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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°261

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

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© Les carnets métaphysiques & spirituels

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25 avril 2019

Carnet n°184 Quelque part au-dessus du néant…

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Être et accueillir – comme manière de vivre – la plus belle que je connaisse – au-delà même de toute forme d’humanité…

 

 

Entre le sol et le ciel – aussi insaisissable que les nuages. A vivre – sans prise – sans emprise – toutes les transformations jusqu’à l’effacement. De déchirure en déchirure jusqu’au sacre du plus rien – jusqu’à la célébration du vide – jusqu’à l’apothéose de l’invisible…

 

 

Tout s’amoncelle – et, pourtant, l’eau passe à travers tous les reliefs. L’orage, la goutte et les rivières – comme tous les fronts humbles dont le nom ne fait trembler personne…

 

 

Qu’importe le froid, l’absence et la solitude – lorsque vivre vous caresse. Comme un peu d’air descendu du ciel qui enveloppe et traverse les restes de terre que nous sommes encore…

 

 

Un immense soleil sous l’identité – lorsque vivre, respirer et aimer deviennent l’âme, la chair et la peau – le plus noble, peut-être (et le plus délicieux sans doute), à ressentir…

 

 

Pas de vérité – mais l’intense certitude d’être – au-delà du monde – au-delà du visage – au-delà de la langue qui ne sert qu’à nommer…

 

 

L’Amour comme une étoile – la seule, peut-être, dans le ciel – soudain descendue jusqu’au fond des yeux…

 

 

Tout porte – s’emporte – nous emporte. Nous ne sommes que des sacs soulevés par les mains du feu qui nous jettent vers l’inconnu…

 

 

Haute voltige sur le fil de la terre – entre Dieu et l’abîme – entre l’horreur et la folie – cette silhouette que l’Amour a étreinte et pénétrée. Invisible – transparente – de la même couleur, à présent, que les paysages qu’elle traverse…

 

 

Une fenêtre que le vent déplace au gré des nécessités. Comme un voyage entre les visages dans cette nuit trop sombre – dans cette nuit trop ancienne…

D’un jour à l’autre sans que l’obscurité s’en mêle…

 

 

Entre les pas et les cimes – la même immobilité – indemne de toute érosion – de tout épuisement – et dont le souffle et les vents ne sont que les reflets fragiles et erratiques…

 

 

Les tourments émergent de la surface. Et l’acquiescement, du silence des profondeurs – de ce regard hors de portée pour les yeux – accessible seulement à travers la nudité de l’âme qui n’a plus rien à confesser excepté, peut-être, la discontinuité de son innocence…

 

 

La marche et les gestes somnambuliques des hommes à la surface de la terre qui imaginent Dieu et l’âme flottant au-dessus de leur tête – à quelques encablures – à quelques années-lumière – et dont l’or et la ruse sont les seules richesses – et qui piétinent en nombre – en masse – presque tous ensemble – pour effleurer, à peine, le miracle de vivre – l’étrange jubilation d’être au monde…

 

 

Des virages – des clins d’œil – jamais vraiment d’âmes, ni de véritables tournants. Quelque chose entre l’effleurement et la paresse – entre le sommeil et l’ennui…

Et des milliards d’existences bâties – et emplies – ainsi où la chair est mécanique et l’esprit un simple instrument au service de la survie…

Bêtes à peine plus rusées que les autres…

 

 

A se promener seulement. De flânerie inattentive en baguenaudage désœuvré – l’œil agrippé au visage – flirtant avec l’enveloppe du monde – les mille apparences de la multitude. Exilés en somme…

Avec quelques cassures parfois – histoire d’entrevoir l’étendue de la faille…

 

 

Bêtes comme les autres – à l’esprit presque aussi grossier que celui de leurs congénères à quatre pattes…

 

 

L’éclat d’un Autre dans ce vertige insensé de vivre…

 

 

Tout pénètre l’œil et l’âme – jusqu’à l’herbe tendre des fossés…

 

 

Entre ciel et arbres – terre et poèmes – pierres et silence. A honorer la route ouverte. A explorer les mille éclats du même visage…

 

 

Faces du même jour – fragments du même silence – recomposés à l’infini. La vie et la mort – à parts égales sur la page…

 

 

Pages et lèvres presque mutiques à force de mots lancés – à force d’appels sans écho – à force de silences pesants. Une âme légère – un peu lasse de l’indigence – pas si tragique – du monde – trop peuplé de visages et de gestes triviaux…

