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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°261

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

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17 septembre 2018

Carnet n°162 Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Vêtu du plus simple que le monde nous ait offert…

Nous dirons encore – nous dirons toujours – entre silence et nécessité – ce qu’est l’homme – ce qu’est le monde – et ce pour quoi nous sommes nés…

Du côté du simple, du discret et du silence – définitivement…

Ni bruit, ni arrogance – quelque chose comme une fragilité – un équilibre – entre l’innocence et la certitude de l’infini…

 

 

Un jour, peut-être, au fond de la voix – cette blancheur de l’âme – et ce cri comme un murmure pour dire (enfin) la venue du silence. Avec, dans le regard, cette bonté et cette malice des yeux qui savent

 

 

Ni bruit, ni arrogance – quelque chose comme une fragilité – un équilibre – entre l’innocence et la certitude de l’infini…

 

 

Nous dirons encore – nous dirons toujours – entre silence et nécessité – ce qu’est l’homme – ce qu’est le monde – et ce pour quoi nous sommes nés…

 

 

Se souvenir ? Pourquoi faudrait-il serpenter entre les failles de la mémoire pour retrouver une chose – un visage – un monde – qui n’existe plus que dans notre tête ? Pourquoi refuser de vivre virginalement le présent – sur ce fil à la stabilité impossible – sans le fardeau du passé qui toujours encombre l’innocence du regard ?

 

 

Un peu d’épaisseur dans la transparence – comme les reliquats des bruits du monde et de l’âme qui, en nous, refusent l’abdication. Aussi solides qu’un restant d’orage dans le ciel – aussi persistants que le gris dans nos vies si peu joyeuses…

 

 

Des excès encore, parfois, dans l’absence – et des partages insuffisants. Des pauses et des postures dans la vie présente. Quelque chose au goût d’avant avec ses doutes, ses peines et ses élans. Le même cirque, en somme, à quelques nuances près, que le cœur des hommes – que la vie des Autres – inexorablement plongés dans le désir et la mémoire – posés en équilibre sur le fil de toutes les précarités

 

 

La nuit – un peu partout – sur les murs – au fond des yeux – au milieu des rêves – derrière l’infortune. Au cœur de toutes les tentatives pour échapper au monde et rejoindre le meilleur – l’après – le plus enviable. Tout ce qui traîne dans la boîte humaine – ces peines et ces exigences que les sages ont abandonnées au gré des vents sans se soucier ni des lieux, ni des visages qui pourraient être contaminés

 

 

Vêtu du plus simple que le monde nous ait offert…

 

 

L’esprit de l’homme se tient quelque part – entre l’aube et le sommeil premier (le sommeil originel). Dressé jusqu’aux vitraux des plus hautes cathédrales – jusqu’aux étoiles – il célèbre la nuit et l’abîme – si étranger(s) au jour – que nos yeux et notre âme, pourtant, appellent désespérément (depuis la naissance du monde) du fond de leur fossé…

 

 

Ce que nous érigeons, bien sûr, prête à sourire. Mais comment rester silencieux – et les bras ballants – lorsque le monde et ses danses promettent un peu de joie à ceux qui emboîtent le pas des foules – à tous ceux qui rejoignent la cadence de cette marche forcenée… Sans doute, faudrait-il être sage – mille fois plus sage que ce que les hommes attribuent communément à l’homme sage – pour laisser le monde et nos foulées nous immobiliser dans le plus fertile silence…

 

 

Celui que nul ne remarque – et qui tient dans une main quelques restes de l’ancien temps – quelques reliquats humains – et dans l’autre la corbeille du silence où viennent mourir tous les bruits – et toutes les tentatives – du monde…

 

*

 

Nous croyons que ce que nous possédons* (et ce qui nous accompagne) est précieux. Comme si nos bagages pouvaient nous sauver la vie – ou nous sauver la mise… Au mieux, bien sûr, ils nous aident à vivre plus confortablement…

Nous ne sommes ce que nous portons. Nous sommes bien davantage ; selon les postures et les circonstances – quelque chose entre presque rien et l’infini…

* Ce que nous croyons posséder…

 

 

