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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée
Récit / 1997 / La quête de sens


Carnet n°2
Le naïf
Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde
Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste
Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne
Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie
Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes
Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin
Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10

Le petit chercheur Livre 2
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3
Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages
Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens
Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements
Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro
Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

C
arnet n°17
Traversée commune Livre 1
Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2
Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3
Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5
Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7
Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8
Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9
Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10
Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison
Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille
Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines
Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire
Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits
Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture
Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle
Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices
Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent
Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits
Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur
Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute
Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)
Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien
Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage
Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences
Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme
Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu
Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 
Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous
Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)
Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
L
a sente étroite...
Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde
Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard
Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère
Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes
Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
L
a joie et la lumière
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

C
arnet n°95
Petites choses
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...
Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...
Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort
Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)
Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence
Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui
Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...
Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence


Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...
Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence
-

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence
-
Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020


Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021


Carnet n°269
Au jour le jour
Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour
Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour
Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021


Carnet n°275
Au jour le jour
Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour
Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour
Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour
Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour
Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour
Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour
Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour
Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour
Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour
Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour
Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour
Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour
Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour
Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour
Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour
Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour
Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour
Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour
Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)
Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)
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Epigraphes associées aux carnets
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© Les carnets métaphysiques & spirituels
6 avril 2021

Carnet n°259 Notes journalières

Le monstrueux étalé – au-delà des apparences – sur toute la surface – comme une cruauté cyclique – régressive – un aveu de faiblesse et d’impuissance…

Une fatalité – une malédiction ; d’un côté, la matière balafrée et sanguinolente – et de l’autre, la matière dictatoriale – sans vergogne – à la manière d’un potentat criminel et sanguinaire…

Et nous – l’une et l’autre – partagé(s) – déchiré(s) – écartelé(s) – au-delà des étiquettes et de l’idée (presque toujours fausse) de justice…

Le vide absorbé et dissous – le plus tangible à la manœuvre – avec l’assentiment du silence…

Une (véritable) aubaine pour les jeux et les joueurs…

Le délire poussé jusqu’au vertige – prémices de la chute et de l’envol – concomitants si les forces nous sont offertes de manière équilibrée…

 

 

Aux angles du monde – la dispersion…

Les yeux – enfouis dans la terre – qui s’ouvrent et se referment – fascinés – éblouis par les textures et les couleurs (si changeantes) du décor…

 

 

Les choses infiniment plurielles pour la multitude avide et vorace…

 

 

En nous – la fusion – ce qui unit – ce qui rassemble – le centre rappelant à lui son rayonnement…

Le feu alimenté, en quelque sorte, par le renouvellement de ses propres flammes…

La joie passant de l’âme aux pieds – du souffle jusqu’au bout des doigts – dans tous les gestes exécutés par la main – dans toutes les danses initiées par les pas…

 

 

Tout qui se dresse – encore et encore – avant de s’effondrer – encore et encore – alternant sans fin les élans et les états…

En mille lieux – la vacance – le tumulte et les mouvements…

Accords et désaccords – unions et désunions – alliances et ruptures – sur fond de silence – sur fond d’acquiescement…

 

 

Coloré – comme une surface peinte – le monde d’un bout à l’autre – parcelles de matière gluante – harmonieux – merveilleux – à certains égards – atroce – misérable – à parts égales…

Des ornières – des lieux de villégiature – des strates de sommeil – ce que l’on froisse – ce qui s’arpente – ce qui se déploie avec perversité – avec mille faux-semblants et mille arrière-pensées…

 

 

Nos vies – comme un poing levé contre l’océan – pour s’opposer au déferlement de l’eau sur la grève – au labeur incessant des vagues qui fracassent la roche…

Une posture – une vocation – une farce – un cauchemar ; ce qui suscite à la fois le rire et les larmes – l’ambivalence de tout geste – la nécessité et la dérision ; et la possibilité d’un écart – d’un pas de côté – au-dedans – pour apprendre la quiétude et le contentement – malgré l’(apparente) absurdité du monde et l’atrocité des spectacles – seule manière, sans doute, d’échapper à l’esclavage et à la folie – à toutes les malédictions de l’existence terrestre…

