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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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© Les carnets métaphysiques & spirituels

27 février 2021

Carnet n°256 Notes journalières

Le jour – comme tombé en enfance – retrouvé – comme un jeu – une pierre – oublié(e) depuis trop longtemps au fond d’une poche…

L’essentiel porté – depuis la première heure – à notre insu…

Et durant tant de siècles – ce vivre – sans lumière – sans joie – sans consistance…

 

 

Nos empreintes – dans la terre souillée de sang…

Ce que la nuit a dérobé à l’espace…

Le silence, peu à peu, remplacé par le monde – puis, dévoré par lui – englouti – effacé – en un instant…

 

 

Notre vie – comme un amas d’heures étrangères…

Un amoncellement d’idées – de chair et d’herbes mortes – ingérées puis expulsées…

Ce que la main prélève – ce que l’esprit et le ventre entassent – ce que la tuyauterie rejette…

Une vie d’accumulation – de surplus et de superflus…

Une vie d’assemblages et de déchets…

 

 

Nous – comme des bêtes parquées – façonnées avec de la glaise – à même la roche…

Et cette neige sur la langue – comme un long manteau de glace – une poussière blanche sur les flammes – une couche de lumière par-dessus la tête et les pages…

Une si singulière manière de rayonner et de se soustraire – à la fois offrande et effacement…

Nous – dans la nuit – à travers le sens (partiel) donné au monde et aux choses…

 

 

Dans la buée – la brume – inventées…

Ce qui passe – ce qui s’achève – sans joie…

Nos rêves – comme un envol dans le bleu promis – si loin – si haut au-dessus de nos têtes…

 

 

A notre table – entre nos tempes – le monde et le vide – la promesse d’un passage et mille possibilités – ce qui se choisit – et le reste à la renverse – s’écoulant sur sa pente…

La beauté – la conscience et la nécessité – à l’œuvre…

 

 

Bleu – comme le jour – comme le ciel et l’envol – le cœur encore sous la lampe et l’avalanche…

La pointe de l’âme – dans la main – sur le visage – comme un diamant offert qui raye les vitres derrière lesquelles nous nous obstinons à vivre…

 

 

Un passage de la tête au monde – long – long et infiniment tortueux – labyrinthique – dans lequel on s’égare – dans lequel on s’éternise…

Plus impasse que dédale – le plus souvent – en vérité…

 

 

Trop de portes qui s’ouvrent sur la nuit – trop de monde alentour…

Trop de bouches et de ventres à remplir – trop de têtes à vider – trop de cœurs embarrassés ; il faudrait un feu immense – un brasier impérissable – pour brûler ce qui, sans cesse, vient nous envahir – ce qui, sans cesse, vient nous encombrer…

Des flammes – du vent – et une pluie réparatrice pour que la terre incendiée nous soit propice…

 

 

Tout nous éloigne d’un monde – d’un sens – cachés – les mains et les yeux fermés – à deviner le réel au lieu d’apprendre à goûter le mystère – au lieu d’apprendre à approcher nos lèvres de la terre – du ciel au sous-sol – l’esprit trop médiocrement incarné depuis notre (première) naissance…

 

 

Nous – nous approchant, avec trop de crainte, du pays sans homme – sans norme – sans géographie – sans généalogie – cet espace dans lequel gravitent tous les cercles – cohabitent tous les mondes réels et inventés – cette aire vivante où se rejoignent l’esprit et la chair – les âmes – les fleurs – les pierres – les arbres et les bêtes – toutes les formes de la création à tous les âges – tous les états et toutes les combinaisons possibles de l’invisible et de la matière…

 

 

Nous – dans la nuit des ombres – sans couleur – dociles – murmurant sur la pierre d’étranges prières – dans la crainte d’un pouvoir surhumain – céleste – comminatoire – écrasant…

Un peu de lumière – entre deux éloignements ; et la distance soudain parcourue en un éclair – comme nos yeux – comme nos mains – retrouvant la poche matricielle – l’antre où fut enfanté le jour…

