Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

Carnet n°231

Carnet n°232

Carnet n°233

Carnet n°234

Carnet n°235

Carnet n°236

Carnet n°237

Carnet n°238

Carnet n°239

Carnet n°240

Carnet n°241

Carnet n°242

Carnet n°243

Carnet n°244

Carnet n°245

Carnet n°246

Carnet n°247

Carnet n°248

Carnet n°249

Carnet n°250

Carnet n°251

Carnet n°252

Carnet n°253

Carnet n°254

Carnet n°255

Carnet n°256

Carnet n°257

Carnet n°258

Carnet n°259

Carnet n°260

Carnet n°261

Carnet n°262

Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

Carnet n°297
Au jour le jour

Juillet 2023

Carnet n°298
Au jour le jour

Août 2023

Carnet n°299
Au jour le jour

Septembre 2023

Carnet n°300
Au jour le jour

Octobre 2023

Carnet n°301
Au jour le jour

Novembre 2023

Carnet n°302
Au jour le jour

Décembre 2023

Carnet n°303
Au jour le jour

Janvier 2024


Carnet n°304
Au jour le jour

Février 2024


Carnet n°305
Au jour le jour

Mars 2024


Epigraphes associées aux carnets
 

© Les carnets métaphysiques & spirituels

Publicité
24 septembre 2019

Carnet n°204 Notes de voyage

Emotion fracassante – parfois – littéralement. Poussée jaillissante désinhibée – incontrôlable. Véhémence insensée – presque maléfique. Oui – au fond – quelque chose de démoniaque – comme une force noire émergeant des profondeurs – des plus lointaines origines…

Sorte de magma du centre premier – du noyau ancestral – expulsé – et qui déferle comme si nous étions un cratère et ce qui nous entoure quelques coteaux à plaindre – et bientôt dévastés…

La terre et le feu entremêlés – fusionnels – éruptifs – intensément destructeurs…

 

 

Ce qui apparaît comme une étrangeté – et qui est là, pourtant, enfoui depuis le commencement – avant même la naissance du monde…

Au-dedans d’une aire qui ressemble – à s’y méprendre – à l’enfer…

 

 

Comme un sac – une manière de voir le jour – de remplir ce qui ne ressemble à rien – pour lui donner une forme présentable – présumée présentable – mais qui, en vérité, le corrompt et l’enlaidit…

 

 

Tout ce qui habille – orne – décore – n’est que voile supplémentaire…

Tout ce qui traverse finit par ressortir – aussi sûrement que finit par être expulsé ce qui a été ingurgité…

Tant et si bien qu’à la fin – il ne reste plus rien… Mais avant la fin – nous ne savons vivre ainsi – dans le dépouillement – comme espace vide – comme une aire d’accueil et de déblaiement permanents…

 

 

Une autre forme de vieillissement – comme des rides à l’intérieur et des lambeaux de chair qui pendent – au-dedans de l’enveloppe dont nous avons pris soin – un assèchement aussi – comme un vieux cuir râpé…

Une indigence – un malaise – une détresse – que l’on se garde bien d’exposer…

Et nous mourrons ainsi – dépecé de l’intérieur – exsangue – sec – aride – comme un vieux sac vide et retourné – inapte au renouvellement… Tout juste bon à nourrir les vers et à occuper la tombe qu’on lui a réservée…

 

 

Triangle de pierres pointant vers le lointain – l’horizon invisible – une autre terre – un autre monde – à l’autre extrémité de soi…

 

 

Plus l’on creuse en soi, plus la solitude semble épaisse – centrale – première – incontournable ; le seul mode possible de l’être – libre et intensément jubilatoire…

 

 

Le bleu comme une pointe vers ce qui n’apparaît pas – invisible pour l’œil – cet espace où se rejoignent toutes les frontières…

 

 

Des mots comme des pierres – des visages comme le silence – rien n’est ce qu’il a l’air d’être. Tout est beaucoup plus vaste. Et notre manière de tout réduire – de tout simplifier – complique (grandement) la tâche de l’œil et de l’esprit…

 

 

Des routes comme des précipices vers lesquels chacun glisse inexorablement…

 

 

Des visages ni sympathiques – ni antipathiques – ni amis – ni ennemis. Des visages simplement – qui nous jaugent – qui nous toisent – comme ils jaugent et toisent le monde – à leur manière – qui n’a, bien sûr, rien à voir avec nous – avec ce que nous sommes – seulement avec ce dont nous avons l’air – c’est seulement cela qu’ils remarquent – et c’est à cela qu’ils se réfèrent pour nous regarder…

