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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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© Les carnets métaphysiques & spirituels
3 avril 2019

Carnet n°181 Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

A rebours de toute mesure – là où la faux devient le seul maître du temps…

 

 

De long en large – comme la seule traversée admise – comme si toute pénétration était impossible…

 

 

Une voie au milieu des larmes – au milieu de la pluie – dans le décor désenchanté du monde…

 

 

Une terre – un trou immense – où se déversent tous les corps – la chair pas même putréfiée…

 

 

Entre les plaines solitaires et l'épaisseur du ciel – là où les vivants sont confinés – contraints d’éprouver la misère du monde – quel que soit le chemin emprunté…

 

 

Un visage – un souffle – à la vie, à la mort. Comme une ardeur irrépressible et un besoin de sagesse à venir. Et entre les deux, mille jeux – mille efforts – mille souffrances ; mille détours inévitables, en somme…

 

 

Du bruit – des cris – des plaintes – un peu de gaieté et d'effroi. Des coups – quelques caresses parfois. La vie dans sa plus simple expression – brute – abrupte – triviale. Et rien de plus – le plus souvent…

 

 

Un homme – un visage – un sourire. Et l'âme indemne des transformations du monde et des siècles. Comme une montagne inaltérable – née du premier jour – et si familière, pourtant, de toutes les nuits successives…

 

 

Mille démons dans l'existence qui – parfois – se transmutent sur le papier. A quand la coïncidence parfaite entre la vie, l'âme, le visage et la page…

 

 

Rien que soi au milieu de tout. Et rien que le tout au-dedans de soi. Et, à chaque fois, la vie qui va avec…

 

 

A petits pas – toujours – d'une blancheur à l'autre – avec, parfois, un peu de neige entre les deux…

 

 

Entre cellule et cabine – et – toujours – mille voyages possibles…

 

 

Vie du plus proche et du plus lointain – réunis sur la route – et si irréconciliables dans la sédentarité. Trop plongé, peut-être, dans la somnolence et l'automatisme. Au cœur de l’inertie et de l’effervescence quotidiennes…

 

 

Une âme face à son destin. Entre regard et silence. Peut-être le plus admirable de l'homme

 

 

A demi-mot – à demi-pas – mais dans sa pleine mesure

 

 

Comme une frontière – une porte noire – que l'on aurait transformée en passage – puis, en aire de joie…

 

 

La pierre et la montagne. La vague et l'océan. Une fleur – un astre – parmi leurs congénères. Quelque chose entre Dieu et la matière…

 

 

La pierre a enseveli la langue. Et Dieu, à présent, contraint au silence – après avoir créé le Verbe – et tant espéré de lui…

 

 

Tant de certitudes chez l'homme. Et cette vérité incertaine – protéiforme – insaisissable – que quelques-uns cherchent à tâtons…

 

 

Tout se construit – et se réinvente – sur le socle des siècles. En notre ère – des milliers d'années d'histoire…

 

 

Tout s'oppose à tout comme rien ne s'oppose à rien. Le monde joue – simplement. Et à travers nos jeux, Dieu offre sa grâce, sa puissance et son Amour que nous ne pouvons nous empêcher de convertir (à notre insu, bien sûr) en laideur, en violence et en désir…

 

 

Intensité, densité et profondeur de l'instant vécu – avec un regard simple – une présence nue – une attention alerte et désintéressée – sur toutes les nuances – toutes les subtilités – offertes par les mille mouvements simultanés du monde et de la vie…

 

 

Visage penché vers on ne sait quoi – un silence indéfinissable (en soi) peut-être – un espace incertain – porteur d’une sensibilité plus vive – et plus pénétrante – que la torpeur d'autrefois…

 

 

A jouir d'une présence (presque) impénétrable qui irradie – depuis son centre – vers la périphérie de l'âme – transperçant simultanément toutes les dimensions du réel…

Et à travers ce prisme – à travers ces lignes – la solitude qui magnifie le monde – et laisse le silence tout embraser

 

 

A creuser l'âme comme nous avons sillonné le monde. A demeurer là – immobile – comme nous avons arpenté la vie. Le silence éveillé – partout – au fond de l'esprit comme à la surface des pierres…

Le sacre, en quelque sorte, de l'invisible et de l'effacement…

 

 

Passage à gué sur l'autre rive posée au-dedans de celle où nous avons toujours vécu – éclairant d'une autre lumière toutes les perspectives…