 

 

Des querelles – des bavardages – des commentaires…

Du vent – du bruit – quelques tourbillons d’air – presque imperceptibles dans l’immensité et le silence…

 

 

Nous – arpentant l’espace au-dessus des sillons – des gesticulations (apparemment) nécessaires au fonctionnement du monde…

 

 

Debout – sans un mot – sans ennemi – sans œuvre à accomplir…

Une présence légère au milieu des Autres – au milieu de l’absence – des élans et des mouvements mécaniques…

 

 

La récurrence du mensonge…

La vie – la mort – le jour et la nuit – se répétant sans fin – sans se lasser jamais…

Dans une existence – une suite d’existences – inintentionnelles…

 

 

Tout – comme le dernier mot – précipité dans l’abîme – disparaissant avec le reste – ce qui a précédé et ce qui suivra – dans le vide salvateur et vorace – l’espace où nous évoluons – à tous les stades – l’Amour au-dessus du front – au-dessus des choses – et l’oubli en tête…

 

 

La tête autrefois si détachée du reste – reliée, à présent, à ce qui compte – à ce qui, depuis le début, a été oublié…

Le monde comme un corps – un cœur qui bat – une poitrine qui se soulève – qui se rétracte – qui respire ; un espace aussi large que l’esprit – là où nous vivons – là où chacun doit se résigner à vivre ; le seul refuge – le seul lieu où il est impossible de se cacher…

 

 

Sous les hurlements – l’étouffement…

Sous l’étouffement – le désir d’une autre vie…

La beauté au cœur de l’obscurité – de la suffocation – de la douleur…

Dieu englué dans la fange terrestre – remuant la terre – creusant – fouillant – essayant (avec nous) de s’affranchir de la matière…

 

 

Tout se détache ; le vide devenant davantage qu’un mot – notre cœur – notre esprit – notre essence – notre seule réalité – sans doute…

A notre place – enfin – sans écart – sans substitution possible…

 

 

Dans le sable – des traces – des signes qui nous rehaussent – qui nous révèlent ; du soleil à la place de l’air – de l’espace à la place des mots…

Le silence comme unique langage – la seule page qu’il nous est possible d’écrire – la seule page qu’il nous serait possible de lire – le monde retrouvant son origine et sa fonction ; et nous autres – sans ornement – habités, de nouveau, par la vérité – notre présence vivante – comme nous exhumant, par une force inhabituelle, d’un long sommeil…

 

 

Soulevé(s) par le souffle – comme s’il s’agissait d’une puissance surnaturelle – un fragment de ciel – le reflet de l’invisible – le recueil de toutes les injonctions divines éparpillées dans la matière ouverte – réceptive – libre de répercuter le processus – de donner corps au mystère – de le concrétiser – d’abandonner (enfin) les choses à leur voyage – à leur destin…

Le transport fabuleux de la poésie – l’affranchissement en actes – éclairé par la lumière – à même le réel qui, à la fois, disloque et féconde – dans une perpétuelle réinvention…

 

 

Le cœur emmailloté – le corps et ses (piètres) consolations – puis, un jour, le vent comme une lame – et nous – sur la pierre – décoiffé(s) – décapité(s) – amputé(s) de l’inutile – totalement défait(s) ; l’âme (enfin) exposée à la métaphysique naturelle et quotidienne…

 

 

Le réel – en éclats – en poussière – réduit, parfois, en buée – parfois, en cendres ; la matière combinée – dans tous ses états ; et le regard désengagé des changements et des transformations – comme affranchi des apparences et des mouvements…

 

 

Un parmi d’autres – dans le jour accompli…

Rien qu’un peu de bruit et de vent ; un poème ; la présence humble – sans posture – sans idée – sans stratégie – dans les tourbillons et le sillage de ce qui emporte – de ce qui est emporté – à la suite des choses et des circonstances…