Nous allons vers les hommes avec les mains sombres et l’âme lumineuse. Comme une terre timide – un amas de sable, peut-être, qui porterait en lui un soleil secret…

 

 

Tout s’inscrit à l’envers du silence – sur ce versant du monde que nous imaginons plus réel que les autres – là où la raison et le langage aident à la fouille et aux danses qui creusent leurs sillons à même l’expérience en célébrant la multitude et l’opportunité. Mais s’y engager corps et âme revient à oublier une dimension essentielle – une dimension fondamentale – de l’existence où le cœur est libre des rêves et des désirs – et où l’œil est seul – joyeusement solitaire – pour contempler ce qui passe – et qui croit, si souvent, briller sous la lumière (si factice) des étoiles…

 

 

Tout (nous) arrive – éminemment simple – et se complexifie en traversant notre chair et notre tête. Devient – presque toujours – grilles, souvenirs, maux et malheurs – survenance du pire, parfois – sacrifice et perte de toute forme de beauté…

Et dans cet entassement, l’âme est comme une fenêtre qui redonne – qui peut redonner – au visage et aux circonstances la simplicité du jour et la splendeur des origines autant que la possibilité d’un regard non corrompu sur ce qui passe – sous nos yeux et dans notre existence…

 

 

Tout s’inscrit – toujours – quelque part – sur le sable de quelques âmes – ou sur les pages de quelques livres. Mais le dedans – toujours – reste pauvre – noir – immense – insensible, au fond, à tout artifice. Et, pourtant, tout y sombre – jusqu’au moindre bagage – jusqu’à la folie du monde – jusqu’au sommeil le plus profond…

 

 

A travers tout – le rien indéchiffrable – et la main du monde si laborieuse – si appliquée – pour amasser et entasser les choses – pour décerner des titres et des médailles – et édifier mille pyramides à la base, presque toujours, méprisée. Et qui feint d’ignorer tous les crimes et tous les drames commis au nom de l’homme – au nom de la prospérité et du progrès…

 

 

Du côté du simple, du discret et du silence – définitivement

 

 

On ne peut échapper à l’individualité et aux expressions singulières – ni s’en affranchir – excepté dans le silence et l’effacement qui laissent s’exprimer toutes les manifestations – tous les besoins, toutes les exigences et tous les commentaires du monde…

 

 

Entrer en soi consiste à s’abandonner à ce qui surgit naturellement – spontanément – circonstanciellement – et à s’élever (dans le même temps) en surplomb du monde, des êtres et des choses – bref à être, à vivre et à agir en maintenant son attention et sa présence au cœur du regard silencieux – profondément acquiesçant – et en laissant libres les gestes, les pas et les paroles quels que soient les situations, les événements et les circonstances…

 

 

Fermer la fenêtre du monde comme l’on clôturerait un champ immense de regards, de gestes et de paroles inutiles pour plonger dans le vide qui nous appelle (et nous attend) – au cœur de l’inconnu que nous sommes – comme le monde – tous autant que nous sommes

 

 

Et si la vie – les gestes et les pas – l’histoire, les événements et les commentaires – de chacun ne révélaient, en réalité, que l’indigence de tous face au même mystère – et la tentative imparfaite – si souvent maladroite et infructueuse – de percer le secret commun

 

 

Nous n’écrivons plus (comme autrefois) pour nous faire connaître – mais pour disparaître de façon toujours plus subtile et radicale…

 

 

Vivre avec évidence le moins vivable de l’Absolu – et avec le plus tangible – et le plus essentiel – de notre vie

 

 

Les poètes – comme tous les hommes raisonnables – se moquent des foules, des clans, des familles, des couples – de tous les groupes constitués. Pour faire entendre (et faire résonner) leur parole, ils savent qu’ils doivent s’adresser à chacun – et faire vibrer ce qu’il y a à la fois de plus intime et de plus universel dans le cœur – et au fond de l’âme – de chaque homme…

Et les plus obstinés – ou les plus fervents – invitent, dans leurs livres comme dans leur vie, leur entourage et leurs lecteurs à appréhender l’existence et le monde comme le premier homme

 

 

