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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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© Les carnets métaphysiques & spirituels

28 février 2019

Carnet n°177 Cœur blessé, cœur ouvert, cœur vivant

– la beauté de la tristesse, du tragique et du recommencement –

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

A genoux dans la neige – au cœur du désert – comme ces moines aux joues rouges, le front penché sur la terre – et ces mendiants qui tendent la main à l’inconnu – contraints de vivre au milieu du froid et de l’absence…

Couverts de pluie, de sable et de chants – l’âme et la peau encore si primitives. Emergeant – à peine – de la glaise. Et le pas toujours plongé dans la nuit…

Là où le jour et le noir se rencontrent. Là où vivre pénètre le souffle et la chair. Là où s’expérimente le cœur fragile – le cœur ouvert – le cœur vivant… 

 

 

Avec nous, peut-être, s’éteindra le reste – à moins, bien sûr, que nous ne soyons déjà mort…

 

 

Pétales disparates d’une même fleur aux allures changeantes et à l’âme profonde – constante – immuable – inimaginable…

 

 

L’origine – le principe premier – veille sur nos actes – leurs implications et leur écho – le juste retour à nos oreilles pour que l’âme comprenne et puisse tendre vers les vertus cardinales

 

 

Ce qui brûle – et se consume – n’a encore jamais vu – ni jamais rencontré (bien sûr) – le feu premier – la flamme originelle – inaltérable…

 

 

Ce qui s’engloutit – et se digère (imparfaitement, le plus souvent) – n’est ni l’ailleurs – ni le plus haut – ni le plus loin ; c’est l’ordinaire – le plus juste d’aujourd’hui – le vrai sans masque – l’impossible à réaliser…

 

 

Sans cesse, nous narguons ce qui nous effraye sans oser y plonger l’âme et la chair. Nous jouons ainsi les bravaches jusqu’à ce que la vie – dans son immense sagesse et pour satisfaire, sans doute, son goût pour la vérité – nous y jette tout entier(s) – l’esprit attaché à une grosse pierre…

 

 

Tout est trop faible, en nous, pour traverser la vie et le monde – pour traverser le désespoir et la mort. Tout nous semble si insupportable – et, pourtant, nous sommes encore vivants – et contraints de vivre le cœur plus ouvert – l’âme plus sensible – et la main toujours plus démunie…

Silhouette sombre et fragile – percluse et aveuglée – allant cahin-caha – au cœur – toujours – du plus incertain…

 

 

Derrière la jubilation, il y a le noir. Et derrière le noir, la jubilation. Entre l’apparence et la profondeur. Ce qui fait que le rire est possible dans la nuit – et la nuit possible dans le rire…

Autour – nous ne savons pas – un étrange mélange d’ombre et de gaieté sans doute…

 

 

Ce goût de soi – en l’Autre – perdu. L’odeur de la rupture. L’expression d’un manque et d’une fin inexorable…

 

 

L’enfant derrière l’homme. Et la vieillesse bientôt. Et la mort partout. Comme si le dedans et les alentours nous étaient (encore) interdits…

 

 

Angle mort – comme une vie éteinte. Comme une main qui se pose – presque par inadvertance – sur la flamme d’une bougie… A attendre que le désespoir et la douleur impriment leurs exigences. A attendre là où l’heure est un abîme – et le temps, une impasse. A attendre là où la seule consolation est de reconnaître sa méprise – son égarement – et où l’issue est de rester – indéfiniment peut-être – dans l’incertitude et l’inconfort…

 

 

Doigts noirs autour du cou comme si vivre consistait à respirer l’oppression – le manque – la lacune – la défaillance – le parfum inéluctable de la défaite…

 

 

Visage penché sur ce qui aurait pu être. Mains plongées dans l’encre pour offrir à l’âme un peu de consolation et de liberté – un espace d’éploration et d’exploration…

Plus tard – lorsque le feutre aura rejoint le silence (et la joie d’être au monde), nous pourrons alors, peut-être, tourner la page – tourner les pages – et écrire un nouveau livre où toutes les feuilles resteront – à jamais – vierges – blanches – inécrites – inécrivables…

 

 