L’oubli – l’effacement – la disparition ; ce qui nous résume – parfaitement – nous – nos gestes dérisoires – notre humble besogne – ce à quoi nous œuvrons…

Le vide et le silence – dans leur plein rayonnement – à travers le canal désobstrué ; la matière sans résistance – ouverte – amoureuse – totalement acquiesçante…

 

 

N’être rien – à la manière d’une silhouette invisible devant l’apparence d’un mur – un peu d’ombre peut-être – (très) brièvement – lorsque le soleil est au zénith – à peine un fantôme éclairé par un rayon de lumière provisoire – ce qui s’efface déjà sur ce qui, sans doute, n’existe pas réellement…

 

 

Des lignes – comme des pierres sur le chemin ; mille apprentissages pour le pas – le cœur – le regard ; une manière d’être vivant – de manière authentique…

Ni refus – ni refuge – l’espace nu que l’on arpente – que l’on explore – que l’on décortique – que l’on cartographie ; et auquel on finit, un jour, par s’abandonner…

 

 

Ce qu’on laisse croître – en nous – se déployer ; devenir ce que l’on autorise à nous effacer ; la seule transformation possible – comme un retour – l’être retrouvant, à travers nous, sa place – son envergure – son rayonnement…

 

 

La matière fidèle à son règne – à ses lois ; Dieu s’incarnant ; le monde dans ses alliances – obéissant aux forces qui le feront devenir…

 

 

Rien qu’une faiblesse – comme une ouverture – la chair qui se creuse – comme le cœur ; une béance pour Dieu – l’Amour – ce qui prend place – ce qui nous comble – dans un emboîtement parfait…

Nous – pris dans la fonte des glaces – les éboulis – l’effondrement de toutes les tours – de tous les remparts – aussi impuissant(s) et innocent(s) que la rose qui voit tomber ses épines – la nudité sensible – le cœur vivant de la tendresse…

Nous – dans le souffle – au fond de la poitrine de Celui qui aime – la tête penchée vers nous…

 

 

Nous – sur la pente – parmi les eaux cristallines…

Le bouillonnement – la colère – la forge – l’enclume – toutes les nasses – tous les instruments de torture ; l’opacité et la violence, soudain, disparues – comme un peu de pluie sur les traces de craie dessinées sur la roche…

La vie empalée qui se desserre – qui s’élargit au point de tout accueillir – au point de tout devenir…

Debout – à genoux – la conscience nue – sans torpeur…

Du bleu – du cœur à l’horizon…

 

 

Rien qu’une terre où la tendresse est la seule réponse – où les larmes convoquent la main caressante – où l’aveuglement est, peu à peu, appelé à devenir regard – Amour – insoutenable – trop lourd – trop abondant – pour nous seul(s) – qui doit s’écouler – se déverser – submerger ce qu’il touche – irradier la peau – la chair – remplacer le sang – rayonner à travers la beauté et la douleur…

L’exercice de vivre auquel chacun se livre – malgré lui…

 

 

Une douleur – en retrait – derrière les yeux – toutes les déclinaisons de l’âme vers le blanc – comme un prélude – après le plus maléfique – le plus insoutenable – peut-être…

Une plongée en soi – le soc du monde sur le dos – le même sillon – d’abord comme une légère éraflure – puis, comme une plaie qui se creuse – une béance – puis, un écartèlement – comme coupé en deux – sectionné par le milieu…

 

 

Nous – dans notre chambre – cet espace minuscule – sans commune mesure avec l’envergure du réel – incommensurable…

D’un jour à l’autre – sans aubaine – sans vergogne – sans explication – pas à pas – très (très) laborieusement…

 

 

Des grilles – de l’eau qui stagne – des signes – des mains qui se tendent – des bouches qui se referment…

Et tous les fauves autour – aux aguets – à l’affût – terriblement affamés – et carnassiers d’une impitoyable manière…