Une fenêtre existe quelque part – où tout est donné – offert puis repris dans sa chute – où ce qui nous accompagne – et ce qui nous blesse – viennent faire ce pour quoi ils sont entrés dans notre vie – et enflammer l’âme, bien sûr, dans son besoin de franchissement

 

 

Ciel, âme et destin – à mesure que nous passons – eux aussi s’effacent pour laisser place au grand vide – à l’impérieux silence – dans lequel tout naît et prend fin…

 

 

Des existences et des signes – infimes – dans cette misère et cette bonté. Quelque chose comme une porte dans la lumière et les remous. Un infini, peut-être, au milieu de l’âme – au cœur de toutes les vies – au fond de toutes les tombes. Et ce vent qui persiste au-delà des visages et de la mort…

 

 

Ni emprise, ni conquête, ni dégât. Un peu de rien – simplement – sur le sable. Quelques lambeaux de chair, un peu de sang et un souffle provisoire – un peu de poussière, en somme. Et la même réponse – ce qui demeure – toujours – à travers les âges – à travers les siècles. Un parfum – un goût, peut-être – d’indicible au cœur de ce qui (nous) semble si insupportable

 

 

Rien – de la matière et du bruit. La construction de quelques tours et l’invention du langage. Mille projets, mille édifices et mille aventures pour tenter de surmonter notre incapacité naturelle à vivre et l’impossibilité de se faire entendre. Et ce que l’on espère encore atteindre du bout des doigts…

 

 

Brisés – comme l’apparence – cette faim et ce besoin, si ancien, de fortune. Vaincus ni par la force, ni par la foi – mais par la nécessité de devenir réellement un homme

 

 

L’œil et le bois – la chair et la matière – comme l’or et le sable – habitent le fond des rivières et ces grands espaces surpeuplés où l’on pense, trop pesamment, à demain…

 

 

A s’égarer dans cette nuit née du jour le plus ancien où exister consistait ni à survivre, ni à chercher une issue (comme aujourd’hui) mais à tenir le plus vrai au milieu du sang – au cœur même des yeux grands ouverts sur la tristesse et l’inconnu…

 

 

Quelle option s’offre aux hommes sinon celle de l’écartèlement entre les remous, les élans, les mugissements et le sortilège…

 

 

Mille visages – mille rivages – mille rencontres nouvelles – jamais ne changeront la donne. Tout est né des désirs et du besoin de recommencement. Aucune arche ne sera jamais assez grande – ni assez belle – pour combler le manque de l’homme. Mais l’arrière des yeux – ce lieu où se loge le regard – peut transformer la faim et la nécessité en silence – et l’homme et le monde en espace d’acquiescement – en aire d’accueil et de liberté – pour que la joie, partout, remplace le malheur et la tristesse – pour que l’innocence, partout, remplace la ruse et le commerce – pour que la justesse, partout, remplace l’hésitation et la maladresse…

 

 

Nous sommes – bien sûr – ce que nous ne pourrons jamais ni trouver, ni inventer…

 

 

Entre voix, chaos et silence – ces pas feutrés et ces gestes discrets – et ce sourire que nul ne peut offenser…

 

 

Il n’y a nul endroit où vivre autrement. Nulle paix – et nul visage à rencontrer. Il y a le ciel, la lune et le lieu où nous vivons – il y a la fenêtre, quelques feuilles blanches et mille poèmes. Et le secret que distillent nos lèvres – et nos livres – à la moindre occasion. Et ce silence qui vaut tout l’or – et toutes les exaltations – du monde…

 

 

A découvrir ; ce qui chante au-dedans du sang – au cœur de la glaise – au-delà du monde. Et dans ce grand silence posé au fond de l’âme…

 

 

Tout arrive à celui qui sait vivre dans la boue – le sourire aux lèvres. Tout même pourrait lui arriver sans qu’il ne bouge un cil. Comme un grand soleil au milieu des vents – au milieu de la pluie – amoureux toujours de ce qui s’avance vers lui…

 

 

Ce qui respire en nous est bien davantage que le souffle – le silence de l’âme, peut-être, parmi les blés – parmi les visages – qui a su acquiescer aux exigences du ciel et à toutes les nécessités de la terre…