Tout se penche – et notre main tremble vers l’inconnu (cet inconnu tant redouté). Lignes et voies illimitées pour que l’enfant puisse enfin fermer les yeux – et s’abandonner là où tout semble si paradoxal – presque posé à l’envers. Là où la peur est le seul obstacle pour vivre – et goûter, dans la menace et la contrainte, ce fond incroyable de vérité – ce fond incroyable de liberté…

 

 

L’âme – la vie. Et ce que nous acceptons de tristesse et de solitude pour vivre en paix – en soi – sans l’impérieuse nécessité de la rencontre…

 

 

Pointe de lumière – et cette pluie nocturne – épouvantable. Et l’âme au milieu des gouttes – au milieu des mythes – plongée, malgré elle, dans les larmes et la douleur…

 

 

Ce que nous deviendrons sera bafoué comme ce que nous sommes devenus. Il faudrait se désengager du temps et des exigences du monde ; être au-delà des yeux et des heures. Mourir, peut-être, avant de commencer à vivre (un peu)…

 

 

Ce qui s’empourprait – ce qui s’enflammait – a disparu. Ne restent plus – entre nous – que ces barbelés – et cette haute palissade derrière laquelle nous nous cachons avec nos blessures dans les bras…

 

 

Comme un réveil – une naissance – après un long sommeil…

Et ce sang – partout – sur la terre – est-ce (vraiment) le nôtre…

Et ce soleil dans nos veines qui nous donne cette impatience saura-t-il nous aider à apprivoiser ces restes de nuit – cette douleur si humaine d’être vivant

 

 

A quel ami pourrait-on confier cette douleur de l’âme… Qui serait assez fou – assez sage – pour porter avec nous ce funeste viatique…

 

 

Brisure au goût délicat. Et l’âme qui frissonne. Entre neige et glace – entre terre et magie – sur ces pierres où dansent ensemble l’innocence et la mort…

 

 

Ah ! Que nous aurons pleuré avant de pouvoir retrouver – et revivre – l’enfance

 

 

Derrière la vitre grise. Les petits pas familiers dans le jardin face à la maison. Le repli au-dedans de ce qui a façonné nos peurs et nos remparts…

Quelques siècles sur la même pierre – tantôt à lever la tête au-dessus de l’horizon, tantôt l’âme plongée dans le même désarroi – traître – hostile – inguérissable…

 

 

Ce qui nous aime, peut-être au fond, ne l’avons-nous jamais rencontré…

 

 

J’aimerais une feuille blanche où tout serait écrit – et qu’il faudrait laisser vierge – pleinement innocente – en vivant…

 

 

Temps d’effroi dans cet entre-deux de la douleur et de la joie. Comme si la nuit avait lancé sur nous quelques sortilèges atténués par la beauté du jour…

 

 

Tout est tombé – ne reste plus que ce vieux recours à soi-même – vide – farouche – ralenti par notre peine…

 

 

A la conquête d’un Autre en soi – parti – absent, peut-être, depuis toujours – ou qu’il va falloir extirper d’un long sommeil…

 

 

Nous reviendrons, un jour sans doute, à cette vieille ossature que nous avons – maladroitement – enveloppée de tissus et de croyances – pour lui redonner des traits simples et cette beauté que seule la nudité peut révéler…

 

 

Et cette énigme – partout – incrustée – et qui nous dévisage comme si nous étions le seul mystère à percer – le seul mystère à découvrir…

 

 

A parts égales – entre la mort et l’enfance – entre la folie et la sagesse. En vérité, le destin de tout homme…

 

 

De grands pas bruyants – des larmes et des rires (si dérisoires – si provisoires). Le temps d’ouvrir les yeux – et quelques fenêtres – et il fait déjà froid – et il fait déjà noir…

 

 

Vies et figures – tombes et étoiles – glaciales. Aires et marche au milieu desquelles nous ne prenons jamais le temps de découvrir ce qui nous anime. En lien – seulement – avec quelques souvenirs – l’endroit de la maison, sans doute, le plus éloigné du feu…

 

 

Toute une géographie intérieure à découvrir au fond de tous les drames – et avant si possible (pour les plus chanceux). Pour les autres, il va falloir s’armer de patience et de tendresse au cours de cette longue errance – survivre aux secousses et aux tourbillons – aux mille dévastations successives. Apprendre à devenir son propre explorateur – son propre compagnon de voyage – et, bien sûr, son meilleur ami…