 

 

Le souffle salvifique – le refuge de la forêt – la douleur traversée de part en part – à gravir son humiliation – à tenter de venir à bout de ses blessures…

Les heures magistrales – parfois au bord – parfois au fond – de la solitude…

Ce qui – en soi – résiste – ce qui – devant soi – revient ; des couches d’excréments – des amas composites – mélange de choses et d’idées – du sang séché par le soleil – versé par des mains armées – des esprits acerbes et acérés – trop de songes – comme des explosions qui font déborder l’imaginaire qui devient, peu à peu, plus conséquent (et plus funeste) que le réel…

De belles âmes – pourtant – cachées – en profondeur – imperceptibles encore…

Et cette lumière – au-dessus des cages – au-dessus des cris ; de la souffrance instransformable excepté en violence – en assauts guerriers…

Vivant – au cœur du chaos – l’âme ardente – presque rageuse – les doigts et la langue trempés dans le fiel…

Au milieu des bêtes et des hommes – en somme…

 

 

A travers nous – la conscience – l’énergie – et leurs alliances étranges – admirables et déconcertantes…

Du plus subtil au plus grossier…

De l’innocence à l’obscénité…

De la tendresse à la sauvagerie…

Du plus captif à la liberté…

 

 

Mille chants – mille danses – mille écarts – et autant d’incongruités et d’anomalies…

Aussi rien ne doit se figer dans l’âme – sous le front – dans les mains – sur la page…

Sans cesse – des tourbillons de joie et de douleur…

Ce qui – en nous – invite le feu et l’espace – à grandir – à persévérer – jusqu’à l’extinction – jusqu’au renouvellement…

La mort comme un passage – la nudité provisoire, le temps de trouver un autre déguisement – la même ardeur mais colorée d’une autre manière…

Sans cesse – bousculé(s) par la vivacité – au-dedans – qui nous saisit – qui nous anime et nous rend vivant(s)…

 

 

Nos paupières et nos poings – fermés pendant la traversée ; l’existence – le monde – la douleur…

La chair enjouée par les plaisirs de la surface – les danses de la multitude – tous les excès – tous les débordements – ce que l’on retient – ce que l’on amasse – ce que l’on entasse – pour essayer d’assurer l’avenir…

Animés par la faim – soutenue, de manière complémentaire, par la peur née dans la psyché…

Ainsi le monde se structure – s’organise – exerce l’oppression et la violence – exploite – détruit – anéantit – au nom de ses craintes et de ses appétits…

L’innommable à l’affût derrière les fronts – les barbelés – les remparts érigés sur tous les territoires pour protéger les entrepôts – variés – multiples – immenses…

Sur la pente animale – de bout en bout – et nous – nous croyant à l’écart – en surplomb – de la pyramide terrestre…

Des créatures pas assez dignes encore pour s’affranchir du sang – de la mort – de la séparation…

 

 

Rien que du noir – parfois – de l’obscurité et du silence – une solitude triste – comme si l’on se tenait hors de soi – comme si l’on s’imaginait différent de ce qui porte et accueille la tristesse – et mille autres états – dans une variation infinie de couleurs qui recouvrent provisoirement (très provisoirement) une texture nue – lisse – parfaitement neutre ; sans doute, le versant le plus malicieux et le plus versatile du vide – le fondement même de nos mille identités concomitantes et successives…

Des pentes – des grilles – mille courants qui nous emmènent – des lieux où l’on passe – où l’on glisse – où l’on est retenu…

L’air – l’eau – le souffle et le sang – dans un flux continu ponctué de quelques interstices – comme des passages (possibles) vers les profondeurs – vers d’autres mondes…

Et ce que l’on porte avec soi – presque rien – le plus essentiel – à l’intérieur – bien sûr…

 

 