 

 

Pourquoi essayer encore de dire alors que les hommes ont dévoyé – et perdu peut-être – l’usage le plus noble du langage et l’écoute nécessaire ? Parce que le silence règne – et régnera – toujours parmi les lignes – dans les voix – et au fond des âmes courbées – penchées sur leur labeur et leurs mensonges…

 

 

Quelque chose d’incompréhensible – comme une voix dans la nuit – la persistance du silence dans les plaintes et les prières. La vie et l’espoir au cœur de la mort et de la misère. Cette faiblesse humaine – si belle et périlleuse – à vivre dans la proximité du monde et la compagnie des hommes…

 

 

Tout s’agenouille, à présent, devant nos blessures qui nous donnaient, autrefois, des airs de blessé – de mendiant – de naufragé existentiel. Aujourd’hui devenues source de toutes les promesses – comme de l’or – un peu d’or – découvert au cœur des veines – au milieu du sang…

 

 

A plat ventre dans ce bain de chair – entre l’attente et le silence – à offrir mille gestes – et mille paroles – similaires au fil des saisons. Avec l’âme – à genoux – à nos côtés – pour défaire notre chevelure et nos rêves encore trop serrés parfois – et portés comme un casque – et tombé (presque entièrement) aujourd’hui à nos pieds. Comme un pas – une danse – sur ces chemins où le souffle et les élans, autrefois, s’emmêlaient à la mélancolie et à la crainte de voir l’horizon se métamorphoser en sable – en trou – en puits – qui aurait immobiliser notre marche. Et vaincu, à présent, dans cette extase qui ressemble tant à la mort…

 

 

Ne plus chercher. Découvrir la profusion des demandes et des réponses. La vie au goût de récompense. Les délices de la marche. Et l’attention du silence…

Et fouler encore ces terres parmi ces visages si mortels. Sentir l’orgueil et tous les délires disparaître. Et humer dans l’air nouveau ce souffle puissant – cette impérieuse nécessité de l’effacement…

 

 

La solitude – comme l’exaltation d’un chant intérieur. Et le recours nécessaire au silence pour échapper à la folie ordinaire des hommes. La faim pour initier le voyage. Et l’Amour pour clore le chemin…

 

 

Moins qu’un visage – moins même qu’un nom – cette tendresse du regard qui décrypte la sagesse des mouvements et décèle partout la même nécessité : le pardon, l’Amour et le silence. Et la beauté du vivant qui s’acharne dans son exploration…

 

 

Un pays d’arbres et d’oiseaux – un pays de bêtes et de poèmes – un pays de livres et de silence. Et ce petit roi discret assis sur son trône de terre – si humble – sur cette pierre où il fait bon vivre loin du monde et des hommes – à chanter tout le jour – et à répandre le plus vrai (peut-être) – en veillant, sans rien exiger, au plus près du mystère – les gestes justes et la tête hors du mensonge…

 

 

Tout s’apparente à l’Amour. Mais la lumière nous semble si lointaine – si retranchée derrière les illusions – que nous avons posé quelques rêves au milieu des étoiles pour oublier notre parenté – et l’ascendance du monde…

 

*

 

Tout, sans cesse, s’efface ; histoires, titres, réalisations, succès, mérites, postures – balayés au profit de l’être – et de ce qui est (dans l’instant) – qui, eux aussi, bien sûr, disparaissent pour renaître l’instant suivant – chargés ou non de tout (ou d’une partie) de ce qui a composé le (ou les) instant(s) précédent(s). Comme si le seul règne – et les seules lois – étaient ceux du passage et de ce qui demeure infixable dans le déroulement apparent du temps…

 

 

On aimerait être – et vivre sans blesser quiconque – ni rien endommager. Mais voilà chose impossible, bien sûr, puisque le corps – et le psychisme associé – appartiennent à ce grand tout dont tous les éléments (sans exception) échangent, s’alimentent, se détruisent et se recombinent de façon permanente.