 

 

Rêche – comme une peau endurcie par la route et les rencontres – par les mille chemins et les mille visages de la terre. Chair craquelée par tous les coups du sort. Mais l'âme tendre – si tendre au-dedans – amoureuse autant du monde que du silence…

 

 

Destin défait par les circonstances. L'air de rien – de moins que rien. L'allure d'un clochard – d'un vagabond aux ongles noirs et aux vêtements défraîchis. Mais le cœur ouvert – si ouvert que l'âme est visible du dehors…

 

 

La vie – le monde – et leurs ondulations magiques. Et cet élan de l'âme vers le tout – vers l’essentiel – ce presque rien au-dedans des choses et des visages…

 

 

Tout – très souvent – débute dans l'entrain et la joie. Et s'achève – presque toujours – dans la douleur et l'accablement. Le défi ne serait-il donc pas d'aller au-delà des humeurs et des circonstances…

 

 

Tournant d'un autre genre où le virage s'exécute au-dedans – et où la perspective jaillit de l'intérieur – pour éclairer toutes les routes (et tous les paysages) du monde…

 

 

Serrés les uns contre les autres – ces fragments de matière – ces combinaisons échangeantes – et incessamment transformées…

Rêve d'un seul corps unifié protecteur respectueux des mille vagues simultanées qui le traversent des élans de beauté et d'harmonie comme des élans de destruction et de folie enfantés gouvernés et accueillis – par le même silence…

Et ces yeux tous ces yeux toujours aussi étonnés d'être jetés là ensemble pêle-mêle dans cet effroyable (et douloureux) chaos…

 

 

Ordre et séparation – mille frontières – là où tout est mélange et entremêlement – juste et joyeux bordel. Voilà comment l'homme – et la raison humaine – s'opposent trivialement – et de mille manières – à la vie et au vivant…

 

 

D'où vient ce qui nous traverse – et ce que nous traversons… Quels liens invisibles n'avons-nous donc pas (encore) perçus pour – à ce point – ne rien comprendre à la structure (fondamentale) du réel

 

 

Lorsque l'élan naît de l'âme – le pas, le geste et la parole deviennent – profondément – et naturellement – justes…

 

 

Mille mouvements dans le vide. Le noir de tous les abîmes. Et le feu – et l'ardeur – de toutes les horizontalités…

Evanescences dans l'éternité. Crépitements dans le silence. Ondulations dérisoires dans l'immobilité…

 

 

Eclosion, expansion, mûrissement et disparition. Les grands cycles de l'Existant – que connaissent tous les élans – tous les phénomènes…

 

 

L'ombre toujours plus grande que notre silhouette et notre pas…

 

 

Ces élans du vivant que rien ne peut réprimer. Mouvements irrépressibles générés (presque) sans raison – comme mille jeux – mille instincts – mille désirs – mille appels – dans le silence – révélant simplement – la nature fondamentalement énergétique du monde…

 

 

Jeux de parure et de pouvoir. Postures sans conséquence verticale. Simples agissements de ceux qui donnent corps et substance à l'horizontalité des visages et des territoires…

Conduite inscrite dans les gènes presque jusqu’au fond des âmes perpétuée au nom des pères et des traditions pour entretenir le grand cirque – le vaste drame – l’incroyable comédie – du monde – au fil des générations…

 

 

Plus qu'un livre – plus que des mots et des pages. Une âme offerte – un fragment de tout et de l'esprit – précieux par ce qu'il éveille en nous ; un écho – une résonance peut-être – dans l’espace vertical des profondeurs…

Un modeste et inestimable présent. Une forme de spicilège où l'âme humaine et le monde nous sont contés sans pudeur, ni faux-semblant…

 

 

Tout n'est que vide et route – désespérance de l'âme – jusqu'au soleil révélé qui s'étend depuis l'origine jusqu'aux extrémités de l'espace…

 

 

L'attente et la chute – des visages et des âmes – et mille manières de remplir le vide et le temps jusqu'au dernier jour. Les petites liesses du monde. Le bonheur des simples – entre sommeil et engourdissement…

 

 

La matière et la proximité des visages. Les mains et la tête plongées au cœur… Comme manière imposée de vivre ce que nous avons toujours obstinément refusé – évité – détesté…

 

 