 

 

Une fleur – un champ de fleurs – dans la tête – comme une terre propice à l’innocence – au labeur singulier de l’incarnation – à la besogne saisonnière de la mort…

 

 

Le monde – comme une pierre posée sur la peau invisible des Dieux ; un passage ouvert – façonné avec application – avec une ferveur intense et (quasi) religieuse – comme un pacte – une étrange alliance entre le silence – l’éternité – ce que les hommes considèrent, sans doute, comme le plus sacré – et nos faiblesses – notre obsolescence si particulière…

 

 

Aux angles du ciel – l’air – les anges, peut-être – sur la trace des Dieux – au-dessus des empreintes humaines – labiles – dérisoires – que les vents et les pas (de plus en plus lourds) des générations successives effacent – ce qui nous est de plus en plus égal à mesure que l’innocence et le besoin de soustraction nous gagnent – se fortifient ; barreau après barreau sur l’échelle de l’humilité – de la désagrégation – de la transparence…

Aux angles de la terre – le même air – le même ciel – notre présence sans les Dieux trompeurs – sans les Dieux inventés – sans les Dieux imaginaires…

 

 

Nous – clairvoyant(s) – dans la fumée du temps brûlé – avec des amas d’images déversées à nos pieds – devenues inutiles – obsolètes – superflues…

Nous – nu(s) (de plus en plus) – sur le gravier des chemins – le vent qui pousse nos pas et nos épaules – vers les prochains lieux – sous les prochains faix – à travers mille rencontres – à travers mille circonstances…

Devant nous – pas la moindre ligne – pas le moindre horizon – un instant après l’autre – quelques virages peut-être – quelques virages sans doute – pas le moins du monde anticipés…

 

 

Rien qu’un peu de vent sur nos terres fragiles ; le souffle d’ailleurs qui nous caresse – qui nous traverse – qui nous purifie – comme une langue étrangère disposée à nous apprivoiser…

Et l’esprit surpris dans son espace – sans surveillance – qui accumule vainement les paroles…

 

 

Sans personne – sans âge – sous la pluie – à interroger, en soi, l’homme – l’inconnu – l’infini – non pour trouver son chemin mais pour faire corps avec chaque instant – chaque chose – chaque visage – le moindre repli – la moindre aspérité…

Nous – nous apprivoisant – nous familiarisant, peu à peu, avec nous-même(s)…

 

 

Caché dans la forêt – parmi les bêtes et les broussailles – à attendre l’aurore – le silence – au-dedans…

 

 

Toute une vie à remuer la terre – à inventer des histoires – à enjoliver les circonstances – pour satisfaire l’impérieux besoin de l’esprit – devenir un homme parmi les Autres – semblable(s) en (presque) tous points…

 

 

Eloigné du monde – des hommes – grilles et geôlier de sa propre cage – à la porte ouverte – aux barreaux disposés si loin les uns des autres que la liberté et la détention semblent étroitement liées…

Repères plutôt que réclusion – possibilités plutôt que parenthèse…

 

 

Du vide et du sable – partout – jusque dans la conscience – et ces vents – si puissants parfois – qui soufflent – qui tournent – qui font danser les êtres et les choses…

Nos pauvres jambes et nos pauvres gestes – secoués – fouettés – sans résistance…

Le sang – la douleur – le jour – la joie – intimement…

Nous – ruisselant de tristesse jusque dans notre triomphe…

 

 

Dieu – présent – qui s’est aventuré jusque dans nos plus lointains déserts – au plus profond de nos gouffres – nous attendant partout – à chaque angle – à chaque recoin – à chaque instant – à toutes les étapes du voyage…

Accompagné(s) tout au long du chemin – de bout en bout – d’une extrémité à l’autre…

Sur cette ligne qui traverse les corps – les têtes – les âmes – tout l’espace – les moindres anfractuosités du royaume commun…

 

 

