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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°261

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

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8 mars 2020

Carnet n°228 Notes journalières

Chaque chemin – comme un rayon vers le centre – rien – presque rien – un trait à peine esquissé sur le sable…

La nécessité de la violence – si souvent – et la possibilité de l’Amour – plus rarement exercée…

Des berges où viennent s’entasser les rêves et les naufragés. Quelques lumières sous la voûte. Des cibles – des clochers – de l’orgueil (exagérément). Beaucoup trop de fébrilité et d’atermoiements pour que les mains et les ventres – les épaules et les fronts – parviennent à se délester de leur embarras – pour que l’âme puisse s’émanciper – pour que nous réussissions à nous libérer des soucis du monde…

 

 

Le rôle premier du jour – la lumière et la joie – la main qui se tend – le seul souci de la nécessité. l’œil et la posture affranchis de l’or – des siècles – de la gloire…

La fortune – comme le vol de l’oiseau dans le ciel – comme ses danses et son chant dans le vent…

Des cris fébriles – autant que les gestes. Des bagages inutiles – comme des charges récurrentes…

Le parvis et les chemins déserts – sans rencontre possible. Des croisements âpres et difficiles – seulement…

De la pierre aux hommes – et des arbres aux bêtes – les mêmes luttes – les mêmes postures. Le territoire – le sommeil – et toutes leurs nuisances…

Le signe que la parole et le poème s’avèrent (toujours) essentiels – et insuffisants. Des lieux, peut-être, parmi les plus sacrés – un espace qui compte autant que le soleil et le silence. Une (réelle) présence – le baume des âmes impotentes et affamées. Les premiers pas – (très) maladroits, bien sûr – vers la possibilité d’un autre monde…

 

 

L’âme penchée sur l’essentiel – le vide des dépossédés – les cœurs joyeux et naïfs – forte de cette innocence mature qui ne s’acquiert qu’au fil d’un long et rude labeur de dépouillement…

L’extrême simplicité – résultante d’un processus complexe ; l’âpre besogne de l’invisible sur les apparences…

 

 

Le goût de la joie et du silence au fond de la poitrine ; le privilège ni des hommes – ni des Dieux – celui des sages – peut-être…

 

 

De l’eau – et des noyés trop dociles. Un aquarium de ruelles – des murs qui, en leur centre, recèlent d’étranges rumeurs. Et, plus loin, le silence…

Le monde – le néant et la faim – quelque chose entre la torpeur et l’insomnie…

 

 

Des jeux et des étreintes – des luttes – des résistances et de l’inertie – des geôles occupées – renforcées par l’organisation de l’espace et la perspective (très) territoriale de l’esprit. Les frontières qui se dessinent au feutre noir…

 

 

De la raison (apparente). Rien du ressenti – des noms – des valeurs – la hiérarchie des représentations. Le centre – le ban et les récusés – les hors-cercles contraints d’habiter aux marges – à la périphérie – dans les forêts abandonnées – d’ouvrir leur âme au plus sauvage – de tourner leur cœur vers une source moins corrompue – plus abondante – réconciliatrice…

 

 

Dans la jubilation d’une lumière sans rançon – sans récompense – qui s’offre gracieusement à ce qui se dénude – à ceux qui avancent – naturellement – malgré eux – sur le chemin des soustractions…

 

 

Des haltes sur des îles émergeantes – nouvelles – provisoires – qui jaillissent au fil des pas qui savent se réinventer. L’océan en tête et ce bleu au fond de l’âme. Des empreintes sur le sable noir – des oiseaux plein les poches et des surprises au bout des doigts…

Mieux qu’un rêve – mieux que le sommeil – le réel non revisité – à l’état brut – sans écran – sans filet – sans la moindre géographie. L’immensité du dedans qui redéfinit l’apparence des frontières – qui élargit l’espace – et donne au monde des airs incroyablement familiers…

La conscience qui se rejoint – qui retrouve, en quelque sorte, sa place au cœur des choses – le silence et l’infini – enfin rassemblés dans la matière. La pleine liberté de l’être triomphant…

 

 

Seul sur les pierres – sans histoire – sans légende – avec encore trop de bruits anciens dans la tête – la mémoire pleine – au bout d’un voyage inachevé…