Il ne faut en avoir cure – vivre comme si ces visages qui nous lorgnent n’étaient que des personnages fictifs – ensommeillés – d’infimes cyclopes à la vue défaillante puisant seulement dans leur mémoire – rien de réel, en somme…

 

 

Des routes qui se croisent – des routes qui divergent – ainsi sommes-nous fixés sur ce que deviendront nos voyages – les aventures d’un soir – d’un instant – d’une vie – matière à s’écarter – à s’éloigner – à disparaître derrière le premier horizon…

 

 

L’approfondissement de la solitude – creuser – creuser – en soi – comme impératif et jubilation…

Seule perspective possible…

Unique voie de connaissance. Et la jouissance de l’être à perfectionner – à affiner – à enrichir – cette relation à soi qui est, en définitive, une relation à tout…

 

 

Arbres – rivières – vent – roches – collines – solitude et silence – étreinte du dedans et du dehors – l’âme intensément vive et sereine. Toute l’énergie du monde qui nous traverse…

Puissance et douceur sans usage…

Juste être – goûter – le souffle – et les gestes nécessaires…

 

 

Tout le monde résumé dans cette manière d’être…

Ainsi tout devient le lieu de la rencontre et de l’unité…

 

 

Parcelles de terre – bouts de ciel – l’âme légère et dense – le cœur qui s’ouvre – partout le foyer tendre et indéfiniment éphémère – à chaque instant surgissant. Le temps aboli. L’être jouissant dans le cours des choses. L’éradication des frontières…

Le Je suis sans commentaire, peut-être… Immuable – présent – à l’accès fragile et incertain – le vide nécessaire – le vide absolu indispensable pour être…

 

 

Le goût de soi – le goût du monde – au-dedans – sans séparation…

Et sur les joues, des larmes de gratitude – l’individualité reconnaissante – cette part de soi infime – accueillie dans l’unité et la profondeur de l’être – vide – serein – sensible – inaltérable – désengagé…

Le monde enfin parfait – comme si tout était impeccablement orchestré et agencé – beauté fugace – presque sans importance tant l’essentiel appartient au regard – à la vacuité permanente…

 

 

Bouts de soi – partout – réunifiés au centre…

Tout dans le grand Tout – en soi – en quelque sorte…

Presque indicible, en somme…

 

 

Moins éclatant que le rêve – entre le blanc et la transparence…

 

 

Assujettis autant à nos viscères qu’à notre âme…

Instincts, inclinations et sensibilité…

 

 

Des cités – des champs – des routes – du bruit – des hommes ; la grande civilisation de la laideur…

 

 

Ce que nous avons créé ; du confort et de l’absurdité – une direction inscrite dans nos gènes. Un allant commun – profond – contre lequel rien ni personne ne peut résister…

Une marche aveugle et forcenée dirigée de manière souterraine. Dans une mécanique limpide – et, sans doute, extrêmement lucide – une forme de clarté qui doit composer avec l’aveuglement et les instincts terrestres – le sol de la surface…

Un aller direct – un voyage sans retour possible. Ligne droite avec des accélérations et des ralentissements – mais l’allure appropriée – toujours adaptée aux possibilités et aux résistances…

Nous sommes – littéralement – actionnés. Chacun ainsi est gouverné avec, très souvent, l’illusion de ne pas l’être – de se considérer comme le seul maître d’œuvre du trajet, du rythme et de la destination…

Sublime stratagème de l’esprit qui a distillé et répandu, avec une folle intelligence, cette incroyable illusion dans chaque psyché…

 

 

La nuit – le jour – le même sommeil…

 

 

Des instances de partage – la tête déchirée – une route aussi longue qu’infréquentée – l’engagement magistral de l’âme – un désir brûlant (et continu) d’Absolu – un rêve exagérément lumineux – une manière, peut-être, d’apprendre à vivre au-dessus de soi…

Une réalité partielle – partiale – dégradée. Des yeux sans exigence – presque aveugles. Des bouts de mensonges collés les uns aux autres qui ressemblent, à s’y méprendre, à un collier de vérités – une manière, peut-être, de vivre sans être présent ni à soi, ni au monde – ni en soi, ni à ses côtés – en-dessous du seuil de l’esprit – en deçà de la frontière qui sépare l’absence de la conscience élémentaire…

 

 