Pays de la joie et du recevoir – au-delà des confins et des neiges infranchissables – au-delà des couleurs et de la violence – au milieu de nulle part – au milieu de l’immensité…

 

 

Voyageur – parmi les vents – sans itinéraire – sans chemin – au-delà des lieux et des empires artificiels – sans souveraineté – au-delà de ceux qui se prétendent humains…

Pèlerin sans destination – sans naissance – dont les pas ne laissent aucune trace sur le sable – à peine un peu de poussière soulevée…

 

 

Les jours contrariés – les âmes à contrecœur – une musique sans accent de sagesse – les heures – comme toutes nos vies – désemparées…

Dans le tumulte apparent du monde qui s’affiche au-dessus du sommeil – à la frontière de notre chair assoupie – presque morte déjà…

 

 

Calligraphie des jours – calligraphie du monde – nos signes infimes – dans la tête – dans l’âme – sur les pages ; danse des mains ; des gestes sacrés qui dessinent le ciel à proximité – accessible et rieur – relié naturellement au souffle – à la respiration ordinaire – à l’existence la plus quotidienne…

 

 

Parmi les feuilles et les herbes – notre feutre – notre pas – l’âme ouverte sur ce que les hommes apparentent au mystère – à Dieu – au plus énigmatique ; le balancement du ciel – en nous – entre la chair et le temps – oscillant, sans cesse, entre le passage et l’éternel – entre la délicatesse et la pierre – dérisoires et indestructibles – selon l’opacité du masque et la densité des rêves…

 

 

Nous – agenouillé(s) devant nos pieds joints – les poignets ligotés – l’âme en éclats – buvant, à petites gorgées écœurées, le sang des Autres versé dans la jarre posée sur l’autel construit à notre intention – et qu’il nous faudra, un jour, transformer en vasque vide – en soleil sans mensonge – sans apparat – sans trahison ; en nudité irradiante – avec nous sur la braise – debout – sur le sol métamorphosé en silence et en prières ardentes…

 

 

Nous – assiégé(s) par le froid et l’indifférence – tous les assauts – à l’intérieur – ce qui, en apparence, nous éloigne des hommes – ce qui, en vérité, accroît notre humanité…

 

 

Le jour et la nuit – enfants nés de la même matrice…

Habillés de chair – l’œil et la main – prêts à célébrer tous les rites – à servir de suppliciés – exécuteurs et matière sacrifiée sur tous les autels humains que l’on dresse au fond des poitrines assiégées…

 

 

Des mots – la parole et du silence – intimes – infiniment accordés – rapprochant leur visage – s’unissant – faisant oublier leurs différences apparentes – mêlant leurs forces – leur souffle – leurs rouages – devenant seul(e) en l’autre – suffisamment pour négliger le reste du monde…

 

 

De notre poitrine jailliront bientôt le miracle et l’émerveillement – ce qui, d’une certaine manière, nous éloignera des hommes, et d’une autre, nous en rapprochera…

 

 

Entre les barreaux d’un ailleurs – inventé peut-être – Dieu – notre sourire – ce qui se mélange – ce qui efface nos lignes – tous les contours – toutes les frontières…

 

 

La main et le sang – animés par la même force – fragiles dans leurs dissemblances – ce qui s’apparente à l’homme – au cœur – au monde – à l’enfer…

Notre posture – les uns en face des autres – des coups et des étincelles – quelque chose qui s’immobilise – qui s’affaisse – puis, le foudroiement de l’arc-en-ciel – ce qui semblait tenir – ce qui semblait exister – ce qui semblait pouvoir durer – sans raison apparente – comme un chant – une ode provisoire à la magie incarnée – aux combinaisons alchimiques entre l’invisible et la matière ; le réel en songe – la multitude illusoire offerte aux yeux ; le cœur et l’esprit cadenassés – s’enfantant – se libérant – se rejoignant – l’un dans l’autre…

Toutes les rêveries dans la tête des Dieux…

Nos mille gesticulations dans le vide et le silence – tous les visages et toutes les dimensions de ce que l’on ne peut nommer…

