinant pendant mille ans – pendant mille siècles – à une attente vague – imprécise – indéterminée – où l’on ignore la suite offerte au destin – et s’il nous sera possible, un jour, de franchir ces frontières pour échapper à toutes ces abominations…

 

 

A défier le temps comme un soleil – comme une ligne de démarcation – inutiles. A saisir ce qui traverse cette faim si fébrile. Des bruits, des visages et des bouts de ciel. A amasser mille petites choses – si funestes – si futiles. A jouer et à chercher dans la poussière. A récolter – toujours – plus que nécessaire. A marcher ainsi – tout au long de son existence – ivre et hagard – la démarche si pesante et malhabile – vers la mort…

Une existence entière à brasser de l’air – à essayer de jouir de ce bref passage – et à faire durer ou revenir ce qui – toujours – ce qui – sans cesse – s’efface et recommence…

 

 

Une fenêtre dans la fenêtre pour découvrir ce qui se cache au cœur du réel – et cet infini derrière – imperceptible par les yeux…

 

 

A tourner – comme les bêtes – dans notre cercle de poussière – à attendre – à rêver – et à assouvir sa faim – sans jamais pouvoir déjouer – ni défaire – les fils (si emmêlés) des destins…

 

 

A s’endurcir – comme si les plaies pouvaient disparaître. Et tous ces bourrelets de chair – à présent – fortifiés – comme cuirassés – dont nous ne savons plus nous défaire…

 

 

L’heure semble si grave en ce dernier lieu – en ces terres de pauvre répit. A s’attarder (encore un peu) pour vérifier – de nos propres yeux – ce que l’âme avait deviné depuis si longtemps…

 

 

A s’enfoncer dans le doute – dans l’indécision et les conjectures. A gravir la pente, les pierres et les éboulis sur lesquels aucune trace ne peut subsister…

Ivre – agissant et achevé. Et cette zone à franchir où l’herbe et le ciel ne forment plus qu’une seule terre à arpenter – et où l’âme est la seule lumière pour échapper à la nuit…

 

 

A rire – si incertain – sur le sable où les visages se sont réunis pour oublier la mort – et résister à la solitude et à l’ennui…

 

 

Tant de chemins dont la fin – toujours – fait franchir le même abîme – pour découvrir – au-dedans – le seul lieu possible – le seul lieu habitable. Ce qui demeure – une fois percées l’illusion et toutes les chimères du voyage…

 

 

Pierres, rives et distance. Et le même élan – et la même hâte – à tout franchir pour rejoindre l’origine du monde et de la multitude – la source de tous les visages et de tous les destins – cette aire – si précieuse – où jaillit tout ce qui vibre et respire…

 

 

Fêtes journalières où la beauté est invitée – et où la liberté délivre nos mains ligotées – et nos âmes emmaillotées dans les jeux et la terreur…

Fêtes et adieux – fêtes et abandons. Ce qui s’entrouvre au-delà des limites humaines. Ce qui grandit quel que soit l’âge. A moitié enseveli encore sous les rêves. Tout ce qui résiste – tout ce qui s’acharne et s’obstine – malgré – partout – la prépondérance du sommeil…

 

 

Des cercles, des yeux, des ailes. A califourchon sur l’ivresse des vivants. Et la main haut – déjà – à la limite du ciel qui traverse le gué où les Autres s’attardent, sans doute, trop longtemps…

 

 

A veiller sans raison comme d’autres s’assoupissent en attendant la mort – les doigts et l’âme – nus – tendus vers le silence comme d’autres se recroquevillent sur les mille petits trésors volés au monde et à la terre…

 

 

A voir le jour là où la nuit est, peut-être, la plus profonde…

 

 

A graver, chaque jour, quelques signes dans la poussière pour inviter les pas à franchir le rêve où le monde est endormi…

 

 

Des pas, des pages et des chemins. Un peu de silence – un peu de jour et de lumière – pour ne pas (trop) désespérer de l’homme…

 

 