Plus haut que le ciel – au-dessus du perceptible – le règne du vide – qui ne se laisse définir par ce que l’on dit – par ce que l’on pense – par ce que l’on imagine – à son sujet – toutes nos manières de l’habiller – toutes nos manières de le colorier – comme si nous n’avions encore compris qu’en ces hauteurs – qu’en ces profondeurs – qu’en cet infini – existent d’autres lois que celles qui régissent la vie sur terre…

 

 

Le monde que l’on pourchasse – la tête qui fore les sous-sols – les mains qui prélèvent tout ce qu’elles sont capables d’arracher – les pieds cadenassés pourtant – dans le même trou – l’existence durant…

 

 

Dans l’enchevêtrement des pas – des signes – de la chair – une circulation incroyablement limitée – sous surveillance – avec mille blasons sur la peau – sur la hampe – et mille bannières dans la besace – en bandoulière…

Ce que nous défendons et ce que nous ambitionnons de conquérir…

Sans cesse – le désir et la querelle…

Partout où il y a des hommes ; des instincts – des apparences – le même jeu des illusions…

 

 

Nous – empêtré(s) – sans émancipation possible…

Ce que nous édifions – notre liberté – enchevêtré(s) aux tentatives (à toutes les tentatives) des Autres…

Nous – trop humain(s) – trop grégaire(s) – pour échapper aux embuscades – aux impasses – aux labyrinthes étroits – tressaillant sous la lumière et les procédures inventées pour vivre ensemble – enfermés…

La terreur sobre – le désir sobre – l’existence autorisée dans son (minuscule) intervalle – rien d’autre – ce qui éclaire médiocrement notre infime carré de terre – qu’importe l’abîme – qu’importe les profondeurs – l’épaisseur du noir – qu’importe la texture et la trame – pourvu que nous n’ayons l’air trop différent(s) de ceux qui nous entourent…

 

 

A l’intérieur – bousculé(s) – déchiré(s) – terrifié(s) – la violence au front – la violence et le vent – le sourire à la proue – bouillonnant sous nos masques – le feu dans son œuvre – essayant de fêler l’argile ; notre impérieux besoin de fuite – quelques pas – presque rien – inutiles (bien sûr) – comme si tout se dérobait à notre approche ; le vide – à chaque foulée – à l’instant même où la main tente de saisir – à l’instant même où la psyché tente de capturer ; le vide – partout – comme la seule récompense possible…

 

 

De l’écume – des bas-fonds au sommet – toute l’ignorance du monde sur le dos – autrefois sous le front – sous les pas – la terre et le feu – au-dessus ; une autre perspective – les idées anciennes comme évaporées – l’absence comme une malice – parfois comme une escroquerie – nos profondeurs à la manœuvre – humblement – silencieusement – sans les excès du verbe – la pensée sans recul et la légèreté du corps (si distante – si pesant – auparavant)…

L’engagement plutôt que l’inintelligence…

Ce qui nous résiste – ce que l’on enfourche – et les mille courants qui nous accompagnent – vers la découverte d’autres mondes – vers des galaxies plus lumineuses…

Et, pourtant, l’esprit (parfois – encore) pris dans la nasse – à gémir – à se débattre – à essayer de trouver une faille – comme tous les Autres – nos frères vivants…

 

 

Très proche du recommencement escarpé – le renouveau incessant – quotidien ; de la haute voltige à la portée du plus grossier (dégrossi de manière abrupte et laborieuse)…

Plus de route – plus de visage – plus de commerce ; sur nos propres épaules – un œil du côté de la clôture et l’autre du côté de l’infini – mains jointes au ciel – à la terre ; quelque chose d’ineffable au-dedans ; à nos côtés – personne (bien sûr) – devant nos yeux – plongé bien plus profondément que dans la solitude apparente…

Comme si la pierre en dessous et le verre au-dessus se déchiraient – comme entaillés par une lame invisible…