 

 

Le regard – comme la vie – furtif…

Sur la braise – à pieds joints – le ventre et la bouche en feu – rayonnants – comme la faim féroce – du soleil dans le sang – et ce qui manque à l’âme pour déchirer le voile…

Homme – peut-être – à jamais…

 

 

Ici ou ailleurs – qu’importe les visages – ce qui défile – la nuit déguisée en jour – la misère qui n’épargne personne – notre manière de vivre…

Tout ce qui nous semble familier nous demeurera, bien sûr – à jamais, étranger…

 

 

Nous – l’âme plongée au cœur des sévices humains – au milieu des visages sans nom – incompris – incompréhensible(s) – dans notre solitude et notre étrangeté – dans notre si singulière façon d’être au monde – impartagée…

 

 

Sur la peau trop noire – et trop rugueuse – du monde – des jours – nos âmes harassées – distordues – égarées – parmi les substances et les instincts – les incessantes gesticulations des vivants…

 

 

Le silence – en nous – que nos mains frôlent comme si elles effleuraient la part la plus étrange du ciel – une figure inconnue dont nous aurions oublié la généalogie…

 

 

Liquide(s) – comme la source – ce que nous croyons solide et consistant – comme ce qui coule en nous – comme ce que nous étions autrefois – comme ce que nous deviendrons bientôt…

 

 

Dos au monde – sur l’étendue – les yeux en face – et l’immensité partout…

Ce qui nous pénètre – ce que l’on charrie – l’Amour et toutes les révolutions…

Nos gestes – comme des lambeaux de vide – des tourbillons d’air dans l’espace – d’infimes et dérisoires secousses – (presque) en continu…

 

 

Les bras contre le corps du monde…

Nos feuilles qui se noircissent sous le labeur tranquille (et quotidien) de la main…

L’âme tout entière occupée à sa tâche – l’esprit présent – attentif à la transformation des états – des décors – des circonstances ; fleurs et beauté – neige et tristesse – colère et sagesse…

L’enfance et les saisons qui coulent dans nos veines à la place du sang – rien au lieu du regard de l’Autre…

Des mots dans la nécessité – sous le soleil…

Et du silence pour occulter – pour couronner – le vacarme des hommes…

Notre nuit à tous – en vérité – vilipendée – exécrée – honorée, puis, bien sûr, effacée – pour accueillir le plus tangible…

 

 

Les bras dans le vent – comme l’âme – libres – sans message – tournant comme des girouettes – les yeux fixés sur l’Amour…

 

 

Nous – à l’ère du vieillissement – dépouillé(s) – de plus en plus – comme les arbres en hiver – la seule saison qui vaille – pour nous – en continu – avec un peu de neige – un brin de magie – sur le chemin – sans la moindre empreinte à la surface – les feuilles qui recouvrent notre vie – notre voyage – notre destin…

 

 

Le dialogue douloureux – entre nous – les attributs d’un jeu sans âme – d’un affrontement sans cœur – rude et artificiel…

Le jour au creux de l’éphémère…

Le passage – les passants – au cœur de l’immuable…

 

 

La douleur, peu à peu, remplacée par la joie…

A la verticale de la tête – cette lumière – comme une poussière d’or jetée en l’air…

La face – l’essence – le silence – comme les joyaux les plus sacrés de l’invisible…

Trois anneaux passés aux doigts…

L’être éternel déguisé en tous les paraîtres provisoires…

 

 

Rien – jamais – séparé du reste…

Fragment de terre redressé – bout de ciel provisoirement planté dans le sol…

Entre-deux un peu perdu – traversé par le souffle…

Terre peuplée de mille Dieux – de mille démons – la cosmogonie commune de la psyché – archers et remparts en tête…

Entité fragile et armée – à la tuyauterie gorgée de sang – au-dedans corrompu par les instincts auxquels se mêlent, si souvent, la peur et la cruauté…