A contre-courant du mensonge – là où l’illusion n’est plus possible – ni vivable, ni recevable – sur cette rive que si peu parviennent à atteindre – faute de nécessité…

 

 

A vivre – et à rire – comme si la mort n’existait pas – comme si le questionnement et la gravité étaient réservés aux mal-lotis – aux âmes en déroute privées de circonstances heureuses…

 

 

Des êtres et des choses. Tout un monde de visages et de façades encerclés par les murs façonnés par le regard – prisonnier, lui-même, de son propre labyrinthe. A choisir le rêve, l’espoir, la magie et la prière pour trouver une issue au milieu de la chair, des ruines et des hostilités…

 

 

Une danse au milieu des étoiles pour rappeler à la lumière que nous avons besoin d’elle pour la rejoindre…

 

 

Ne pas imiter – respirer de son souffle singulier – en toute chose – à travers nos gestes – à travers notre parole – être celui que tout nous destine à être. Ni plus, ni moins qu’un autre – mais si juste – et toujours plus juste, en vérité – pourvu qu’on lui laisse assez d’air – et la liberté nécessaire – pour être (pleinement) lui-même face au monde, aux visages et aux circonstances…

 

 

Entre l’oubli et la métamorphose – au milieu de la poussière – cet enchaînement de gestes soumis au désir et à l’ambition. Insensibles au silence – insensibles au soleil. A l’égal de ces armées de visages sans âme qui marchent – impitoyablement – sur le monde…

 

 

Squelette déjà sous la peau bientôt pourrissante – aux gestes insensés – aux paroles inutiles – à l’attention restreinte – comme amputé par la faim – par cette avidité du vivant soumis à la chair – et presque entièrement orienté vers son assouvissement. Comme un monstre affamé – à l’insatiable appétit – mutilé et se mutilant sans cesse pour rassasier ses instincts de bête…

 

 

A passer la tête – le bras – toute son existence – dans le même trou. A tourner en rond dans la même anfractuosité par crainte de percer les murs – et de pousser l’investigation au-delà des limites et des interdits érigés par le monde…

 

 

Attente encore – attente toujours – comme si le temps avait vocation à nous libérer – et à nous aider à résoudre le mystère…

 

 

On écrit aisément dans la démesure – la parole (tout entière) vouée à l’illimité. A l’inverse de notre vie apparente – de notre espace quotidien et de nos gestes d’habitude – coincés, en quelque sorte, dans l’exiguïté et la récurrence…

Mais à y regarder de plus près, l’existence et l’écriture se ressemblent – et se rassemblent même – au cœur de ce feu et de ce silence – immenses – imperceptibles – incompris par la (très) grande majorité des yeux…

La page est l’espace où tout s’ouvre – à l’égal du silence dans notre vie – cette aire infinie où réside l’esprit en toutes circonstances…

 

 

Sans attente – sans servitude – et sans autre utilité que celle qui s’offre discrètement – circonstanciellement – presque en catimini – lorsque le regard et les gestes deviennent nécessaires à la survie de l’Autre – à la survie du monde…

 

 

Dans la rareté des rencontres – notre tête se redresse – s’embrase – s’affaisse – consent – malgré nos mains résolument instinctives – mêlées encore au sang, aux combats et aux épreuves – et malgré cet entrelacement du ciel et du feu au fond de notre âme – presque entièrement – consentante…

 

 

Ni fil, ni pont. La même rive où tombe la neige – où s’effacent les pas et les traces – et où l’encre n’est qu’une manière d’écarter – provisoirement – le temps et la mort – toute forme de menace…

 

 

Aucun artifice – aucune échappatoire possible – avec la vie – avec la mort – lorsque nous leur faisons face – avec honnêteté…

 

 

Tout change – les visages et les couleurs passent et se fanent. Et sous les traits demeurent la même espérance et la même âme apeurée…

Ni valise, ni récit. Le même voyage – presque toujours – initiatique…

 

 

A faire glisser mille mots sur la vie – sur le monde – et dans la tête des hommes peut-être – comme si le silence pouvait nous être ôté – comme si le silence ne pouvait tout résoudre – comme si le sentiment de complétude était perfectible…