L’âme déjà couchée – presque dans la tombe. Le jour déclinant – l’obscurité galopante – la nuit – le noir – bientôt…

 

 

La vie en laisse – les bras ouverts aussitôt repliés. L’ordre établi autour de l’illusion – comme un axe central autour duquel l’existence tourne – à la manière d’une roue dans le vide – dans une succession (sans fin) de mensonges, de cris et de prières – et du sable partout – ce que l’on retient – ce que l’on retire – et ce que l’on économise – la pauvreté intérieure des ventres repus – des esprits à l’abri au milieu de leurs chimères – comme mille fausses évidences – mille fausses certitudes – érigées comme des remparts autour de soi…

Entre griffes – vautours et opium – la vie fallacieuse – faussement béate qui dissimule l’angoisse au cœur – exaltée…

 

 

Le jour errant – le voyage – ici et là – tantôt au-dedans – tantôt au-dehors. La lune en arrière-plan – permanente – dans cette nuit sans fin. Les pas multipliés – puis soustractifs – ramenant toutes les périphéries vers le centre – puis abandonnant le centre pour l’essentiel…

La tête humble et retranchée – l’humilité sans banderole – le ciel entre les mains et la poitrine offerte…

Vivant – comme l’oiseau dans le ciel dont chaque battement d’ailes pourrait soulever le monde…

 

 

De pas en pas – les heures qui se succèdent – qui avancent sur le cadran – dans la brume des jours – les piétinements joyeux – dans la cendre – dans l’inconscience totale de ce qui a brûlé…

Qu’importe pour les cœurs frivoles pourvu que la fête dure et soit grandiose…

 

 

Être là – présent – au milieu du monde – libre – contemplatif – circulant – sur des chemins sans destination – où les visages croisés comptent moins que les pierres où l’on a fait halte. L’âme dans son retrait – la voix dans son élan de joie – la main qui emprunte au ciel et aux alphabets pour esquisser quelques lignes sur la page blanche…

 

 

Rien du rêve – rien du temps – l’ancien langage des chimères remplacé par celui des Dieux – toujours frais – toujours neuf – sortant, à chaque instant, de leurs têtes innocentes…

 

 

Le silence infini qui plane au-dessus de la mort – au-dessus du monde – qui serpente entre les planètes – entre les galaxies – qui répand ses mystères dans tout le cosmos – dans tous les espaces inconnus…

En plein jour – le soleil…

Et le noir épais au fond du cœur…

Des âmes virevoltantes – dansant dans les airs – dansant sur le sable – de la chair grossière – malmenée – errant entre tous les débuts et toutes les fins – exultantes – agonisantes – selon les heures – ivres – prisonnières de leur propre piège – construisant de risibles empires et d’autres visages pour rendre plus tangibles leur puissance et leur immortalité…

Des sirènes allongées sur les rives – immobiles – des silhouettes fébriles et effervescentes – qui trépignent – tandis que la mort s’invite à toute heure – tandis que l’inconscience se confirme – se renforce – se propage…

 

 

Le jour qui s’émancipe – affranchi de nos espoirs – de notre impatience. En plein désert pendant mille ans – au milieu des Autres un court instant – allant là où l’attente a été bannie avec la fin du temps…

 

 

De surprise en surprise – d’émerveillement en émerveillement – les lèvres sèches – autrefois si assoiffées – posées, à présent, sur la coupe permanente – débordante de vérité…

Tout qui se colore en blanc – l’espace et le monde – arrosés eux aussi…

Du sable au ciel – la même teinte – docile – aisée – libérée du souvenir – de toute idée de décor et d’embellissement – reflet du plus juste et du plus vrai – simplement…

 

 

Âme minuscule – dans la trace immense qu’ont laissée les Dieux – comme une demeure – l’assise céleste sur le sable – pour la chair – l’aire d’envol – le lieu à partir duquel doivent être décochées toutes les flèches vers le monde et l’azur…

La parole comme un pont – l’un des rares liens – entre le jour et la quête – passerelle de feu et d’éclats – de neige et de braises – sur laquelle les hommes s’essayent à l’impossible…

 

 