Il n'y a plus que le geste pour vivre – et offrir à l'être toute son envergure. Le reste – tout le reste – n'est qu'habitudes et nécessités contingentes. Et qu'importe le prosaïsme imposé – pourvu que la vie – la vie entière – soit vécue sans la moindre exigence de l'âme – avec la nudité et l'innocence requises – l'existence – la globalité de l'existence – peut alors se résumer, elle aussi, au geste – à chaque geste – aux mille gestes extraordinaires que réclame le quotidien humain…

 

 

Aussi vides que le silence et l'espace…

Et, comme eux, nous pouvons prendre toutes les formes et toutes les couleurs du monde pour quelques instants avant de retrouver notre vacuité naturelle – jusqu'aux prochains déguisements – jusqu'aux prochaines transformations – jusqu'aux prochaines circonstances…

 

 

Nous sommes – en vérité – comme mille portes – usinées dans le même bois. Mille seuils ouverts dans l'espace – et reliés entre eux par l’invisible…

 

 

Tout se rencontre – se retire ou s'éternise – sans raison – animé simplement par des souffles invisibles par des nécessités sous-jacentes

 

 

Jamais de posture au détriment de l'être. Jamais de superflu au détriment du nécessaire. Jamais de ruse au détriment de l'Amour…

 

 

Sans doute sommes-nous ce désert transparent – auquel s'offrent, de manière si provisoire, les mille couleurs du monde…

 

 

Ce qui nous refoule – ce qui nous rejette – ce qui nous blâme – ce qui nous abandonne – ne sont que l'invitation du silence à un autrement

 

 

Nous – immobiles – voués aux déchaînements d'un Autre – moins étranger à Dieu qu'à nous-mêmes. Comme une autre manière de vivre les instincts – les forces submergeantes de la terre…

 

 

La vie nous pousse – et, parfois même, nous jette – là où l'équilibre devient (pour nous) possible – à l'exacte place où nous devons être – à l'instant précis où nous sommes. Le reste – tout le reste – n'est que conjectures et commentaires inutiles…

 

 

Il nous faut vivre tout ce qu'il y a à vivre. Il n'y a d'autre secret pour se rejoindre entièrement

 

 

Le jour – immuable – jusqu'à l'extinction du souffle…

 

 

Certains s'aventurent là où d'autres – la plupart – refusent de s'engager par crainte de s’égarer – de se brûler – de disparaître. Et parmi eux, quelques-uns réussissent à franchir le seuil de l’inconnu – à rejoindre l’espace au-delà de l'errance et de la perte…

 

 

Vivre – simultanément – Dieu et l'homme – le ciel, la terre et l'étoile – l'Amour, la montagne et la poussière – le provisoire et l'éternel – le destin de l'homme et l'au-delà de la matière…

 

 

Nous geignons – nous prions et quémandons – alors que tout nous a été offert – depuis le premier jour…

 

 

La furie du monde et des hommes – bras aveugle de l'Amour, en quelque sorte – funestement maladroit…

 

 

Nous croyons traverser la vie et le monde – mais ce sont eux, bien sûr, qui nous traversent. Nous ne sommes que l'aire de tous les passages

Ressentir cet écoulement cette circulation et y consentir (de toute son âme), c'est, en quelque sorte, revenir à son destin originel c'est honorer son envergure véritable c'est devenir (enfin) pleinement ce que nous sommes

 

 

Tout s'achève sans jamais connaître de fin. En vérité, tout se renouvelle – se réinvente – se perpétue – identique et différent – au-delà de toute apparence…

 

 

Le monde – un asile – un refuge obscur. Une terre froide. Une rive fertile – printanière – chauffée et éclairée par une étoile précieuse – indispensable – vitale. De la glaise et des visages. Mille absences – mille perspectives – où l'on devine – trop aisément – l'horizon et les temps à venir…

 

 

Respiration saccadée – sauvage. Poitrine entre ses grilles. Souffle blanc sous la lumière. Entre quatre murs de pierres protégeant – un peu – des vents du dehors et des masques alentour – venus d'un monde lointain – trop étranger(s) pour se montrer hospitalier…

 

 

Une chambre – simple – nue – dépouillée – et l'air alentour. Un peu de terre sous les pieds et sur les mains occupées à leur tâche. Avec le feu et l'envergure d'un Autre dans l'âme et les yeux. Et cette pluie noire qui s'éloigne. Comme si aujourd’hui commençait la grande aventure

 

 