L’homme a une formidable (et ingénieuse) aptitude à transformer le beau, le vaste et le rude (la Nature) en espace étroit, laid et confortable (la société humaine)…

 

 

Rien de plus épouvantable que la masse – le nombre – la production industrielle…

La quantité – presque toujours – l’ennemie du Beau et du Bien…

 

 

L’humanité – du bruit – le plus puéril et des instincts – des jeux et une gaieté d’apparat…

Des dérivatifs à l’ennui – le plus commun – ce refus, si répandu, du tête-à-tête solitaire et non distractif…

 

 

L’homme et l’art de répandre la laideur…

 

 

Je suis comme les bêtes patientes qui attendent le départ des hommes – le retour du silence…

 

 

L’errance et le cheminement – la profondeur et l’austérité – la solitude et la joie – le silence – manière de vivre ce que l’on porte ; une certaine forme d’atypicité…

Une certaine radicalité métaphysique – intransigeante avec la frivolité existentielle qui n’est pas, bien sûr, la légèreté de l’être…

 

 

Pour vivre – et nous sentir à notre aise – nous devons vivre à distance de l’humanité – au sein d’une zone de confort dans laquelle nous ne puissions ni voir, ni entendre la moindre manifestation – la moindre activité – la moindre présence – humaines…

Autant dire – vivre loin de tout – ou, à défaut, vivre (plus ou moins) inconfortablement…

 

 

Barrières – clôtures – frontières – délimitations et obstacles – partout. Fractionnement de l’espace et du temps – séparation et appropriation – dichotomie entre moi, nous et le reste du monde…

 

 

Le monde – son organisation – son fonctionnement – tous les systèmes mis en place – sont toujours (quelles que soient les époques) l’exact reflet de ce que nous sommes – de ce que chacun est – à l’intérieur*…

Ce qui se passe entre nous – existe d’abord en chacun de nous…

* La guerre, le commerce et le capitalisme qui organisent le monde aujourd’hui sont ainsi de parfaits reflets de notre intériorité actuelle…

 

 

D’autres chemins que ceux du monde…

 

 

Là où la pierre devient la flèche – ce qui pointe vers le plus désirable…

 

 

L’espace – le bleu – l’immensité. Et tout qui se rapproche sans cesse…

 

 

Le coup de génie de l’esprit qui a oublié son envergure dans la contraction – en faisant croire à ce qui est contracté (chaque chose – chaque visage – chaque forme de l’Existant) qu’il est le seul – le centre – et en le faisant pointer irrésistiblement vers l’infini – définissant son envergure comme la seule destination à atteindre (par chacun)…

Quel incroyable stratagème… expliquant bien des choses en ce monde – à peu près tout, je crois…

 

 

De l’ombre – sur les bords – au fond – du regard. Une épaisseur d’autrefois – plus résistante que les autres – nourrie depuis des siècles – et qui s’arc-boute de toutes ses forces pour échapper au grand déblaiement…

 

 

Tout est là – plus ou moins rangé dans la mémoire – comme une boîte qui s’ouvre par intermittence malgré la vacuité. Parfois un rien suffit – et le souvenir jaillit tel un mauvais génie – tel un ressort… Aussi convient-il de rester alerte et vigilant pour rompre sur-le-champ tous les fils naissants…

 

 

Le labeur des hommes – chacun occupé à sa tâche – l’essentiel du temps. Mais, au fond, quel est le véritable travail de l’homme ? Est-ce seulement de contribuer à faire tourner le monde – à faire fonctionner (entretenir – améliorer – etc etc) le système collectif…

Dans ce qui occupe l’essentiel de nos journées – être – marcher – écrire – il n’y a d’activité agissante et productive – ni d’activité d’exploitation et d’instrumentalisation du vivant ou de notre environnement…

Ces activités quotidiennes ne soustraient rien au monde – elles n’y ajoutent rien non plus (un livre de temps à autre – mais qu’est-ce qu’un livre ? – à peu près rien – ça ne compte pas…). Elles semblent se situer, à la fois, en deçà – au cœur – et au-delà des nécessités organiques et psychiques – et n’ont rien à voir, de près ou de loin, avec une quelconque forme de consommation (nous n’écrivons pas des livres de divertissement)…