De la chair délivrée à l’envol – tout un périple périlleux – de l’arche à la pierre dressée – de la voûte sombre à l’âme érigée comme un socle – celui de l’élan propice au jaillissement du fauve – à son saut par-dessus le fleuve – d’une rive à l’autre – au milieu des eaux et des flammes…

De la terre aux sources de la lumière…

De la glaise au soleil…

Du provisoire jusqu’à l’origine éternelle…

Nous autres – à la fois fruits et matrice – créatures et enfantement – excroissances et béance première…

Des traces initiales à l’oubli – sans cesse recommencés

 

 

Façonnée par le ciel et le relief aride du monde – l’âme – montagne déserte – enveloppée de nuages gris – passagers – voûte ouverte – des arbres – des forêts sans chemin – sans dédale – présente – rassemblée – libérée de ses chaînes – de nos chimères…

Les hommes et les rêves – derrière nous – de plus en plus loin à mesure que défilent les saisons…

Au cœur d’un royaume sans complice…

Fruits et racines sous les mêmes étoiles – nourris aux mêmes sources – dans la lumière du même soleil…

L’enfance retrouvée – face à elle-même…

La joie du bout du monde…

 

 

Les passants du songe sous la lumière – indifférents à la clarté – si endormis que leurs pas demeurent somnambuliques…

D’une nuit à l’autre – malgré le plein jour…

Fantômes aux yeux clos – élevés sans Amour – éduqués par le manque et la faim…

Le cœur sur la peau tremblante – hérissée, si souvent, de piquants…

L’enfer du monde – comme un gouffre au fond duquel on hurle et on se blesse – le nez contre la paroi – et les mains sanglantes à force de tentatives d’évasion…

 

 

La tête assagie – quittant son rôle de victime et ses attributs communs – immobile face aux cycles et aux mouvements – offrant, à chaque instant, une chance au regard pour qu’il se déploie dans cet entre-deux du naître et du mourir – la langue obéissante pour dire à l’Autre les risques à vivre à l’ombre de l’Amour – sur ce seuil imprécis – si difficile à franchir – où l’on s’attarde parfois indéfiniment…

 

 

Ce qui s’oppose – comme une résistance au plus naturel – ce qui se rappelle à nous – une chose impossible à oublier – le monde nocturne – l’enfer autour de nous – la brutalité des êtres – des choses – du temps – la vie en société – ce qui interdit la solitude – la liberté outrageusement surveillée – la bande étroite où l’on est (habituellement) autorisé à vivre…

 

 

Des églises et des armées de fidèles – inutiles – enveloppées (empêtrées) dans de faux airs de sainteté. Des espoirs plein les paupières – des gestes sans justesse – des paroles sans silence – des âmes sans vérité. La sagesse feinte – dont on se pare à des fins narcissiques et simoniaques – affligeantes…

Une mystique de décorum – de pacotille – pour avoir l’air de ce que l’on est (encore) incapable d’incarner…

 

 

Une tête – un regard – une manière de vivre – d’être au monde – de tenir la mort au-dessus de sa tête – présente – vivante – le cœur fragile – l’âme à l’écoute – le front humble et attentif – la langue trempée dans le plus tendre disponible – aux yeux des Autres – invisible – bien sûr…

 

 

Autour de soi – l’immobilité et la lenteur – les chemins de pierre qui mènent au-delà des apparences – au-delà de toute attente – là où le temps s’éteint – là où se tarit la soif – là où la lassitude et la tristesse se découragent devant l’ampleur du brasier – et parviennent, peu à peu, à se métamorphoser en incandescence – en ardeur – en intensité – en flammes vivantes – utiles autant à l’âme qu’au front – pour vivre parmi les arbres et la roche – dans des forêts profondes et mystérieuses qui condamnent à la solitude – et à nous élever au-dessus de notre condition trop strictement terrestre… 

Une chance – un honneur – une perspective offerte – un présent sans enjeu que l’on reçoit avec courage et gratitude – une manière (la seule pour nous, sans doute) de s’affranchir du monde et du sommeil – de la plèbe et de la glaise…

 

 

De l’être aux yeux innocents – blessés par la violence du monde et l’âpreté des choses…

Sans le moindre ami en cette communauté terrestre…

 

 

Pensées qui pourchassent leurs proies jusqu’à la satiété de l’esprit – satisfaction (extrêmement) provisoire…