 

 

A genoux dans la neige – au cœur du désert – comme ces moines aux joues rouges, le front penché sur la terre – et ces mendiants qui tendent la main à l’inconnu – contraints de vivre au milieu du froid et de l’absence…

 

 

A flirter partout – à flirter toujours – avec le sommeil, la folie et la mort que nous portons comme des secrets – au milieu de ce grand jardin avec ses arbres, ses pierres et ses visages baignés de mots, d’ivresse et de malheurs. Dans cette poussière et cette douleur de vivre – impartageable (et si partagée pourtant) – avec autant de tendresse que possible – au hasard des solitudes et des rencontres…

 

 

On se lève – comme un défi – une victoire, peut-être, sur la tristesse. L’âme détournée, pour un temps, de l’abîme. Bulle de silence dans le vacarme de la tête et du monde. Oubli des routes et des impératifs. Quelque chose proche de la tendresse – proche de la nature, en nous, redressée…

 

 

Un peu d’air pur hors du marécage. Une route – un arc-en-ciel – au-dessus du vertige – au-dessus des immondices…

La seule ressemblance avec ce que nous fûmes autrefois…

 

 

Un jour entier à découvrir. Un éclat – un écart – entre l’œil et la nuit. Et cette faim de ciel qui soulève les paupières…

 

 

Ce que nul ne remarque ; cet infini et cette meute – en soi – tiraillés. L’Autre sans visage – celui que nous appelons ainsi à défaut de lui attribuer la moindre substantialité. Lui – porteur, pourtant, de ce regard sans hésitation et de ce silence sans malice…

 

 

A bout de souffle – peut-être – comme ces traces sur la page. Ignorés – plongés en soi jusqu’à la suffocation – au cœur de la même confusion que celle qui a initié nos premières lignes – et les mille livres qui ont suivi – comme une longue série de méprises et quelques forfaits. Symptôme de la figure marquante et du manque. Symptôme de l’encombrement et des luttes intestines entre soi et un Autre encore plus mystérieux…

 

 

Peut-être se répète-t-on – en rafales – pour ne pas se destituer et former son propre engorgement. Comme une manière d’oublier et de passer en force…

 

 

Après tant d’images et de visages arrachés – que reste-t-il sous la plaie… Quel souffle nous pousse-t-il donc à de tels ravages…

Le vivant à l’âme nue – et aux nerfs à vif

Ainsi (peut-être) croyons-nous être vivants…

 

 

Tout est fêlé – et les mots mâchés (et remâchés) peinent à recoller ces lambeaux pathétiques. Charpente et ossature (presque entièrement) fissurées…

 

 

Ni âme – ni veille – ni sentinelle. La boue et les lèvres blessées – autant que la bête, en soi, traquée jusque dans ses évidences…

Ni terre – ni figure – ni parole. Une voix solitaire et sans alliance – au seuil – au cœur peut-être – du silence – née de ce pacte mystérieux entre la marche et le désert…

 

 

Seul(s) – à vrai dire – face au monde et à ses mille légendes – devenues nôtres au fil des pas. D’erreur en erreur – d’impasse en impasse – comme si le brouillard, l’aube et la nuit n’étaient que des éléments de l’intériorité…

Un gouffre – un univers – une seule foulée peut-être – entre le sommeil et le jour…

 

 

Passages pour soi. Et un Autre, en nous, encore trop timide pour nous remplacer…

 

 

Nombreuses – comme au premier jour – ces parts d’enfance sans référence. Œuvre tribale – presque familiale – au cœur de notre plus intime humanité. Quelque chose d’inconnu et d’indéfendable qui s’octroie le plus terrible et l’au-delà des fosses communes…

 

 

La main sur la page – tremblante sous la lampe – qui n’ose encore donner au feutre sa pleine mesure – lui offrir une résidence certaine en déroulant un long tapis jusqu’à la jetée et l’océan…

 

 

Vivant – bien sûr – mais pas certain encore d’exister…

Comme le coffre – l’écrin peut-être – d’un Autre – plus vaste – et plus utile que nous-même(s)…

 

 

Danses et naufrages successifs de la multitude tiraillée – engoncée au milieu d’elle-même – où le singulier est confiné – encombré par la quantité et le rassemblement…

 

 