L’ignorance comme un bloc – un feu qui alimente la faim – qui anime la main gantée qui tient le poignard – l’outil des alliances et de la mort – l’instrument que l’on plante ici et là pour marquer sa substance et son territoire…

L’atroce continuité des temps anciens qui, d’ici et d’ailleurs, nous semblent interminables…

 

 

A même la terre – les espèces – les bêtes – à genoux – sur le sol – rampant – priant – labourant – sous le même ciel – replié dans le sang – et se déployant, parfois, lorsque l’âme – le ventre et les mains – parviennent à se dépeupler…

 

 

A peine vivant – le temps qui imprime ses traces sur la peau – la bouche de plus en plus fermée – l’âme qui s’ouvre peu à peu – la tête écartelée entre les habitudes (les sillons creusés par la mémoire) et la possibilité d’une réelle présence…

 

 

Vide – comme si les générations précédentes n’avaient jamais existé – comme si le monde n’était peuplé que de notre visage – et de quelques fantômes…

 

 

Ce que nos vertèbres portent depuis le premier gisement de chair ; notre corps – installé dans l’absence – depuis (presque) toujours…

 

 

A l’écoute des siècles à venir – trop lointains – imaginés – imaginaires – qui n’existeront jamais…

 

 

Des trous – comme des intervalles – des fenêtres – des lieux de repos – des lieux d’enfouissement – des lieux de découverte…

Et au fond – et au-dessus – l’eau et l’infini – la vie libérée – la vie réunie – et tous nos pas – et tous nos visages – qui rejoignent les extrémités – qui repeuplent les berges et les marges – ce que nous avons, depuis trop longtemps, déserté…

 

 

L’âme sous la neige – et le visage recouvert aussi – sur lesquels crissent les pas des Autres – et glissent leur chair – leurs désirs et leur amour – maladroits et insincères…

 

 

Le monde qui, peu à peu, se défait – les os – solides pourtant – sur le point de se briser sous la charge – le poids accumulé et le nombre de passages…

Une vie souterraine – à contre-jour – à contre-cœur…

 

 

Hors de soi – hors du monde – quelque chose de l’enfance et de l’infini…

Le jour – comme notre plus beau visage…

Un peu de chair sur une ossature verticale – avec, au-dedans, un cœur – un peu de souffle…

Et l’immensité qui convoque tous les possibles…

 

 

Au centre et aux extrémités de soi – sur la peau – sous la chair – sur la terre – dans le ciel – au-dessus – en dessous – au cœur même des éléments – l’invisible – le territoire originel de l’Amour…

Ce qu’aucune main ne peut saisir…

Ce qu’aucun ventre ne peut engloutir…

La matière qui s’offre – la matière qui s’expose…

Ce qui, en nous, se redresse – ce qui, en nous, se déploie…

L’infini – l’éternité – le silence…

L’âme sur son socle – tous les cercles réunis et assemblés…

Tous les possibles dans les mains de la tendresse…

 

 

Contre le vent – lové(s) au centre de la spirale – des tourbillons – le désordre vivant…

Le sommeil dans nos bras…

Les rêves et le monde – le réel – regardé(s) comme pour la première fois – accueilli(s) et aimé(s) de la plus simple manière – comme des parts anciennes oubliées – enfin – et fort heureusement – retrouvées…

 

 

Nous et l’âme – sans affres – sans désordre – sans désastre – sur la pierre – avec, sur les joues, quelques larmes séchées et un peu de poussière – l’or du monde – des existences – des chemins – collé partout – sous les semelles – sur la peau – jusqu’au fond du cœur – les yeux enfin aptes au regard – l’esprit – le cœur et les mains – enfin aptes à recevoir…

Nous – pleinement vivant(s) – au bord de la source – sans nom – sans âge – (presque) éternel(le)(s)…

 

 