Des mots lancés comme des cailloux – qui tantôt tombent dans la boue – loin de toute habitation – qui tantôt s'écrasent contre les murs et quelques visages – sans distinction – qui tantôt font exploser les petites fenêtres de l'âme…

Mais que sait la main des intentions sous-jacentes… Impuissante toujours à œuvrer dans la même direction. Soumise comme le reste aux vents (intérieurs) nés des contreforts des origines et qui se jettent partout au cœur de tous les possibles

 

 

A voix haute – comme pour se persuader que la solitude est une illusion – un élan – un miracle – le seuil au-delà duquel l'âme n’est plus autorisée à mentir…

 

 

Des pages comme des miettes d'infini. Un fil de mots alignés sur l'invisible qui traverse le monde et les visages…

 

 

Un écheveau de fleurs et de mirages où l'Autre ne serait qu'un miroir – une âme – un visage à aimer…

 

 

Aller là où l'âme s'élance – là où le monde la convie… Aller là où l'âme répugne à s’aventurer – là où le monde l’accable – la violente – la répudie… Ne plus être maître – ne plus se croire maître – ni de sa marche, ni de ses pas…

 

 

Somnoler encore – somnoler parfois – comme une récréation joyeuse. S'octroyer le droit d'être un homme simple – ordinaire – tristement trivial. Et jouir – à la fois – de cette autorisation – de cette inconséquence – et de cette liberté consentie (et comprise). Ne plus décider. Se laisser mener – se laisser porter – par les forces multiples qui nous animent…

 

 

Artisan du gros œuvre de la verticalité – comme un ouvrier qui laisserait aux anges le soin du décor et des finitions…

 

 

Au rythme lent des eaux du jour – peu à peu déversées dans le silence – au cœur même du monde – au cœur même du chaos…

 

 

Comme un ciel – une averse – un sort jeté au trouble – un sourire – une caresse – une avalanche. Cela pourrait être n’importe quoi. Et c’est là qui vous assaille jusqu’à la reddition…

 

 

L’âme prise entre le ciel – l’envergure infinie du ciel – et la demi-mesure du monde, des choses et des visages – toujours limités – toujours indécis – toujours à moitié vides ou à moitié pleins…

 

 

Errances – toujours – autour du même lieu – ni proche – ni lointain – présent nulle part – présent partout…

 

 

Lavé par l’air aveuglant des jours. Au faîte de ce qui rebute. Et cette joie étonnamment grandissante qui l’accompagne…

 

 

Un peu d’air encore – le peu de souffle, peut-être, qu’il nous reste…

 

 

Comme une chapelle au dernier jour du monde. Ruine déjà – vestige peut-être – rescapée sans doute…

 

 

Notre mystère – plus dense que toutes les misérables énigmes du monde…

 

 

Debout – contre l’air ambiant et les farces qui ensorcellent l’esprit. Mais presque agenouillé au-dedans – non par soumission – mais par Amour de ce qui est. Comme ultime résistance à la bêtise et à la violence du monde…

 

 

Les extrémités ne sont que nos limites. Et même l’esprit errant – l’esprit libre – s’y cogne. Nous sommes – par nature – une œuvre restreinte créée par le plus vaste

Nulle issue – en ce monde – il nous faut vivre l’infini à travers la finitude et la restriction

 

 

Le possible et l’irréalisable – voilà peut-être la plus emblématique devise de l’humanité. Le désir et la frustration – le lot commun (et inévitable) de l’homme – de l’esprit humain…

 

 

Tout s’ébruite. Et à ces pauvres révélations, le silence acquiesce – silencieusement

 

 

Tout semble s’éloigner. Mais, en vérité, tout se rapproche dans la distance. L’air devient plus dense – l’âme plus aiguisée – et la solitude plus propice à toute forme de rencontre…

 

 

Aujourd’hui – comme les autres jours – il ne s’est rien passé. Absolument rien. Mais, en définitive, tout est arrivé ; le plus proche nous a été offert. Et c’est avec lui, bien sûr, que toute perspective s’habite – et se réalise…

Seul le plus proche est capable de rapprocher le lointain – et de tout convertir en centre. L’esprit, la vie et le monde deviennent alors une expérience sans limite

 

 

Rien ne peut être foulé – la terre est un rêve. Et le silence la seule rive que peut effleurer le pas…

A demeure où que nous soyons…

 

 