La seule option consiste, évidemment, à habiter le regard en surplombla présence silencieuse – qui ne s’identifie ni aux êtres, ni aux choses, ni au monde – à aucune des formes de l’univers objectal amenées inexorablement à disparaître…

 

*

 

A deux doigts du miracle – ce visage et cet espace (enfin) prêts à se rencontrer…

 

 

Ce qui sied à notre âme ; ce silence et cet Amour qui apaisent – et recouvrent – nos plaies pour rendre notre visage aussi lisse qu’au commencement du monde – lorsque les hommes n’avaient encore inventé ni les rêves, ni les étoiles…

 

 

Du vide – du vent – des cris ; toute la genèse – et toute l’histoire – du monde…

 

 

Il n’y a de plus beaux rivages que ceux où l’on vit – et célèbre – en silence. L’Amour vissé au cœur – plongé dans l’âme – agenouillé, partout, devant ses infimes cathédrales…

 

 

Seul – encore – parmi toutes ces mains du monde un peu folles – occupées à jouir – et à se satisfaire – de quelques restes d’étoiles…

 

 

A demi-mot toujours – comme une parole timide qui n’ose encore s’estomper…

 

 

Tout devient givre – douleur – à distance de soi. Tout s’éparpille et se désosse – excepté l’illusion, le manque et la faim qui se renforcent et s’intensifient…

 

 

Tout s’écarte, à présent – jusqu’à la première ombre qui voila le mystère. En équilibre entre l’Amour et l’incertitude – sur ce fil qui traversa (non sans peine) le doute et le chagrin – et l’espoir de trouver une autre issue à l’inquiétude…

 

 

Nous tissons entre la page et le silence – quelques mots – quelques lignes – quelques copeaux de vérité pour tenter de dire l’indicible…

 

 

Tout passe dans nos vies mouvementées (et si immobiles pourtant) – accrochées à mille habitudes – à mille certitudes – épines recouvertes de velours pour atténuer les piqûres et les déchirures – et tenter d’offrir au voyage – aux passages – à l’éphémère – une douceur lénifiante et une forme illusoire d’éternité…

 

 

Comme des taches de doigts – une explosion – sur l’invisible. Mille mots – un cri solitaire – lancés contre la pluie – contre le temps et la mort – pour apaiser cette ivresse de vivre (presque) inconsolable. Comme un écart dans les tourbillons désespérés de l’âme. Un peu de poussière, en somme – comme tout le reste – dans le silence…

 

 

Tout nous trompe – mais les ténèbres – comme le ciel – sont là – intensément présentes. Et la vérité – toute nue – si fragile – si innocente – se tient partout derrière le rêve et le mensonge…

 

 

L’illusion – comme l’apparence – ne sera jamais qu’un décor – un couloir à traverser – une porte à pousser – un seuil à franchir – pour découvrir l’autre face du monde – notre vrai visage derrière celui – plus familier – que nous arborons, de façon si machinale, au quotidien…

 

 

Des rêves et des rivages par milliers – et autant de pas et de regards sur l’écume – l’apparence du monde. Et cet Amour et ce silence – invisibles – partout – dans tous ces lieux où nous nous échinons à marcher – à bâtir – à jouir et à exister un peu – pour tenter d’échapper au néant…

 

 

Nous ne sommes ni la pierre, ni le monde – mais la distance qui nous sépare de tous les visages – cet espace où tout se retrouve et se rassemble. Un regard – comme un abri non contre la douleur mais contre l’illusion et le mensonge de la séparation. Un ciel – un océan – où vivre peut (enfin) perdre ce goût de larme – et engendrer le sourire et le pardon – l’esquisse d’une sagesse, en quelque sorte, au milieu de tous les passages – au milieu de tous les naufrages…

 

 

Tout se crie ou se murmure. Mais rien – jamais – n’est entendu. Chacun n’écoute (bien sûr) que ses propres mouvements – que ses propres rengaines. Et nous passons ainsi notre vie à répéter – inlassablement – les mêmes gestes et les mêmes paroles…

Et l’on voudrait nous faire croire qu’il est essentiel de participer au monde (humain) – et de contribuer au vivre ensemble…

Ah ! Dieu ! Que non ! Qu’il est bon et sage – et même vertueux – de demeurer seul(s)…

 

 