La vie devenue chemin où se succèdent les pas lents – presque immobiles – l’attente sur les pierres – interminable – la soif et le bûcher – au-dedans – insupportables – les jours qui se remplacent presque à l’identique pour le front – docile – fidèle – trop discipliné…

 

 

La main sur l’arbre – patiente – qui épouse la lenteur de la sève – la croissance verticale – l’âme inspirée par la danse (joyeuse) des feuilles dans le vent – et la justesse des mouvements et des couleurs sylvestres au fil des saisons ; efflorescence – maturité – déclin – effacement ; vert – jaune – orangé – noir…

Le naturel sans masque – sans mensonge – soumis aux lois – implacables – de la matière…

 

 

Le front audacieux penché à l’envers – du ciel au sol – nomade – incapable de rester à la même place – découragé par le manque d’envergure du monde – l’inertie des hommes et des âmes – peureux – pusillanimes…

Solitaire au milieu des arbres – racines et séant soudés le temps d’une halte – brève et amicale. L’âme et les troncs verticaux – dialoguant – partageant je ne sais quel secret – se prêtant à quelques entrelacements mystérieux…

Voyageur – comme ses frères à écorce – s’éloignant, peu à peu, de la terre noire pour un espace plus clair – moins étroit – plus propice à la lumière et à la liberté…

L’épanouissement sous la chevelure – sous la ramure – la densité du bois et de l’esprit – qui s’intensifie – au fil des pas – au fil des jours – la hauteur prise – croissante – au fur et à mesure du cheminement. Et le cœur comme un soleil perché au-dessus du faîte – au-dessus de la tête – la vie terrestre hissée jusqu’à la canopée du monde – en surplomb des cimes humaines – au pied des Dieux d’autrefois – des temps primitifs – dans le même mystère qu’en bas – qu’avant l’ascension…

Serait-ce alors une erreur – peine perdue – que de se livrer à un tel périple… Non – bien sûr – tant cette entreprise – cette folle aventure – s’entreprend naturellement – malgré soi – en dépit de toute volonté – et s’avère, en définitive, la continuité des pas précédents – la seule voie que nous puissions emprunter…

 

 

De l’écume plein la tête – bave aux lèvres – l’homme dans toute sa gloire – chantre (invétéré) du mensonge et de l’illusion – (grand) pourvoyeur de mort – au faîte, pense-t-il, de la création terrestre…

L’humanité qui s’invente mille choses ; un destin – une intelligence – une histoire – une éthique – qui entasse les mythes – les rêves – les mensonges – au point d’occulter toute lucidité – le besoin naturel de compréhension et de vérité…

 

 

Des rivages de briques et de sang – des terres sans profondeur – coupées de leur source – défigurées par la nécessité du confort et du superflu…

L’œil et l’âme plongés dans la laideur et l’artifice – le paraître et les apparences – aux mains du monde – comme des pantins sans cervelle…

Mille scènes quotidiennes ahurissantes – et répugnantes – où tout ce qui est touché est aussitôt corrompu. Les instincts et la cécité qui tiennent les rênes – hissés partout – inscrits sur les tables de la loi en lieu et place du Divin – de l’intelligence – de l’Amour – de la vérité. Un espace souterrain en plein air – l’odieux – l’affreux – spectacle que nous offrent, partout, les hommes…

 

 

Du monde – comme un obstacle – un amas d’erreurs – peu à peu accumulées. Et l’inquiétude croissante face à ceux qui décident – à ceux qui dominent – à ceux qui exploitent (les mêmes bien souvent)…

Le corps soumis – l’esprit pris au piège – l’âme à la merci de ce qui s’impose…

Et nous autres – et nous tous – muets – dociles – esclaves jusqu’à la moelle – que seuls l’exil et la solitude pourraient sauver…

 

 

Terre sans jachère – des rêves en actes – presque que cela – un monde d’agitation et d’abondance où le spectacle est continu…

 

 

Le souffle et la poitrine cloués à la route. Des pas qui s’éloignent des villes et du sommeil – de la ruse et du mensonge organisés – de tout ce qui légitime l’illusion – l’étroitesse – la domination…

 

 

La tête et la roche – l’âme et l’arbre – complices – dans cette secrète connivence avec l’invisible…