A l’heure du plus simple – où tout est perçu pour ce qu’il est – ni plus – ni moins. L’Amour dans l’âme – l’Amour dans le regard. Et la main ouverte qui se tend ou se rétracte selon les visages et les circonstances…

 

 

Une fenêtre où tout peut basculer – le pire et le meilleur – appréhendés (presque) d’une égale manière…

Rien de décisif – le plus ordinaire. Et pourtant…

Toute l’épaisseur de la terre – soudain – transpercée. Et le ciel si vaste – infiniment ouvert…

 

 

Tout – très haut – comme si l’âme et les jambes avaient subitement grandi…

 

 

L’air et le souffle – ensemble – aussi inséparables que l’âme et l’espace – le monde et le silence. Seul(s) témoin(s) des circonstances…

 

 

Toute distance resserrée jusqu’au point le plus dense. L’univers et ses alentours réduits à une tête d’épingle…

L’éparpillement recentré – comme si les vents rejoignaient l’air – et les vagues l’océan…

Et le vivant chahuté – et chahutant – sur un fil tendu entre les deux extrémités de l’infini…

 

 

Le monde – vacarme vacant – bruit sans conséquence – onde, à peine, dans le silence…

 

 

Tout s’étend sur nous – âmes, choses et visages – tenus par la main d’un Dieu tendre et attentif…

 

 

Nu – à même les pierres – aux pieds de tous les hommes. Et ce regard si tendre sur les arbres et les bêtes. A genoux – les yeux baignés de larmes – face au ciel qui a anéanti tous les horizons…

Les murs remplacés par l’infini. Les instincts par l’âme. Et les yeux par le regard…

 

 

Tant d’angoisse et de déchirures. Tant de siècles et de chemins explorés – mille fois arpentés – pour parvenir à cette déconcertante simplicité

 

 

Tout commence par l’inachèvement. La suite est offerte en vivant… avec, parfois, l’offrande du plus précieux ; le goût de la complétude malgré l’impossibilité de la fin et la succession des nuits…

 

 

Une âme nue – une feuille blanche. L’infini et toutes les possibilités du monde. Comme une manière – presque inespérée – de renaître à la vie après ces longs siècles d’agonie…

 

 

A rayonner en silence – pour soi – et quelques yeux de passage. L’âme chaleureuse sur ces pierres froides…

 

 

La chaleur et le froid – du monde – de l’âme – de la main – qui tantôt s’agrippent – qui tantôt rejettent. L’essentiel sera toujours la distance – la juste distance à trouver – dans cet univers où tout est régi par la relation et l’échange…

 

 

Qui peut dire ce que nous sommes – d’où nous venons – où nous allons – fondamentalement… Peut-être n’y a-t-il, au fond, qu’à ressentir ce qu’il y a à faire – et laisser les gestes s’imposer…

Le geste est l’un des reflets essentiels du silence. Infiniment plus révélateur que la parole – magistralement supérieur au langage qui cherche toujours la vérité de manière illusoire…

 

 

A essayer de se hisser – partout – alors que tout est en bas – du côté du sol et dans les profondeurs de l’âme. Erreur humaine commune et naturelle – mais si risible lorsque l’on vit – et voit le monde – la tête à l’envers

 

 

Ce qui revient au monde n’est que la part sombre – opaque – boursouflée – de l’homme ; l’autre – la blanche – la simple – la lumineuse – n’a d’yeux que pour le ciel – et ne vit qu’à travers l’âme…

 

 

Nous n’aurons cessé de dire – et de quémander – avant d’être happé par cette étrange perspective silencieuse qui penche davantage du côté de ce qui s’offre que du côté de ce qui demande. Et lorsque l’on est contraint de faire appel à l’Autre, on s’y résout – à présent – de façon naturelle et spontanée – avec innocence et gratitude. Et cette manière de recevoir a, sans doute, autant de valeur que ce qui est reçu…

 

 

Moins à dire qu’à vivre. Plus de gestes que de mots à offrir – en fin de compte…

Une parole – de temps à autre – comme un baume passager sur l’âme – comme un acte – une caresse tissée maladroitement par le langage…

 

 

Murmures – à peine – à partager avec soi – seul dans sa chambre close – loin du monde et des visages – lorsque l’on se sent comme le premier homme

 

 

A marche lente – le feu contenu au fond de l’âme – pour le pas suivant – les prochaines circonstances – et toutes les rencontres possibles…