 

 

Au bord du vide – au bord du blanc – toujours…

Un œil – seul – au milieu de la neige…

Si distrait devant ce qui bouge – devant ce qui respire – comme si nous étions encore amputés de l’essentiel…

 

 

Ni pose, ni présage. Pas même un récit. Le plus nu. Et le plus essentiel. Le mystère et la fulgurance de ce qui se découvre et se révèle…

 

 

Apparitions – incomplètes – imparfaites – croient-elles. A devenir – presque toujours – ce qu’offre (si chichement) le futur. Les années comme un passage où, un jour, tout s’arrête – où, un jour, tout prend fin au cœur de l’impasse. Un vol, un trait – mille traits – et une jonction pour imaginer possible l’extraction du trou. De l’ardeur et de la fureur – et toujours – ici et là – le déclin – l’état nécessaire au franchissement des frontières – au franchissement du limité. L’œuvre de l’Amour et de l’écartèlement qui s’achève avec les deux poings liés sur ce qui s’ouvre et s’efface. Et le silence à portée d’âme…

Et un jour – cette mince couche de neige qui recouvre le monde et les yeux…

 

 

On avance en dépit de tout ce qui s’annonce – en dépit de la boue – fermement attiré par ce bleu solitaire au centre de la violence – espérant toujours moins des mains et de la chance que du jour et du silence…

 

 

Attente et fatigue – et tout ce sable dans la main – et au fond de l’âme – dont il faut se défaire. Seau, pelle et doigts convoyeurs d’un autre âge – d’un autre temps – où l’immensité n’avait de rivale…

 

 

Tout s’empare, se défait et s’efface. Avec le rire et la joie rassemblés en ce lieu sans appui – sans dérive – où rien ne peut s’inventer – ni même jaillir – sans le consentement (total) du silence…

 

 

Il y a toujours une route plus proche ou plus éloignée que la nôtre qui mène vers ce lieu – quelque part – où l’indifférence et l’aveuglement sont sublimés pour un monde moins mensonger – et pour une fraternité plus vivante…

 

 

Tout est moite – et prêt à l’étreinte – jusqu’à la main du silence…

 

 

Au seuil du jour – le même appel et la même torture. Cette hésitation (permanente) entre le passé – cette forme de détention (douloureuse certes mais familière) – et l’incertitude et l’inconnu – les dimensions, sans doute, les plus effrayantes de notre existence

 

 

Un horizon replié entre le feu et l’infini. La démesure des vagues et l’étroitesse des destins qui filent à toute allure sur leur chemin de pierre – fragiles – si précaires – si dérisoires face à la puissance de la mort – face à l’envergure du monde et du silence…

 

 

Nu – à présent – comme l’était le corps à la naissance – et comme le sera l’âme à l’instant de la mort…

 

 

Des fragments de vies, de mains et de visages. L’être – dépossédé – dispersé en mille éclats – comme le regard, le rire et le langage – sur cette terre où tout se dissimule (et se dérobe) sous le noir et la confusion…

 

 

Tout – sans cesse – est remplacé. Et le jour viendra où nous serons nus – sans yeux – sans appui – sans témoin – au cœur de ce qui ne peut se substituer…

 

 

Un exil – certes – un exil peut-être – mais peuplé de livres, de bêtes, d’Amour et de silence. Et habité – comme il se doit – loin des foules, de l’ignorance et de l’hypocrisie. Laissant – toujours – l’ardeur des pas et de la parole s’exalter hors du mensonge…

 

 

A guetter – sans impatience – ce qui vient comme les larmes des hommes cernés par la misère et la multitude…

 

 

En définitive, rien n’est nécessaire dans ce grand cirque – dans ce fatras – au milieu de cet amas de chair et de paroles – excepté, peut-être, notre façon de nous y tenir ; présence – présence encore – présence toujours – partout – là où règnent le silence et les élans…

 

 