L’élargissement du périmètre – la désagrégation de l’Existant…

Bien en deçà et bien au-delà de l’imaginaire et du réel apparent…

A peine (pourtant) une légère torsion de l’esprit – plutôt un redressement – comme le début d’une rectitude…

 

 

De cercle en seuil – le centre grossissant…

Le temps déconnecté de l’espace – l’infini à portée de main – comme un agrandissement du regard – l’incessant accroissement du périmètre – la zone réelle sans théorie – sans précipice – d’un seul tenant – comme si les fragments s’étaient soudainement réunis – se mouvant à la manière des vagabonds – plongés dans l’errance – et cette immobilité visible – tel un œil sur la course – les voyages – la totalité des spectacles…

Rien que des mouvements sous la voûte ; des élans – des étincelles – des explosions – le vent et la foudre ; et au centre – cette immensité…

 

 

Avec l’assistance de notre main – ces quelques signes – sur la pierre – sur la page – manière de briser le ciel – d’élever la terre – de tresser une corde vers ses propres hauteurs – manière de retrouver un peu d’enfance – un peu d’éclat – l’envergure nécessaire à une existence (réellement) vivante…

 

 

Aux marges de l’innocence – des mondes âpres et écœurants où l’on fuit et où l’on se querelle – où l’on pavoise – où l’on marche en conquérant en se donnant des airs (de victoire – de réussite) ; une terre d’apparat et d’apparence – infâme et monstrueuse…

 

 

Se tenir entre le réel et l’oubli – sur cette étroite bande de sable entre, d’un côté, le ressac, et de l’autre, l’océan…

 

 

A voix basse – entre les barreaux – au milieu des arbres et du silence – la tête au-dessus – comme un soleil sur notre misère – la multitude…

 

 

Des millénaires d’amassements – des souterrains engorgés – des amas – des monticules du sol au ciel – et plus haut – encombré aussi…

Dieu – le vide – évincés – auxquels on a substitué des choses et des images – des idées sur le frémissement et l’envergure…

L’importance des racines – de la marche – de la progression – comme si l’on avait oublié que le monde n’était qu’une escale – une étape dans un voyage immobile qui mène de l’origine à l’origine – et que le seul progrès consiste à la soustraction et au retranchement…

Ainsi – de seuil en seuil – chemine-t-on vers soi – le vide – la seule réalité tangible au milieu des rêves…

Sans cesse – autour de la même nudité…

 

 

L’espace qui vit et respire – sans querelle – sans suffocation…

De la lumière sur nos mille petites tragédies – nos pas et nos prouesses minuscules…

Le désert vivant qui perd son aridité…

Le désert habité – le seul lieu possible – vivable – pour être (réellement – présent) au monde…

L’aube sans la lampe – sans la hache – au cœur du chaos…

Le ciel ici – ensemble – à cet instant – sous les craquelures du temps…

 

 

Le jour silencieux – un parfum de soleil et de rocher…

Des ondes – des vibrations – des odeurs – naturelles…

 

 

L’aube verticale – de l’air brassé…

Le glissement du chaos vers les régions les plus réprimées…

Le ciel qui, peu à peu, se découvre…

L’écartement des barreaux – la chute (très progressive) des grilles…

La route qui se dessine…

Le souffle de l’enfance – la simplification du labyrinthe – le monde qui se désagrège…

Le premier élan du voyageur – peut-être…

 

 

Un peu de vérité sur le sable – dans le vent ; insaisissable(s) – comme le reste…

Et pourtant, partout, la grande illusion de l’accaparement et de la propriété…

 

 

Des ravins – la mort – le sort des carcasses qui s’amoncellent…

Des virages pour allonger la durée du voyage ; des détours – souvent – nécessaires…

 

 

Le rire après les épreuves – les tourments – l’obscurité – la vie épouvantable – comme une remontée des bas-fonds – le visage (enfin) à portée de soleil…

 

 

Des plaies – au fond de l’écriture – une blessure béante – que chaque ligne – que chaque pas – creuse davantage…