Être est, bien sûr, une non-activité – une façon d’être présent au monde et à soi-même – une manière d’être conscient – une forme de présence habitée de façon, plus ou moins, permanente… Ecrire relève de l’esprit – de l’esprit de l’être qui célèbre, joue et danse avec les formes (les mots et les sens en l’occurrence dans ce cas précis) – mais aussi de l’esprit-témoin et de l’esprit d’exploration qui cherche et débroussaille… Quant à la marche, elle relève, évidemment, du corps – de ce fragment de matière (et d’énergie) qui est – et a besoin de – mouvement – mais aussi de contacts et d’échanges avec les autres fragments de matière (et d’énergie) – sol, roches, arbres, air, eau…

En définitive, rien que de très naturel…

Être – marcher – écrire – comme manière de vivre simplement – le plus simple – avec simplicité – notre humanité (et ce qu’elle porte)…

 

 

Une communauté mensongère – un simple rassemblement de visages nécessiteux – des âmes apeurées et mendiantes qui quémandent à l’Autre – aux autres – assurance, sécurité et agrément. Et rien de plus – malgré quelques amitiés circonstancielles (apparentes) et quelques affinités électives (provisoires)…

 

 

A la source de tous les visages – et ce que l’on voit – des bêtes conditionnées et télécommandées (de l’intérieur) par leurs instincts…

 

 

Des formes agencées – enlacées. L’harmonie architecturale du réel – l’harmonie des mouvements. Le monde comme une interminable arabesque – des lignes – des courbes – organisées de façon antagoniste et complémentaire. La structure de l’ensemble – et la structure de chaque élément…

 

 

Ce qui est là – une aventure quotidienne – inégale – disparate – surprenante…

Le jeu des jours…

 

 

Ce que nous avons fait n’existe pas. Tout, à chaque instant, recommence – et est, à l’instant suivant, à recommencer ; le neuf – la nouveauté – sans la moindre référence passée…

 

 

Haute flèche sur l’horizon. Et toutes ces têtes alignées. Dieu et son bétail – l’Un – le remarquable – et l’indistinct – la multitude…

 

 

Il est un autre lieu que le monde – et un autre temps que celui des horloges et des saisons. Des instants remarquables et un silence qui invitent à la solitude et à l’intériorité – une manière de vivre sans la présence – ni l’espérance – des Autres…

 

 

L’Autre existe-t-il seulement ? Ou n’est-il, à l’instar du monde (qui n’est qu’un collectif d’Autres), qu’une incertitude inconnaissable – entre chimère et consolation – entre compromission et nécessité…

 

 

Une fenêtre – le ciel – un jour comme un autre. Et quelque chose qui se dissimule au fond de l’âme…

Des instants de liesse et d’incompréhension…

Le goût du monde sous la langue…

Et des mots d’une grande trivialité…

 

 

L’air bleu qui, parfois, nous surprend au réveil…

Des pas – des heures – quelque chose comme une attente – on ne sait pas bien ce que nous attendons – ce que nous espérons peut-être – la tête est confuse – dépeuplée – presque en mode automatique – des images qui défilent – des idées aussi – qui ne sont pas les nôtres – tout un cortège de poncifs et d’imbécilités qui collent si bien à notre vie que nous les imaginons singuliers – réels – adaptés – comme des aspirations profondes – presque des nécessités…

Mais il n’en est rien, bien sûr…

Des inepties nées de la machine à rêve – rien de plus – des choses tout juste bonnes à jeter avec le reste…

Rouvrir la faille – redevenir le vide – et laisser tout glisser – tout engloutir…

Le neuf et le néant – ce regard si simple sur le monde – sur ce qui arrive – sur ce qui a lieu – sans s’attarder jamais sur ce qui n’est pas – sur ce qui n’est plus…

 

 

Le jeu, l’ivresse et la récompense – ce qui rend la psyché addicte et docile – et incroyablement prévisible – comme actionnée par ses propres circuits internes – pas si éloignée d’une certaine forme de folie…

Et à l’opposé – presque à l’opposé – l’envergure de l’esprit – dégagé et désengagé – libre – autonome – sans besoin – non agissant – pas si éloigné d’une certaine forme de sagesse…

Et l’on glisse – ainsi – d’un mode à l’autre – d’un monde à l’autre – d’une perspective à l’autre – entre le réel et l’imaginaire en passant par mille autres mondes parallèles – entre le conditionnement et la liberté – entre l’automatisme et l’indépendance…

Du relatif à l’Absolu – dans un basculement plus ou moins volontaire – plus ou moins permanent…

Simple étape – humaine – existentielle – encéphalique – dans le cheminement vers l’infini – le non-né – l’origine – l’incréé…

 

 

Ce que nous nous échinons en vain à retracer…

 

 