Tout – sans cesse – se balance au milieu de tout – au milieu de n’importe quoi. Et, au fil du temps, tout se cabre – s’étire – s’étend et s’efface à mesure des pas. Et ne restera bientôt que cet œil obstiné qu’il (nous) faudra transformer en perchoir – au-dessus des routes et des voyages – au-dessus des têtes et des déséquilibres apparents…

 

 

A vouer au sang et aux semences un culte millénaire – un culte imbécile – un culte inutile sauf pour survivre misérablement – sans se demander – jamais – où se dissimulent la vraie vie et l’esprit véritable – doués d’une ardeur et d’un silence incorruptibles – capables (simultanément) de célébrer et d’anéantir tout ce qui se fait, si naturellement, partiel, incomplet et provisoire…

 

 

Prison en tête – cette traversée triste des hémisphères – à se heurter – partout – aux vents comme si l’aube pouvait s’offrir à nos efforts et à nos résistances…

 

 

Le plus inassouvi de l’hiver. Ce qui reste là – sans bruit – au-dedans – comme une attente inexprimée – un repos – un retrait qui pourrait passer pour une somnolence mais qui est, en vérité, une attention assidue à tout ce qui respire et fleurit…

 

 

A trop vouloir dire, on en oublie la vie – et on en oublie l’être – ce qui compte infiniment plus que le langage, l’écriture et le poème…

 

 

Rien ne s’écarte véritablement. Tout nous revient – simplement – moins tremblant et plus assagi…

 

 

Un jour – peut-être – serons-nous cette lumière – écrite en lettres capitales – sur les vieux murs de l’âme. Le silence parfait au milieu du monde…

 

 

Tout ce qui nous arrive n’est que le signe des Dieux – de leur volonté posée entre le destin et l’imaginaire. Cette fureur insensée qui agrandit l’ombre autant que l’ouverture possible. L’inauguration du voyage. Les premiers pas, en quelque sorte, vers cet espace hors du monde et du temps – affranchi de toute splendeur et tout déclin – dont nos âmes sont les malhabiles balbutiements…

 

 

Tout a l’allure du passage. Entre soif et désarroi…

 

 

Cœur assoupi et âme sauvage que les miroirs encerclent et que l’indifférence écorche – pour révéler, au fond des blessures, l’Amour que rien ni personne ne peut entacher…

 

 

Ecriture de solitaire – qui prend sa source sous la surface du monde – au fond de l’âme peut-être – et qui cherche la lumière – la clarté qui illuminera les lignes, le monde et les visages…

 

 

Tout demeure – et reste indemne – la rive passée ; le souffle – la soif – l’âme blessée – la main des Autres – la solitude ; mais le désir et la mémoire se sont effacés – comme s’ils avaient perdu leur force et leur emprise. Ne reste plus que ce regard accompli par l’Amour – empli de joie et d’innocence…

 

 

Ce qui ronge au-dedans – comme une aire dévastée par le feu. Ce qui (nous) hante bien davantage que le monde et le temps – la présence, en nous, de l’invisible…

 

 

A trop devenir, on en oublie le silence et la cendre qui ont, peu à peu, recouvert le monde, les vivants et les restes des morts que nous avons enterrés. Les mains pleines de rêves – et l’âme encore si pleine d’espoir de retrouver les visages disparus – et cette contrée si libre – hors de toute convention – sous la langue – et cet Amour qui danse, en secret, dans tous nos pas fébriles…

 

 

Convoqué(s) par le monde sur ce rivage où le sommeil et la nuit seront – à jamais – les seuls hôtes – et les seuls invités. Bout(s) d’eux-mêmes – fragment(s) de cette obscurité – partout – prépondérante et triomphale…

 

 

L’intime vécu transposé, peu à peu, en expérience universelle. En lignes denses – nerveuses – chargées de matière et de silence – comme un cri tantôt de joie, tantôt de révolte contre ce qui nous a ensemencés – presque aveuglément – dans le noir…

Leurre et ligne de fuite pour qu’éclate, un jour, le dénuement le plus complet…

 

Publicité
Publicité
Publicité