Tout est endormi à présent. Ce que l’homme portait comme une ardeur est aujourd’hui (presque) entièrement dévolu au progrès et au confort – au grand sommeil du monde et des âmes

 

 

Rien que des luttes et des postures – pour ou contre – et mille commentaires inutiles – mille avis – mille jugements – mille « j’aime » et autant de « je déteste ». Mille gestes et mille paroles qui jamais ne sauveront le monde – ni n’effleureront la moindre vérité

 

 

Tout – presque tout – semble absurde ici-bas. Et, pourtant, derrière l’arrogance et la misère – derrière l’ignorance et l’adversité – derrière l’indifférence et la passivité – derrière la résignation, l’incompréhension et l’effroi – quelque chose – un peu de silence – un peu d’innocence et de beauté peut-être – tente de percer la bêtise et la maladresse pour naître au monde…

 

 

Nous ne serons – à jamais – que nos propres bourreaux

 

 

Terre et cœurs aussi froids que la neige – et aussi tristes que la nuit. Et cette merveille au-dedans de la chambre – au-dedans du regard – qui cherche entre les plaies et la douleur un peu de lumière…

 

 

Là-bas – au loin – au-delà des vieilles pierres – derrière le ciel noir et ces rives fiévreuses – nous avons découvert le silence, le chant et la prière – et le monde aussi beau et prometteur que cet espace aperçu, un jour, à travers la fenêtre de l’âme…

Et nous attendons aujourd’hui, sans trop d’impatience – mais le cœur (un peu) désespéré – leur point – leur champ – de convergence – le jour de leur possible coïncidence

 

 

Tout – au fil du temps – au fil des jours et des siècles – finit par devenir sinistre et douloureux. Et, pourtant, tout au long de notre vie, nous essayons de lutter contre cet écroulement progressif et cet effondrement final – inexorables, bien sûr – comme si nous ignorions que leur acceptation initierait notre marche vers l’innocence – nos premiers pas, en quelque sorte, vers le silence…

 

 

Absent(s) – d’un jour à l’autre – au cœur d’une nuit faite, sans doute, pour durer encore des milliers de siècles…

Et nous autres qui marchons sans vraiment savoir où poser le pas – ni quel chemin emprunter… Perdu(s), en somme, au milieu du noir – encerclé(s) par l’atroce indifférence des visages…

 

 

Tout ce qui vit – se perche – se penche – se glisse – et se débat – tente d’exister un peu – et de gagner sa place – son infime place au petit paradis de l’ignorance

 

 

Nous n’aurons vécu, à vrai dire, qu’au milieu du silence sans jamais savoir comment le rejoindre et l’habiter…

 

 

Il faudra, sans doute, attendre la tombe pour nous voir ressusciter – et devenir enfin vivants – plus présents – plus silencieux et solitaires – qu’au cours de cette existence où nous nous serons tenus l’âme et la main mendiantes – entre fierté et ignorance – au milieu de la peur et des visages – à fouiller partout – à vivre n’importe comment – à quémander n’importe quoi – et à fréquenter n’importe qui – pour tenter d’échapper (un peu) à la misère…

 

 

D’épreuve en épreuve – à tenter notre chance

 

 

Tout passe – s’agite – s’enfonce et reflue sans cesse. Comme un souffle – mille souffles. Toutes les respirations du monde – et la suffocation de chacun…

 

 

Demeurer nu(s) et silencieux parmi les bruits – tous ces bruits d’effondrement, de prestige et de volte-face. Juste(s) et sage(s) parmi toutes ces postures et ces tentatives…

A se consacrer au silence et à la vérité – nés de la chute et des éboulis – autant qu’à la nécessité de dire*. Vivre, en quelque sorte, dans le vide autant que le visage tourné vers le monde. Au centre de soi où tout est révélé et proposé – affranchi(s) de toute forme d’attente et d’exigence – pour demeurer attentif(s) à toutes les voix – et à toutes les possibilités – de l’innocence autour de soi…

* et de témoigner de la métamorphose des yeux en regard…

 

 

Tout se devine parfois – la substance, l’obstination et le silence en jachère. Ce qui s’enfouit comme ce qui s’évapore ou s’envole. Le joyau et cette nuit – immense – qui a tout recouvert…