D’une solitude à l’autre – ainsi plongeons-nous au cœur de notre destin…

 

 

Le sommeil – comme une couleur – une patrie – les seules, sans doute, qui soient…

 

 

On perce, parfois, le plus épais – avec un peu de patience…

 

 

Tout semble à la fois étranger et possible. Rien – pourtant – qui ne déroute…

A travers mille pluies – d’un soleil à l’autre…

 

 

Des ombres mobiles – par milliers – autour de soi. Silhouettes furtives de la forêt alors que les hommes sommeillent loin des arbres – œuvrant à leurs pauvres récoltes…

 

 

Qui donc est présent à nos côtés… Qui donc nous accompagne lorsque nos pas sillonnent ces terres sylvestres…

 

 

De moins en moins humain – de plus en plus vivant et minéral – pierre sensible peut-être…

 

 

Je passe – nous passons – dans notre propre regard. Défilé incessant dans la perception immobile…

 

 

Moins du côté de ceux qui œuvrent que du côté de ceux qui contemplent…

Pas l’âme d’un créateur, ni celle d’un bâtisseur…

Plus proche de la roche que de l’étoile filante…

Plus près de celui qui observe en surplomb que de celui qui invective et ferraille dans la foule…

Plus près de celui qui sue seul et en silence à sa tâche que de celui qui baguenaude et se pavane dans le monde…

 

 

Il n’y a de monde – et, pourtant, presque tous feignent d’y appartenir…

 

 

Je suis comme l’arbre et la bête – en retrait – circonspect face aux histoires – aux chimères – humaines. Sans doute sommes-nous trop différents des hommes pour être en accord avec leurs jeux et leurs lois – et ressentir le moindre sentiment d’appartenance à leur communauté…

 

 

La destruction des mythes – et cette violence inhérente. Comme la volonté d’anéantir le monde. Les heures sans grâce – terribles – de l’éructation…

Le visage du tyran investi – rehaussé – hégémonique – dévastateur…

Le débordement des énergies – la moindre aspérité sur la ligne vécue comme une contrariété – et, aussitôt, l’explosion de la colère – le déchaînement des forces intérieures – la véhémence éruptive…

Sujet au cœur de ce qui ressemble à une abomination…

Le versant sombre – noir – hitlérien – de l’âme. Ce dont nul ne se vante – ce dont nul ne se glorifie – bien sûr – mais qui existe – qui peut advenir – et qui advient contre notre gré – dans une pulsion instinctive – profonde – lointaine – irrépressible…

On frappe – on casse – on brise – on balance – on défenestre – on assassinerait pour un regard – pour un soupir – pour une parole – pour un silence ; tout serait prétexte à anéantir…

 

 

Un grand bruit cannibale au-dedans – une faim exagérée – et des pieux plein les poches – plein les mains – et dans le sac une cargaison de flèches empoisonnées ; et ça lance – et ça balance – et ça décoche – à tout va – jusqu’à l’extinction du souffle colérique – jusqu’à l’effondrement du monde peut-être…

 

 

La matière – et la manière – la plus noire d’exister. Et c’est là – en nous – à l’affût – prêt à bondir sur la moindre tête ; et ça s’élance sans la moindre inhibition…

 

 

Des heures particulières où les Dieux noirs – en nous – exultent et gouvernent . Les grandes liesses de la nuit. L’abdication de l’esprit au profit de la violence pure – la concentration, peut-être, des forces démoniaques. Et le malheur ou la fuite pour ce qui nous entoure – exutoire, si souvent, à cette folie passagère – à cette folie ancestrale – à cette folie irrépressible…

 

 

Un toit – une croix – le nécessaire et la croyance. L’espérance de pouvoir échapper, un jour, aux contingences du monde – à la vie matérielle – à l’existence terrestre – dont on se doute bien, sans même être un grand esprit, qu’elle n’est la panacée – un médiocre purgatoire tout au plus…

Et notre labeur est d’y vivre sans (trop) rechigner…

 

 

Une manière authentique d’approcher la vérité – pour qu’elle se transforme, à chaque instant, en évidence vécue – jamais en concept – ni en objet d’étude…

 

 

Ça roule – ça s’entrechoque – on ne peut se fier à ce qui passe – à ce qui gesticule…

La route encore – qui serpente – qui s’étire – sur laquelle on frôle d’autres destins – des visages étrangers – inconnus – qui passent à vive allure…

 

 