Gavés de temps et d’illusions. Seule manière, pensons-nous, de pouvoir échapper au vide et à la mort. A la souffrance qui – partout – nous encercle…

 

 

Couverts de pluie, de sable et de chants – l’âme et la peau encore si primitives. Emergeant – à peine – de la glaise. Et le pas toujours plongé dans la nuit…

Là où le jour et le noir se rencontrent. Là où vivre pénètre le souffle et la chair. Là où s’expérimente le cœur fragile – le cœur ouvert – le cœur vivant…

 

 

Elément – parcelle – au milieu des fragments du grand puzzle en mouvement – à la reconstitution à la fois impossible et immédiate – où tout s’agence et s’emboîte de la plus parfaite manière…

Matières, émotions, idées, sentiments, gestes, paroles – joints et assemblés en cet espace présent au cœur du monde – au cœur des choses – en surplomb de toutes les formes, de tous les échanges et de tous les mouvements…

 

 

Naître – et renaître sans doute – avec ce qui nous fait mal. Comme un plongeon sans maître dans l’abîme, le temps et le rassemblement des choses. Et la résonance (toujours plus forte) de l’âme dans ce vide sans direction…

 

 

Alphabets horizontaux dédiés à la guerre et au commerce. D’ici à plus tard – d’ici à plus loin – d’ici au meilleur. Avec la langue tournée dans tous les sens pour affiner – et améliorer – la ruse et la persuasion…

Et ce grand froid qui monte dans l’âme. Le vent et mille soleils verticaux au cœur de la plus tragique obscurité. Comme une manière de vivre dans cet espace en deçà – et au-delà – du langage – comme plongés dans ce silence sans nom qu’aucun qualificatif ne peut ni définir, ni révéler…

 

 

Elan vital de la page – réconfortante – réconciliante – profondément tournée vers la nécessité de la lumière…

 

 

En soi – cet Amour de la trace et de l’innocence – de l’expansion et de l’effacement. Et ce tiraillement perpétuel entre ce qui s’impose et ce qui libère…

 

 

Enumération inutile de l’inventaire humain, de l’attirail terrestre et des précarités du vivant…

Rien – en définitive – n’est durablement habitable sinon, peut-être, cet espace d’où tout émerge – et où tout replonge ; à la fois demeure des naissances et cimetière de toutes les choses du monde

 

 

Un peu de mort dans chaque chose pour offrir à ce qui vit – à ce qui existe – une dimension plus précieuse – un autre goût que celui de l’habitude et du rêve…

 

 

A l’envers du monde – et dans l’œil qui se retourne – cette enfance et cette clarté – pour que la main puisse se tendre vers le plus précieux de chaque visage…

 

 

Ce qui devient, sans doute, plus légitime que le monde – les nécessités qui s’imposent – l’élan vital vers ce qui nous anime – vers ce qui nous habite – vers ce que nous sommes

 

 

Ce que l’on devient – ce que l’on semble devenir. Ce qui nous rééduque là où la nuit s’amplifie. Exilé – orphelin depuis toujours – peu à peu perméable à ce qui est gravé secrètement à l’envers du souffle – dans ces profondeurs inexplorées – le mystère qui nous a devancé – le mystère à notre suite…

 

 

A l’écart des cris et des Autres – comme si l’être était un feu solitaire – un lieu secret – le rassemblement (inespéré) de toutes nos parts. Ce qu’il y a, en nous, de plus précieux – de plus secourable ; le silence, l’Amour et le partage…

 

 

Les ténèbres sous le règne des Autres – dans cette lumière contrainte par nos figures trop mimétiques – trop sombres – noircies, sans doute, par tous les défis terrestres…

 

 

A vivre entre la violence et la posture. Reflet d’un terme – d’une finitude sournoise. Destin grimaçant aux possibles obstrués – interdits. Avec ce souffle sans hauteur – où l’altitude ne se conquiert (trop souvent) que par le sang des Autres…

 

 

Nuit d’embrouilles et de faisceaux – sans preuve – et sans autre légitimité que celle de la tentative. Approche et éloignement – de balise en balise – entre le morcellement et la paupière intacte…

 

 