Route – puis chemin – chemin – puis sente – des pas de plus en plus discrets vers l’immobilité – le seuil où l’infini devient vivant – autant que le silence et l’absence de temps…

La seule perspective qui puisse échapper à l’étouffement – au déclin – au néant – aux mille catastrophes promises à tout ce qui inscrit ses foulées sur le versant opposé – le monde tel qu’il marche…

 

 

Les yeux clos – pleinement dédiés au rêve – fuyant toute lumière par crainte de regarder le réel – de l’affronter à mains nues – sans outil – sans alliance – seul – entièrement plongé dans la condition terrestre…

 

 

Autour du mystère – trop de bruits – de pas – d’aventures – de monde. Et pas assez de fleurs – d’âme – d’abandon…

Des rayonnements trompeurs pour attirer nos ailes sur la lame qui nous privera d’envol et de voyage – manière de plonger la foule dans l’obéissance et le désarroi – au cœur de la désespérance – déniant aux êtres le droit à la liberté – à l’autonomie – et les asservissant en leur faisant miroiter un paradis imaginaire pour récompenser leurs efforts et leur labeur (acharnés) – leur abnégation et leur attente – mille siècles de bêtise, de tristesse et d’aliénation…

 

 

En guerre – trop souvent – avec le monde et les hommes – leurs œuvres – leur labeur – leurs intérêts. Peine perdue – la beauté et l’Amour – le silence et la vérité – piétinés – rejetés au profit du confort – de la laideur – du vacarme – de l’illusion…

L’éloignement – l’exil et la solitude – la fuite comme seule issue pour ceux qui aspirent à vivre autrement…

 

 

L’impossibilité du monde – les armes remisées au fond du cœur – en un lieu secret – enfoui – souterrain – le sourire aux lèvres sur nos remparts lointains – le regard entre deux pôles – comme une vigie – les yeux braqués sur le seul passage édifié entre les terres humaines et les Dieux – cette longue route – déserte – l’essentiel du temps…

 

 

Rien entre l’étoile et la fleur – un sol noir – un espace de désolation – pas une seule âme qui vive – des restes de rêves et de sang. Et, au milieu, un mur de feu – épais – presque infranchissable – derrière lequel le ciel et la terre se rejoignent pour offrir aux lauréats dépouillés et ahuris un embrasement de joie et de beauté…

 

 

Des rives et des miroirs – et l’espérance d’autres sentiments – quelque chose aux allures moins tristes. Des fleurs sans nom qui grimpent vers l’azur – des arbres gigantesques – le désert à perte de vue – l’océan au-dessus du ciel. L’Amour au-delà du désir – des sourires derrière les masques jetés par terre. L’Autre sans le sommeil – une vie intense mesurée par notre présence et la tendresse éprouvée face au reste que l’on s’empresse d’appeler autrement. Une parole – un langage – silencieux – l’autre extrémité du monde – l’autre versant du jour – le vivant libéré qui s’abandonne à l’éternelle lumière – à cette figure de Dieu la moins étrangère…

 

 

Ce qui nous déchire jusqu’au fond de l’âme – l’Autre – inauthentique – qui trahit le pacte et la confiance – l’alliance tacite entre nos fraternités…

Des masques fleuris – parfumés – et derrière, un long coutelas acéré dont le manche et la lame dépassent de part et d’autre de la bouche – comme le prolongement d’un sourire qui feint la gentillesse – et que naïf – (bien) trop naïf – nous n’avons pas vu – nous n’avons pas voulu voir…

L’azur soudain changé en sabre – et l’amour autrefois si doux – si vraisemblable – transformé en mâchoire féroce – affamée – carnassière – qui vous arrache la chair et l’âme – qui vous dévore sans trembler…

Et vous voilà – presque aussitôt – amputé – invalide – confiné à la douleur – à la tristesse – à la désespérance…

Seul – sans sommeil – livré à un silence qui ne peut vous réconforter…

A cet instant – il faudrait mille mains tendres – caressantes – attentives – pleinement présentes – pour vous consoler de l’inconsolable – et panser patiemment – une à une – toutes vos blessures…

 

 