Derrière chaque pierre – des visages qui se cachent pour pleurer…

Nos âmes dans la poussière – piétinées – pulvérulentes…

La tête démunie – les yeux habillés de vide et de rêves…

Dans le cœur – des bruits – un peu de vacarme – comme un air de fête – un peu de fureur concentrée peut-être…

 

 

Entre la lumière et le temps – les heures tapies – dissimulées – soustraites aux yeux trop avides du monde qui voudrait les fixer sur les aiguilles des horloges – au milieu des jours et des saisons qui défilent sur le calendrier…

 

 

Nous – sous les yeux des Autres – puis leur échappant – nous libérant, peu à peu, du sommeil et du rêve des vivants…

 

 

Assis près des hautes fenêtres qui surplombent le monde et les vents…

Les paupières closes derrière lesquelles dansent tous les songes…

 

 

Un éclat de rire sur le réel – le séant entre l’arbre et le livre – sur le sol recouvert tantôt d’herbes – tantôt de feuilles – notre feutre fidèle à la main – le vide en nous – et au-dehors – à sa place, en somme – l’œil encore rouge du manque de sommeil et des larmes anciennes causées par la tristesse d’être au monde…

Apparemment homme parmi les hommes…

 

 

Trop d’étoiles sur la terre – le monde sur le dos – tous les ascendants à la ceinture – et nous – sur le pont – à danser avec les choses – les êtres et les ancêtres – parmi toutes les peines accumulées – intériorisées – dans la lumière – à nous éreinter sans que jamais ne frémisse le moindre vivant – le moindre mort…

 

 

Un seul geste – un tas de feuilles sous le coude – l’infini qui réclame sa part – qui offre sa voix et son envergure pour que le blanc – un peu de silence – s’invite – et ouvre un passage entre les signes tracés à l’encre noire – vers une étendue où pourraient enfin s’évanouir toutes les peines – un lieu où pourraient enfin s’épanouir toutes les âmes…

Et nous – encore au creux du temps – à genoux – dans le silence – la chair sur cette pente raide où finissent par glisser tous les âges…

Loin – très loin – du dernier sommeil…

 

 

La nuit ouverte – fenêtre derrière le dos – sous l’ombre gigantesque de la terre – entre l’étoile et le crachat – notre destin effiloché – notre âme en fuite – nos empreintes (modestes) sur la page et le silence – à portée de main – offrant, peut-être, à l’Autre un étroit passage…

 

 

Le faux Dieu des hommes – tremblant derrière leurs gestes – apeuré malgré son grand âge et son expérience (supposés) – blotti contre lui-même – au milieu d’un long silence – en plein sommeil – sans doute – ce qui précipite, trop souvent, ses adeptes vers le sol et l’engourdissement…

 

 

Des vagues – des saisons – de la lumière…

La beauté – la mort – notre faiblesse…

Un regard – un peu d’espace – pour respirer et contempler – seul(s) – ensemble…

 

 

Une manière de vivre – au milieu du monde – au sommet – dans nos profondeurs – en surplomb et en deçà de l’enchevêtrement – plus léger et solitaire – malgré l’attraction et la gravité du monde…

Au-dessus des rouages et de la mémoire – ce dont a viscéralement besoin la monstrueuse machinerie inventée par les hommes…

Une façon, à la fois, de s’effacer et de déployer sa présence – de s’éloigner et de s’affranchir de l’ogre – du mastodonte mécanique…

 

 

Dans les mains – le vent plus dense – et plus sauvage – des dernières heures…

La liberté visible déjà avant l’échéance…

 

 

Le vide derrière ce qui a abusé nos sens…

A rejoindre les courants ascensionnels – l’évaporation des eaux vers les hauteurs – comme une manière de pousser la dernière porte – de franchir le dernier seuil…

Le soleil à notre rencontre – et nous l’approchant – puis, peu à peu, le devenant – comprenant (progressivement) que nous n’avons jamais cessé de lui appartenir – d’être l’un de ses (innombrables) composants – et son entièreté aussi – malgré notre ignorance – nos origines apparentes et nos absences si fréquentes…