L’écoulement comme une perte – le ruissellement du gris. Jetés ensemble avec ces pierres qui roulent sur toutes les pentes – au milieu des alphabets inutiles. Monde, pièces et sursauts où tout se vit de manière si dense – de manière si mortelle…

 

 

Ce qui, en nous, se cache comme la première étoile – comme le premier signe qui nous édifia. Et les mille armures nécessaires pour protéger, avec nos secrets, le plus précieux qui nous tiraille. Espace d’espérance et d’humanité où la chaleur, la prière et le visage de l’Autre nous rappellent notre insuffisance – et nous condamnent (presque toujours) à l’étrangeté des lèvres et des mains…

 

 

Le cri et l’appel – aussi solitaires que l’âme…

 

 

Tout boite – tout s’ébruite…

Tout nous plonge dans la même plaie – cette vieille déchirure que ravive toute rencontre – toute espérance…

Et ce désir atroce cousu derrière le silence…

 

 

Et le temps qui nous débarque – nous dévore – et nous suit à la trace comme si nous étions une matière à éduquer…

Et cette offense – et ces dégâts – entre ce qui vient et ce qui se pense – entre ce qui se vit et ce qui s’écrit. Une conduite – une chevauchée où le gourdin tient (si souvent) lieu de caresse – où la hargne s’entend à des lieues à la ronde – et où le cœur de l’âme demeurera introuvable tant que l’absence régnera dans nos pas…

Le signe d’un décalage grandissant…

 

 

Murs de peurs et de hontes. Murs d’indélicatesse et de couardise – derrière lesquels s’exerce le plus effrayant sommeil. Comme si la vie jouait – à travers chaque visage – au bâtisseur et au somnambule…

Une marche que seule l’âme peut interrompre. Et mille lieux encore à découvrir – et mille lieux encore où se perdre…

 

 

On a cru aller – se trouver – se résoudre – et nous n’avons fait que nous enfouir plus profondément et ajourner le jour de notre rencontre.

A force de bouger, nous avions imaginé parcourir et traverser ; mais nous n’avons, en réalité, que renforcé l’attente…

 

 

Le morcellement – ce qui s’assombrit – comme si nous ne pouvions échapper à la fracture, au démembrement et à la nuit…

Pensées, poussière et feux de détresse ; les réponses récurrentes à toutes nos tentatives de percée vers le jour – à toutes nos tentatives de percée vers l’éternité…

 

 

Sur terre – encore peut-être – entre l’absence et la mort – au cœur de ces tranchées brunâtres – là où la lumière griffe l’œil et l’âme – et ce qui a survécu au monde, aux visages et aux bras brandis comme des crochets et des massues…

 

 

Au même âge qu’autrefois – étrangement vivant – comme si l’enfance, en nous, s’attardait en refaisant mille fois le tour du même visage pour s’assurer de la consistance du monde, de l’âme et du temps…

 

 

Sous le même ciel – sur la même terre – mais avec ce regard, à présent, chargé de tristesse et de silence – porteur de cette sensibilité des solitaires adossés au vide – au bord du monde – là où la distance entre autrefois et l’inconnu demeure identique et infranchissable…

 

 

Eternité d’une faille – d’un évanouissement où les mots remplacent (maladroitement)l’inattrait du monde – l’indigence des objets et des visages – trop usuels – trop communs – soumis à mille usages – à mille trivialités…

 

 

Vide et clignotement de quelques lueurs vacillantes – chancelantes. Comme un regard intermittent – incapable de déchirer nos vieux restes de monde

Et cette sensibilité comme seule particularité – et unique écho, peut-être, au vide et à la faim…

 

 

Ebloui par le reflet du temps sur l’âme – et cette indécision du vent sur les contreforts de l’automne. Ce que le monde, en nous, a toujours dispersé…

Ce qui demeure dans la composition de nos chimères – quelques taches, en somme, sur l’apparence des choses…

 

 

Tout se devine à notre manière d’inscrire nos gestes dans le monde – reflet d’un regard et d’une sensibilité sur ce qui mérite – toujours – Amour et attention – quels que soient les circonstances et les visages…

 

 

Dans la tension d’un Autre en nous. Au cœur de ce lieu où la flamme et la fratrie deviennent, peu à peu, les bras qui nous manquaient – la chaleur d’un baiser et d’une étreinte sur ce que nous avons enfoui et oublié…