L’existence comme un atelier à ciel ouvert…

Une parole monstrueuse qu’il faut écouter – accueillir amoureusement – aimer inconditionnellement – pour que le cœur puisse guérir et remonter, peu à peu, vers la poitrine – et battre à nouveau en même temps que s’approfondissent – et s’élargissent – le souffle et la perspective…

 

 

Des lettres comme des notes…

L’extraction de la tristesse et de la puanteur…

La naissance du fil et du danseur…

Des pas légers sur la corde – quelques foulées dans l’air…

L’enjambement des peurs et du désordre…

Le début, peut-être, d’un autre voyage…

 

 

Le feu et la mort – se répétant sans cesse – pour nous ouvrir les yeux sur la puissance – le mouvement – et l’œil qui contemple les transformations – les hauts et les bas – la spirale des corps et des existences – comme des orbes tiraillés par la faim et le sang…

 

 

Nous – contre le mur – traversé(s)…

Le récit d’un voyage – de l’origine vers l’Amour – lui-même en boucle – empruntant divers cercles – chargé de semences – porteur de lacunes et de manquements – aux prises avec les vents – le souffle – la respiration – combiné en modules – en possibilités – explorant une infinité de marges – de recoins – de recours – de confins…

Et le cœur malmené – si peu armé pour affronter le monde et livrer bataille…

 

 

Des lignes – comme des pas dans la nuit – un fil sur lequel on marcherait – au-dessus de tous les abîmes – des yeux – des Autres – trop de douleur – des gorges tranchées – du sang sur la pierre – sur le sol des abattoirs – des sacrifices sans rituel – juste pour apaiser la faim – notre misère – manière, peut-être, de réunir la matière – de la recombiner – de préserver – malgré tant d’horreurs – un peu d’unité…

 

 

La peur – la haine – l’indifférence – trop souvent – les seules valeurs transmises – qu’on lègue avec quelques coffres – quelques terres (parfois)…

En soi – profondément ancrés – le sens du territoire – le goût de la conquête – l’imposture de l’identité…

 

 

Seul(s) – en silence – sans histoire…

L’aile battant dans la nuit…

Le soleil au-dedans – sur la page – peut-être…

La saveur de l’échec sur la langue…

La disparition décidée – presque programmée…

Rebut sans empreinte – sans gravité…

Cette marche lente vers la mort…

 

 

Encore au cœur du cercle – en désordre…

Une douleur dans la voix…

La clarté – au fond – grandissante…

L’oscillation entre la fuite et le fléau…

La matière qui recouvre l’âme – frappée par le sceau du vivant…

L’éternel dans son tégument de poussière…

 

 

Tous les sillons creusés par nos pas – les habitudes en tête…

Le corps traversé par la douleur et la jouissance – telles des vagues disjointes – reliées par l’invisible – la magie de l’océan…

Ce qui donne – bien sûr – un sens à tout voyage…

 

 

Sur le visage – ce sourire – ces balafres – la nudité et l’ironie – cette manière de résister aux douleurs du monde…

Et ce qui nous brûle au-dedans – cette voie intérieure pour échapper aux bûchers – construits au dehors – à notre intention…

Toutes nos forces déployées pour décapiter à la source les assauts de la souffrance…

 

 

La sente qui longe la lumière – mystérieuse encore – à cette heure – et cette étendue sans limite que l’on découvre – en soi – à l’écart – la main dans celle de la solitude – traversé par de grandes joies – la gratitude parfaite que l’on accorde au monde – à la vie – à la mort…

Le royaume – entre le ciel et des monticules de cadavres et d’excréments…

 

 

Une roue – une route – sur la corde tendue de la désobéissance – l’âme effrontée et la main qui, d’un geste, initie le détachement…

Nous – nous avançant au-dessus de l’abîme…

Prêt(s) à nous abandonner discrètement – humblement – à la puissance légendaire du bleu – à l’irrésistible attrait du vide…

 

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