 

 

C’est avec la même main – et la même âme – que nous guidons et flagellons le monde – que nous laissons le ciel se dessiner sur nos pages – et que nous implorons les hommes de mettre fin à leurs dérives et à leurs excès. Mais notre voix – comme celle du silence – n’est pas (encore) entendue…

 

 

Nos étreintes ressemblent à des mains fébriles – soumises au désir et au besoin frénétique de l’assouvissement – qui agrippent un peu d’eau et de sable. Et à l’heure de la séparation, il n’en reste pas la moindre trace. Quelques larmes – à peine – sur nos joues – où se mêlent la tristesse et la frustration. Et cette solitude – si nécessaire aux véritables rencontres

 

 

Tout se fend – et s’effrite – jusqu’au rêve – jusqu’à la chair – jusqu’aux frontières qui nous séparent

 

 

Tout s’emballe – se déballe – se remballe – le temps d’un soupir – le temps d’une vie – le temps d’une larme…

 

 

Plaines et collines désertes – dépeuplées – ces lieux d’autrefois où les pierres et les visages s’abreuvaient à la même source. Où l’origine était claire – posée à même le silence. Tout alors demeurait et surgissait. Tout alors avait cette couleur indéfinissable de l’enfance…

A présent, tout s’abîme – et s’essouffle – au milieu de nulle part…

 

 

Tout vient – tournoie – et se dérobe. Donne le sentiment de nous appartenir l’espace d’un instant – célèbre sa gloire (éphémère) puis repart – happé par la nuit et le néant – par le désir de toutes les foules…

 

 

Rien ne se laisse entendre. Tout a déjà été dit – épelé – défini – quantifié – définitivement. Comme si ce mot – tous ces mots – avaient quelque valeur. Comme si le vivant, depuis sa naissance, était privé de la possibilité d’ascension. Comme si nous refusions encore d’être le fruit des mille baisers – et des mille étreintes – de l’énergie et de la vacuité. Comme si nous étions seul(s), en fin de compte, à vouloir découvrir la vérité – ce qui compte peut-être – derrière la vitesse et le mouvement apparent…

 

 

L’être et la main – le monde et le regard – tournoient de fable en fable – d’histoire en histoire. Âme dans le jour – âme dans la nuit – précipitée tantôt sur la terre, tantôt dans le ciel – sans rien voir – ni rien comprendre aux peuples et aux étoiles. Au bord de toutes les haleines – et au cœur de ce souffle qui nous rend – si provisoirement – et si passionnément – vivants

 

 

Nous avons soif – nous avons faim – et à peine quelques décades à vivre pour comprendre – et retrouver la source de tous les désirs et de toutes les nécessités…

 

 

Se faire l’instrument honnête – fidèle – impersonnel – du mariage entre l’ardeur et l’invisible…

 

 

Une nuit – à peine – quelques heures peut-être – à récolter ce que les hommes délaissent – à rehausser ce qu’ils abaissent – à faire revivre ce qu’ils ont anéanti pour le plus grand malheur du monde…

 

 

Nous entendons les peuples – les rumeurs de la terre – la poussière et quelques étoiles rouler dans l’air – et la folie, comme l’eau des rivières, inonder tous les rivages dans sa course fébrile vers l’infini…

 

 

Tout se fissure – et nous n’avons qu’un seul point de passage à découvrir pour traverser tout ce néant…

 

 

Nous croyons vivre mais nous survivons en paradant les joues en larmes – et l’âme en feu – au milieu des désastres. Nous invoquons le ciel et remettons nos vies entre les mains des Dieux. Nous préférons nous plier au destin et au jeu des châtiments et des récompenses plutôt qu’aux nécessités de la source. Vivant encore comme des bêtes douées seulement d’un peu d’espoir, d’un peu de rire, d’un peu de raison…

Le monde, le jour et le visage – pendant bien longtemps – resteront introuvables. Comme une manière d’aiguiser sa faim et de faire naître le souffle – et la foi – nécessaires pour entreprendre l’ascension du mythe – et procéder à sa destruction…

 

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