Ce que nous sommes plus durablement que la terre. Ce lien – cet espace – où la désillusion et le désarroi nous offrent – peut-être – le seul privilège…

 

 

Tout nous poursuit jusqu’à l’absence – jusqu’à l’abandon – ce que nous n’avions pas même envisagé dans nos délires les plus extravagants…

Comme une ombre accrochée au dos de tous nos actes…

 

 

L’arrière du visage qui aborde la route à l’envers. Le vide sous le fil suspendu entre le temps et la lumière. L’espoir d’un Amour plus fécond. L’exigence d’un silence aussi blanc que le rêve et l’écume – innocent en quelque sorte – pour accueillir l’illusion du monde – le mensonge de toute histoire – autant que la beauté et l’âpreté des visages…

 

 

Terre d’un autre monde – d’une illusion plus supportable que la rudesse du réel – où l’insouciance peut (enfin) régner dans la proximité du feu – au cœur de la cendre et de la poussière – là où l’espace offre aux âmes et aux visages un intervalle hors du temps – affranchi du désir de l’Autre – un lieu dérisoire au milieu des immondices – coincé entre le silence et la beauté…

 

 

Penché sur cette terre où les yeux regorgent de sang, de chants et de brouillard – faussement lumineux (fallacieusement éclairés). La bouche tordue comme un fruit recouvert d’aube et de poussière…

Et nous voilà à creuser la terre – les mains et l’âme blessées – fragiles – figées dans la nécessité de réduire la distance entre le désir et les miroirs offerts par les yeux du monde. Les horizons, en nous, éparpillés comme si la route et l’errance étaient nos plus précieux atouts – notre seul voyage…

 

 

L’invention – peut-être – de la brûlure et du tremblement. Et cette présence douloureuse entre le soleil et le bord du monde – dans cette vie d’exil – sur ces terres de vents brutaux – insolents – si dévastateurs pour ce qui, en nous, ne cesse de s’agiter et de vouloir comprendre…

 

 

Agenouillés devant les étoiles et les exigences du monde sur ces pierres qui confinent les âmes à la gravité de la matière…

A vouloir repousser la douleur et l’agonie comme si nous étions les maîtres du monde et du temps…

Un cadre – une réalité – éloigné(e) de toute forme d’Amour et de légèreté…

 

 

Ce qui nous brûle et nous accueille – ce qui nous happe et nous rejette – à l’heure la moins favorable – au jour le moins propice – lorsque le froid de l’âme et l’aridité du monde deviennent la seule réalité. En cette saison où l’absence somme l’Amour de demeurer malgré le vide et les atermoiements…

 

 

Ne plus être là – refuser de vivre en ce lieu où l’on nous confine – dans cette promiscuité étouffante avec l’Autre – avec la foule – avec le monde entier – qui nous sourient (qui continuent de nous sourire) mais dont les yeux ne sont tournés que vers leur propre folie…

 

 

Réseaux d’ici – réseaux d’ailleurs – comme mille cercles concentriques qui relient tous les visages – tous les gestes – toutes les âmes – où chacun n’est qu’un dérisoire chaînon…

Nœuds complexes – entremêlés dans la trame – et reliés aux mille cordes des Autres…

 

 

Tout prend des airs atroces – parfaits – terrifiants – hautement mortifères. Entre l’abîme, les miroirs et la mort. Brûlés par les flammes du monde – par cette violence et cette indifférence que nul n’a jamais choisies…

 

 

Voyage entre dégoût et tristesse. Mouillé de pluie et de sang – plongé dans cet étrange délire aux airs de vision – aux airs de perspective – où les sens et la simplicité ont été (presque entièrement) perdus…

 

 

Seul(s) avec ses propres mains à la fois libres et prises en otage par la folie grandissante (et toujours plus complexe et monstrueuse) du monde…

Vie d’exil et d’éloignement où le plus terrible n’a (sans doute) encore été vécu…

 

 

Fils de rien – sans voix – brisé – mille fois vaincu par le hasard, les rencontres et le destin. Sur ce chemin d’obscurité – d’illusion en fausse lumière – de récit en témoignage – d’effarement en effarement – avec, au centre de l’âme, cette tristesse (inavouable) des solitaires et des incompris…

 

 