Ce qui passe – en rang – de l’ombre dans l’herbe – avec dans son sillage des traces de sang. L’âme impuissante – autant que la parole – à nous soustraire – à nous sauver – de l’infamie ; la scie qui entaille jusqu’à l’os – sans anesthésie – seul sur la table des supplices – dans la chambre des tortures capitonnée – îlot d’inhumanité au milieu du néant – à tenir d’une main l’instrument tranchant et de l’autre quelques bouts de chair et d’âme – sanguinolents – larmoyants – pitoyables…

Le démon – l’innocent et l’assassin – réunis dans la même pièce – ensemble – inséparables – dans le même esprit partagé en autant de parts nécessaires pour que l’œuvre se réalise et soit achevée…

Au cœur de notre nuit – de notre destin (fatal – sûrement) – vie d’ombre – d’échelles – et de vaines pensées – à pleurer sur le sol sombre de l’arène – une lame enfoncée en plein cœur…

 

 

Ce qui monte au front – comme une résistance – une ardeur – (presque) un coup de folie – face au néant né de l’horizon (de la prédominance horizontale) ; une terre libre – et vaste – sans cesse émergeante – face aux murs habituels et aux chemins trop fréquentés – face aux barreaux qui encerclent le monde – les bêtes – les hommes – toutes les existences…

Plutôt la solitude que les faux soleils inventés contre la terreur et le dénuement…

Plutôt la tristesse et le froid que la gaieté d’apparat et la fraternité fallacieuse…

 

 

Pèlerin d’un autre ciel – invisibles – des pas sans borne – sur des chemins sans pierre – le cœur amoureux des élans et des mille petites choses qui passent. Une prière – comme un long murmure – comme un silence converti en syllabes, parfois, nécessaires…

 

 

Rien – dans le temps infini de la rencontre…

La même ivresse qu’au premier jour de l’inconscience – mais lucide à présent – comme un regard et une envergure portés depuis l’intérieur…

Le jour du dedans qui se propage jusque dans le creux de la main qui s’ouvre – qui s’offre – au monde qui apparaît devant nous…

 

 

En soi – ce tintement de chaînes – tantôt léger – presque lointain – comme confiné dans les profondeurs – tantôt assourdissant – insupportable – comme cousu au revers des oreilles – comme une seconde peau – intérieure – la plus fidèle – celle qui a su résister à toutes les morts vécues…

L’ombre – en nous – qui respire – plus vivante que notre âme – plus vaillante que nos pas de fantôme…

 

 

Tout près de la fenêtre – le soupir des Dieux – invisibles depuis l’extérieur – inaudible depuis l’intérieur…

Nous autres – emprisonnés dans notre forteresse – avec quelques distractions pour oublier la détention – et toutes nos tentatives (défaillantes) pour chercher un chemin – une issue – la moindre faille dans la poussière – nos mille ruses pour échapper à ces longs murs gris…

Notre (triste) destin jusqu’au déclin – l’âme qui se délite à mesure que s’effritent les murs – tout pourrissant – et devenant peu à peu (et inévitablement) revers et ruines – disgrâce et chagrin…

 

 

L’étreinte de la pierre – plus perceptible que celle du ciel – dans l’âme – au fond des yeux. L’espoir – seulement – d’une légèreté – comme un rêve, sans doute, un peu vain…

 

 

L’esprit proche d’un vertige – plus puissant que le tournis coutumier – continuel – du monde – ces tourbillons quotidiens – incessants – sans épaisseur – sans conséquence. L’inconscience ordinaire – l’absence commune et habituelle – qui donnent à nos vies cette allure de danse fantomatique…

 

 

L’abandon délicat de l’Autre – comme une invitation non au repli – mais à l’envergure – à cette solitude des hauteurs – chaleureuse – ardente – peuplée – contributive – très étonnamment communautaire – en soi – entre soi – avec tous nos visages – rassemblés – sans la moindre exception – apprenant, peu à peu, à se fréquenter – apprivoisant, peu à peu, leurs différences et leur complémentarité autour d’un axe central – leur présence commune – cet espace vide et clair qui les réunit – comme une tendresse immense – attentive – chaleureuse et accueillante – qui les autorise à être pleinement eux-mêmes dans la compagnie des Autres et qui offre à chacun exactement ce dont il a besoin…