 

 

La présence effacée – comme un soleil assassiné – une aurore pervertie par la persistance du sommeil – un voile jeté sur la seule fenêtre de la maison…

 

 

Nous – dépossédé(s) – hors du cercle – resserré(s) par l’urgence de l’échéance – les yeux fous – la tête baissée – la liberté transformée en un (pitoyable) masque – en foulard asphyxiant – comme une manière de haleter sans pudeur – de s’essouffler – de s’éreinter à courir derrière le ruissellement naturel des eaux – mille tourbillons d’air – le monde entier s’enfuyant vers l’immensité – irrésistiblement attiré(s) par l’étendue des neiges éternelles – l’une des formes paroxystiques de l’oubli et du pardon offerte à toutes les créatures terrestres…

 

 

A notre rencontre – les lignes et les lèvres ouvertes – offertes – tendues – exposées à ce qui passe – à la merci du premier venu – de tous ceux qui cherchent une vérité (trop) facile – un court instant de (fausse) complicité – quelques dogmes à se mettre sous le coude ou à rabâcher…

Le soleil – entre les dents – mâché et remâché comme s’il s’agissait d’une substance commune – d’un aliment ordinaire à portée de toutes les bouches…

 

 

Le sol – sous les jours – sous les pas – prêt à être foulé par les malheurs (tous les malheurs) et la lumière…

 

 

Riche d’une joie sans condition – sans pareille – déterminante dans notre manière de nous tenir debout – face au monde – face au vent – les mains ouvertes – à notre place – quelle que soit la nature des circonstances – quels que soient l’état d’esprit et l’état du monde…

 

 

Vivant – discret – presque invisible – dont les cris sont presque toujours transformés en taches d’encre sur la feuille – habité par l’Amour (autant qu’on lui en laisse l’occasion) – avec le vent pour seul costume – la tête métamorphosée tantôt en miroir – tantôt en regard – selon l’intention de la figure qui nous fait face – du visage qui se tient devant nos yeux…

La joie inscrite dans les tréfonds de la blessure – inarrachable et nécessaire – souveraine à chaque souffle – à chaque battement de cœur – pleinement vivante…

Et nous – au-dessus du monde et de la plaie – inguérissables…

 

 

Ce que l’on confie au monde – l’espoir d’une guérison – un peu de nos blessures ; quelque chose de la soustraction – une manière de s’abstraire de la tyrannie des masques – le cœur palpitant – et le cri enfanté du fond de la douleur – au cœur de la plaie…

Comme une perspective au-delà du cercle des conventions – en deçà de la nudité…

 

 

Personne – comme au sommet de l’oubli – au faîte du cœur humain – à l’inverse de tous les règnes du monde – de ce qui est habituellement proposé…

 

 

La chair de la terre et l’invisible du ciel – comme combinés – à parts inégales et changeantes – selon les pas et les intentions…

Ce que nous conservons ; la survivance – le désir de perpétuation – l’inclination à la saisie et au salut – le besoin de sauver son âme et sa peau…

Dans le sang – dans la tête – pas le moindre signe de trahison – une fidélité à notre longue généalogie…

 

 

Nos limites – ni la chair – ni le clan – ni la mort ; la nature même de l’envol et du miracle…

 

 

Le jour défait du voile – affranchi de nos prières – de la puissance du désir…

La lumière dans son essence – inscrite déjà dans notre moelle – et s’imprimant jusque dans nos gestes et notre respiration…

 

 

La transformation du corps – du cœur – le prélude du véritable voyage – ce qui fait que tout semble si provisoire – que tout n’aspire qu’à s’éterniser ; de la tête au fait – sans jamais discontinuer – avec l’achèvement – possible – comme un état intermédiaire – un maillon – un simple maillon – dans la chaîne interminable ; davantage un concept – une vérité abstraite qu’un état – qu’un ressenti…

Une chose – une expérience – éprouvée – parmi mille autres – dix mille autres – une infinité…

 

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