Errance – toujours – le cœur serré. Entre hier et peut-être – entre avant et la plus tangible incertitude. A marcher entre mille éclats, mille peurs et mille tentations. Entre chant et résistance – adossé au plus bas – et au plus triste peut-être – de la solitude…

Trépignant encore au milieu de quelques restes de rêve…

 

 

Au cœur de l’absence et de la tristesse – dans cet abandon des révoltés que le monde soumet, écrase ou ignore. A peine existant – seul avec cet écho qui nous plonge au fond de la terre…

 

 

A nos pieds – ce buste penché – couvert de bruits et de noir. Cœur vivant – défait – tremblant – comme si nos pas pouvaient déchirer l’impossibilité du ciel…

Un éclat d’obus au fond de la gorge comme si l’hiver avait tout recouvert – et submergé l’âme tout entière…

Yeux d’innocence malgré les haleines du monde – odieuses – fétides – indolentes – et les paupières serrées contre les joues…

 

 

Une terre – un vent – une onde. Quelques foulées timides. L’attente d’un chant – d’un lieu – d’une prière – pour aller moins triste au cœur de ces saisons sans miracle. Rythme lent – sans visage – sans appel – sans élan – comme si l’extase et la mort avaient, à nos yeux, le même attrait…

 

 

Vie sans récompense. Vie sans témoin du conflit qui nous hante. Dans la confusion du jour – à compter les marques dessinées par l’obscurité (toujours plus profonde et mystérieuse) des nuits successives…

Faiblesses mortelles devant l’immensité que nous avons cru effleurer…

Marche énigmatique, peu à peu, convertie en obéissance absolue où le trébuchement et le passage démentent et contrarient (presque toujours) les attentes et l’espérance…

 

 

L’absence – ce reflet du plus loin – de l’au-delà de l’abandon. Source du plus proche – du miracle, en nous, si vivant…

 

 

Joie et parfum nés d’une chute inéluctable – de cette décadence automnale où le rêve et le monde deviennent (infiniment) plus tragiques que la solitude…

 

 

Yeux imprégnés de rythme et de danses où se mêlent l’or et le froid – le fardeau et l’abandon. Jeûne, en quelque sorte, dans le prolongement des exigences extérieures…

 

 

Buste à flanc de falaise – âme close – réifiée – fragmentée. Pas tremblants – comme livrés en offrande – happés par l’ardeur des circonstances. Et ce sable jeté partout comme si le vent était l’allié du monde – jamais le nôtre – jamais celui des figures tristes et rampantes…

 

 

Abîmes partout – qui donnent au noir cette consistance. Et ce langage d’envol – de sursaut – de franchissement peut-être – pour échapper au sol et à la gravité…

 

 

L’obstination du mouvement au cœur du temple. L’immobilité (presque immuable) de l’aurore. Et l’acharnement dérisoire des foulées et des prières pour conjurer le mal, la peur et l’indécision grandissante des vivants. Reflet d’un temps révolu – obsolète – que l’accoutumance cristallise…

L’âme hébétée – trébuchante – inapte à initier le moindre renversement…

 

 

Le plus haut de l’homme à découvrir dans la fange que nous traînons avec nous – à chaque geste – à chaque pas – comme si l’âme conservait intact son mystère enfoui dans nos profondeurs…

 

 

Brûlé là où l’on devient silencieux – en cette heure de fin du monde exaltée par la solitude et l’isolement. Âpre et attentif – la tête posée contre le sol. Le cœur vivant – le sang intact et effervescent. Le souffle ardent comme si l’hospitalité du poème remplaçait l’indifférence du monde – l’absence indéfectible dans les yeux des Autres…

Pages à vif – comme la fraîcheur, en nous, du plus simple. L’âme déchirée entre la chair et l’abîme. Regard tourné vers le plus ample – caché derrière nos amas d’espoirs et de cendres…

A vivre comme si la vie était encore possible. Et à croire encore en la nécessité des destins…

 

 

Que sommes-nous sinon ce poids – cette force fragile – errante – mal agencée au reste – à toutes les vibrations du monde… Un peu d’âme, peut-être, tombée là où tout s’efface – où rien n’a d’importance – où tout tourne, malgré lui, dans le sens des choses, du temps et des étoiles…

 

 

Yeux sur un calvaire – un tertre – un amoncellement inévitable de désirs et de manques…