L’étrange (et surprenante) expérience d’une communauté hautement fraternelle – toutes nos figures réunies autour de celle qui réclame le plus d’attention (à un instant donné) – l’encourageant – la conseillant – la soutenant – lui apportant (indéfectiblement) leur appui, leur réconfort, leur affection…

Sans doute le plus précieux – le plus sacré – en nous – qui se dévoile – qui se dessine – qui se précise – et qui n’aspire qu’à s’intensifier et à se déployer ; l’être ouvert – l’être – l’existence et le monde – honorés et couronnés – de la plus simple et de la plus belle des manières…

 

 

Notre sourde inexistence – inconfortable – somnambulique – dans l’entre-sol du réel…

Entre rêve et absence – à parts égales…

 

 

Dans la main – quelques diamants inutiles qu’il faut abandonner. Et immerger l’âme dans un bain glacé où les lames et la solitude auraient remplacé l’eau – et laisser l’Amour croître dans son ventre – lentement – au rythme naturel de l’homme…

Rien qu’un défi entre le soleil et nous – perdu d’avance – bien sûr…

 

 

Des jours sans fin – comme le monde et les choses – sans cesse régénérés par le désir des Dieux – et leur goût (immodéré – incompréhensible) pour le jeu et le rêve…

 

 

Les astres en cercle autour de nous qui contemplent nos corps et nos gestes entremêlés – nos esprits asservis par la perspective du temps et la puissance des promesses – refusant l’évidence présente au profit d’un avenir sans réalité – nous regardant (inlassablement) patauger dans les mythes et la boue – s’attristant de l’emprise de l’illusion et de la force des rêves dans nos têtes…

 

 

Des traces dans les livres et sur les pierres – quelques empreintes sur le sable et la neige – monts et abîmes – merveilles et silence – inutiles pour ceux qui veulent s’aventurer plus loin – au plus près de ce qu’ils abritent…

Mieux vaudrait tout jeter – et abandonner le reste – pour aller sans bagage…

 

 

Sur la pierre des jours – la même depuis l’enfance – à chercher des yeux la moindre brèche – le moindre éclat – derrière le sommeil – l’espérance d’une issue (pour l’homme)…

 

 

Derrière les murailles – les forces vaines – en nous – qui tournent en rond – en longeant les murs pour jouir de la totalité de l’espace autorisé – cherchant l’aventure – des jeux – mille occupations – la moindre opportunité – n’importe quoi – pour s’épuiser et offrir à l’âme un peu de répit – un peu de repos – une accalmie nécessaire à la quiétude du cœur…

 

 

Tête nue – au bord de l’abîme – le pied attentif sur la corde mortelle suspendue très haut – à côté du monde…

L’âme de plus en plus légère – la foulée de plus en plus aérienne – à mesure de notre progression – ni harassante ascension – ni éprouvante traversée – ni hier – ni demain – l’assise entière sur le pas présent – entre vie et mort – à chaque instant – indéfiniment – pour que l’inespéré puisse apparaître et s’approcher – suffisamment pour imprégner le corps – l’esprit – le cœur – et colorer les gestes – la parole – les pas – quotidiens…

 

 

La solitude grandissante de l’homme dénudé – sans rôle – sans but – sans attribut – privé des raisons communes de vivre. Exclu de toute société et de toute compagnie – contraint à l’érémitisme au milieu de ses frères – au milieu de ses propres visages – appuyé tantôt sur sa fatigue – tantôt sur son élan – pour essayer de maintenir vivant l’espace (infime) qu’il habite face à l’immensité – dépouillée – dépeuplée – et jouant, elle aussi, avec l’ombre des vivants…

 

 

L’entêtement solitaire – la tristesse comme blessure non mortelle – qui ronge l’âme et la chair – et invalide l’existence – notre manière d’être au monde…

Il faudrait un refuge communautaire – une famille de visages joyeux – pour demeurer en bordure de l’abîme – en exil – loin des attractives (et pernicieuses) consolations du monde. La compagnie de tous nos frères – et cette présence – au centre – au cœur – attentive au juste déroulement des choses – des gestes – de toutes les histoires où nous sommes impliqué(s)…

 

 

Un lieu – un ciel – une balançoire. Et nous jouant et riant sans crainte au milieu des regards bienveillants…

 

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