La terre, le ciel et le vent au fond des tripes – prêts à s’offrir au premier visage…

Comme une église – un clocher – dressés dans la nuit – qui percent la brume qui surplombe le monde…

 

 

Nous ne sommes qu’un lieu – un carrefour – un passage – où s’invitent tous les déguisements du monde – comme autant de reflets du silence qui, à travers ses jeux, ses travestissements et ses corruptions, dévoile tout son pouvoir – et toute sa magie

 

 

Tout se prête au jeu du monde. Mais à quelles forces obéissent donc les hommes pour le réinventer – et l’accélérer – sans cesse…

 

 

Tout prend place dans une forme d’entre-deux – entre l’en deçà et l’au-delà d’une chose – d’un monde – eux-mêmes parties dérisoires – infimes points – d’un cadre plus large. Et ainsi de suite à l’infini. C’est dire la relativité de la vie, de la mort et du monde – la relativité de toute choseen vérité…

 

 

On parle (souvent) de ce que l’on ne connaît pas – et que l’on croit, pourtant, connaître (un peu). Il vaudrait mieux se taire – et conserver intacts la curiosité et l’étonnement devant ce que l’on ignore….

 

 

Toute idée – toute pensée – est un obstacle à voir – à se laisser émouvoir – à vivre…

Rien ne vaut l’innocence et le silence. On conserve ainsi inaltérés le regard et le monde – la naïveté originelle et la beauté première des circonstances…

 

 

Souvent, le monde s’écarte à notre passage lorsque nous marchons la tête basse – avec un sourire discret sur les lèvres – et une lueur – presque invisible – de gratitude au fond des yeux. La plupart n’y voient qu’une forme de faiblesse – une forme de mièvrerie ou de timidité – et ils se détournent avec mépris (ou avec pitié parfois). D’autres – plus rares (et plus avisés) – y décèlent le reflet de l’humilité – de la grande innocence nécessaire pour traverser – avec justesse – la vie et le monde. Et ceux-là, en général, nous laissent passer avec révérence – et un peu d’admiration dans le regard…

 

 

Vacance et soleil silencieux. L’ombre au fond des têtes ou à mille pas derrière soi. Eclipse passagère. La nuit est encore là – partout où nous l’avons refusée – refoulée – oubliée – plus forte que jamais – prête à ressurgir, à chaque instant, de sa tanière nourricière…

 

 

Comment naît le désir ? Qu’est-ce que la pensée ? Comment l’émotion nous envahit-elle ? Comment s’élabore un sentiment ? Et – surtout – que sommes-nous face à cela – et quelle position adoptons-nous lorsque ces phénomènes nous traversent ?

N’est-ce pas là le genre d’interrogation que l’homme est amené à se poser lorsqu’il aspire – un tant soit peu – à découvrir son intimité – même s’il existe, bien sûr, mille autres questions sur la vie et le monde, mille autres sujets sur les choses et l’âme – mille thématiques à éclaircir pour comprendre notre nature fondamentalement silencieuse et relationnelle…

 

 

L’homme est un enfant curieux et angoissé – qui consacre son existence à survivre, à jouer et à explorer mais dont la quête effrénée de confort* a fini par étouffer – de manière tragique – son goût naturel pour la recherche, la découverte, la compréhension et la connaissance…

* née, bien sûr, de son besoin instinctif de survie…

 

 

Tout prend souffle – s’ouvre – se maintient en déséquilibre – et disparaît par lambeaux entiers. Tout se transforme – de dégrade – se régénère – et renaît. A l’image de la terre – de la matière – de l’énergie – qui se nourrissent – s’effacent – et se renouvellent – d’elles-mêmes– et dont chaque forme de l’Existant (terrestre) est, bien sûr, constituée…

 

 

Il y a moins à devenir qu’à s’abandonner – moins à vivre qu’à apprendre à disparaître

S’effacer – mourir un peu – à chaque respiration. Tendre vers cet espace – cet infini – cette éternité mystérieuse – au cœur du souffle…

 

 

Ne plus être qu’une main ouverte – qui offre – propose – soigne ou caresse. A peine un silence – pas même un visage. Une ombre aux reflets discrètement lumineux. Un petit rien – une sorte d’astre infime et dérisoire – presque invisible – au cœur de la matière. Bien davantage, de toute évidence, que le désir et la parole des hommes et des Dieux…

 

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