 

 

Boue, herbes et sang. Pierres mêlées à l’eau et aux pattes des bêtes. Archipel où le moindre vent soumet les gestes, les lèvres et les âmes…

Amoureux d’un en soi qui, trop souvent, prend les couleurs du jour et de la pluie…

 

 

Le temps – toujours – comme un grand tableau noir qui – par impatience – et par oubli des heures peut-être – transforme les désirs et les privilèges. Un souffle – une respiration – sur la sente où errent tous les pas. Une terre où l’arbre gagne toujours en force et en silence. Et un interstice que l’homme défigure (trop souvent) en règne. Le plus détestable à vivre – sans doute – pour les vivants. Au cœur de cette tragédie qui semble impérissable…

 

 

Ce qui germe – ce qui pousse – à l’envers de l’éternité – sur cette terre où règnent le désir et la mémoire…

Ce qui existe – ce qui s’étend – à travers les ronces et la pensée. Là où le vent ressuscite tous les morts…

 

 

Vivre en deçà de la clarté – au fond de l’ombre qui a envahi les yeux. Et cette voix qui résonne dans ces lignes. Temps futile – raison oubliée. Et cette réalité assommante qui soumet les âmes comme si l’enfance n’était qu’un lointain souvenir…

Mains sur les yeux pour cacher l’épaisseur du regard – la tension des gestes et les strates du monde déposées, au fil du temps, derrière les visages…

 

 

Un peu de bruit – quelques sauts – pour s’imaginer vivant – et offrir à l’âme un peu – un semblant – de consistance. Le silence et mille paroles (dérisoires, bien sûr) inscrites, chaque jour, sur la page. Comme une manière d’ajourner la mort – de retarder la conscience de l’agonie – et de fuir, peut-être, le seul lieu de la rencontre…

 

 

Vide – aussi vide – avec que sans – au milieu du monde comme au cœur de soi. Encore trop vert, sans doute, pour goûter le fond de l’âme – et vivre serein – dans la continuelle compagnie du silence…

 

 

Nous avons joué et nous avons ri. Nous avons essayé d’échapper à l’absence – de mille manières. Ici – ailleurs – aujourd’hui – autrefois. D’excès en absorption – de tentative en défaillance – comme un long défi inutile. Happé(s), sans cesse, par le tourbillon insensé des rives – fragiles – malmenées – et souveraines pourtant…

 

 

Des éclats – des partages. Quelques frontières effleurées (et, parfois, franchies). Des doubles qui ne purent s’empêcher de trahir. Des fausses certitudes et des évidences mensongères. Des doutes et des absences. Un amas d’incompréhension. Des impasses et des pentes où nous accompagnait – toujours – la plus grande espérance…

 

 

Nous avons cru percer les murs – élargir l’espace – interrompre la course folle du temps. Nous émerveiller des visages et des élans du monde. Nous satisfaire des failles et des défaillances – de la faim et de l’inassouvissement. Nous avons cru en l’homme et au règne (presque possible) de l’Amour. Nous avons essayé – nous avons prié et accompli (autant que nous en étions capables). En vain – sans doute. En vain – bien sûr. Le vide, la solitude et la mort n’ont jamais vacillé (pas une seule fois). Et notre parole – à présent, n’a plus la force de contredire le silence – ni de témoigner de cet étrange (et douloureux) voyage…

 

 

Désir et souffrance – partout – ceux de vivre et d’aimer – ceux de croire et de bâtir. Marionnettes empêtrées dans la trame des Autres – dans la trame du monde – où tous les fils s’emmêlent jusque dans les tréfonds de la plus parfaite nudité…

 

 

Soif d’éclore. Et ces étoiles abreuvantes. Et ces rêves caressants – presque accessibles. Comme si le monde était une image – un gouffre – une toupie lancée à vive allure sur la crête – entre les pierres et la pensée – entre le silence, le sommeil et l’insomnie…

 

 

Un temps – une issue – une chimère. Le seul terrain où nous puissions vivre en homme, en bête, en arbre – en pitoyable créature terrestre…

 

 

Mille choses et mille manières. Submergé(s) par l’intendance quotidienne – la faim, le désir et la peur – l’occupation de l’espace. Toute la calamité de vivre, en somme…

 

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