Rien ne peut s’ébruiter dans le jour – sous le règne du jour. Le silence est la seule matière – la seule présence possible. Le reste – tout le reste – est trop fugace pour émettre le moindre son – inventer un langage audible. Et si d’aventure, on réussissait – par je ne sais quel miracle – à faire du tapage, l’épaisseur du silence étoufferait aussitôt la diffusion du bruit…

 

 

Il y a – au fond de soi – des terres inabordables – des rives noires – des régions infréquentables – et derrière, une immensité abandonnée parfois à Dieu, parfois au Diable…

Une manière de vivre – toujours – en deçà des possibles – quelque chose d’étriqué – une bande étroite sans retournement – sans virage – sans tournant – sans dérapage – possibles ; la voie la plus plate qui soit où la destination – ce qui est vécu et expérimenté – est parfaitement prévisible – où ne peuvent se dessiner que des existences tristes à pleurer – des vies bancales – minimales – intensément organiques et instinctuelles – sous le joug d’un psychisme éminemment grossier – presque animal…

 

 

Le plus fragile de soi – exposé aux quatre vents. La marque et la signature de l’individualité – presque une incapacité à être au monde…

 

 

L’eau qui coule – les demi-saisons de l’âme. Tout passe – d’une rive à l’autre – tout se précipite jusqu’aux chutes du temps. Le visage plongé – le visage émergeant – au gré des heures – au fil de la course noire…

 

 

Ce qui se creuse – en nous – en notre absence…

 

 

A l’altitude adéquate malgré l’étouffement progressif des désirs. Ce qui compte davantage que l’ambition. Plus haut – il y a l’impossible. Et plus bas, les enfers…

 

 

L’extase presque machinale à force de rêveries. Des images douces et tendres – enveloppantes – qui viennent combler les manques de l’esprit. Une manière comme une autre d’essayer d’approcher la joie…

 

 

Le dédale des heures collectives – une immense esplanade déserte – et des yeux apeurés qui regardent partout – des souliers qui courent dans tous les sens à la recherche de quelques visages. Des murs aplatis que forment les conventions et les interdits intégrés par la psyché. De longs couloirs invisibles où il faut avancer avec prudence – avec précaution. Des obstacles – et l’allure naturelle – et la foulée libre – qui jamais ne se soucient des lois du monde…

 

 

Feuilles en guise d’instinct – de survie – d’offrande ; l’arbre et le poète – et la lumière comme seule nécessité…

 

 

La pierre noire – des cités sombres – la même source – et, parfois, le même échéancier – ce que la lumière apprend à polir ou à contourner. L’impossible qui nous surprend toujours. Et certains jours – à deux doigts d’y parvenir…

 

 

Les heures réfractaires – les heures marécageuses – les heures à n’en plus finir. Le jour comme seul appui – comme seule raison de vivre. Et l’immensité à nos pieds – quelque chose de fragile – de provisoire. Comme le regard – jamais acquis…

 

 

La hauteur – comme manière de vivre au milieu du monde – retiré mais non inaccessible – accueillant à ses heures ceux qui ont fait le chemin

 

 

Un espace au milieu du monde – dans le retrait d’un tertre encerclé par les collines – lieu naturel exposé aux vents et abrité des yeux trop curieux…

 

 

Posé un instant – un jour – une saison – une vie entière. De passage – toujours – quel que soit le sol – le territoire…

 

 

Des yeux sans mémoire – une tête sans discours – le seul langage des gestes qui en disent aussi long que nos silences…

 

 

La seule amplitude est au-dedans – le jeu de la distance avec le monde et les visages – avec les ombres et les choses…

 

 

Ce qui nous maintient vivant – ce qu’il nous reste à faire – à réaliser – pour nous rencontrer. Il n’y a d’autre nécessité ; la joie – la grâce – ne sont offertes que par surcroît…

 

 

Il n’y a jamais d’erreur – seulement des détours incontournables…

 

 

Des monts – des merveilles – et quelques mots qui, par leur célébration, corrompent et ternissent – et qui ne parviennent, au mieux, qu’à évoquer – ou à raviver, peut-être, le souvenir. A celui qui lit d’œuvrer au labeur complémentaire pour retrouver la beauté du réel…

 

 

Nul intermédiaire – le face-à-face direct – le ressenti sans filtre – le réel sans adjuvant ; l’âme et les choses du monde – le regard – la sensibilité – l’univers et les réalités parallèles. Ce que l’on vit – ce qui nous est offert – sans aucune autre possibilité…

 

Publicité
Publicité
Publicité