 

 

Gravillon – à peine – sous les pas d’un monde trop rageur et impatient – qui a élevé en règne l’absence et l’insensibilité…

 

 

Un cadre sur fond d’espace et de lune. Du bleu et du vert. Un peu de jaune – et ce gris et ce rouge épais – massifs – s’accumulant en strates successives – que les hommes répandent partout…

 

 

A la grandeur du jour – à la beauté du monde – nous ne répondons que par des grimaces et des postures – ou pire par des horreurs et du sang versé…

 

 

Des pierres côte à côte – les hommes sur leur long chemin d’épreuves. Durs – froids – immobiles – presque hermétiques aux aléas et aux beautés de l’univers…

Insensibles à tout ce qui ne vient pas les nourrir ou les réconforter – et qui, presque tous, se sentent appartenir au bon peuple des cailloux…

 

 

Interstices de silence qui, peu à peu, s’élargissent pour devenir des parenthèses, puis des intervalles, puis (enfin) l’espace tout entier – les choses, le monde, les visages. Tout – absolument tout – sans exception…

 

 

L’air et l’âme déchirés par les mêmes vibrations – sensibles au moindre bruissement – à la moindre résonance. Pièce sans mur – demeure ouverte – exposée à tous les souffles – à tous les vents…

 

 

Tous – reliés par le même fil invisible – fragmenté en mille filaments infimes…

 

 

Mille parchemins pour ne témoigner que de la beauté et du silence – et condamner – inutilement (bien sûr) – l’inertie et l’insensibilité (provisoires) des âmes…

 

 

Denses – les pas – les lignes – l’âme et le visage. Fragiles aussi. Et sensibles – toujours – au souffle qui attise les désirs – et au silence qui a engendré toutes les faims…

 

 

Cœur friable – ouvert – matrice des orages et du rire – du vent et des caresses sur l’âme…

 

 

Bleu comme le ciel et le sourire – comme la terre et les visages – vus depuis le jour. Les forces nuptiales tournées vers l’invisible – agglomérées par le même souffle qui s’étire à travers les siècles…

 

 

Dans la vaine attente de ce qui ne viendra qu’avec la cessation de l’attente. Le regard face au ciel devenant, peu à peu, l’infini…

 

 

D’une force à l’autre – jusqu’à la plus grande faiblesse…

 

 

Vêtements du cœur – trop amples – trop mensongers – pour tant d’étroitesse…

 

 

Au-delà du seuil – rien de précis. Une évidence indémontrable. L’infini en perspective. Le ciel de tous les côtés – au-dehors et au-dedans. Et l’explosion des frontières. Ni centre, ni bord, ni fond. Partout, la même lumière…

 

 

L’invisible qui relie ce qui semble si lointain – si séparé. Toutes les extrémités et tous les exils – rassemblés au fond de la même solitude – grandiose – magistrale – souveraine…

 

 

Eléments du même magma soumis à mille forces souterraines. Attraction – répulsion – création – destruction – dans le grand inventaire des combinaisons. L’infini jouant à se fragmenter…

 

 

Seul sur son fil à contempler le jour. A découvrir l’ailleurs au plus près – et les extrémités du temps. L’implacable rigueur des vents qui forcent au déséquilibre – à l’élan – et à la marche à petits pas…

 

 

Une tête à hauteur de sol composé de ciel, d’abîme et d’étoiles. Et des mains – deux mains minuscules – aussi belles et tendres que l’âme…

 

 

A genoux – de par le monde – comme si nous étions tous les visages – la terre entière – et l’au-delà du cosmos. Le point le plus dense de la création qui englobe l’infini – tous les horizons, tous les rires et toutes les larmes des vivants…

 

 

Le cœur comme une pierre – si froid que le sang gèle au-dedans – et si dur que l’innocence doit emprunter mille détours pour le pénétrer…

 

 

Ce qui nous éclaire comme un grand feu dans la nuit froide. Comme une boussole dans les dunes de l’âme – pour retrouver la candeur et la beauté des chemins – et vivre de mille autres manières dans ce monde qui a toujours ignoré l’innocence…

 

 

Au bord du monde – là où les vents déferlent et où les âmes sont invincibles…

 

 

Au plus bas – au sommet – sur l’axe médian – la même silhouette éclairée par des yeux différents – à inégale distance de la seule lumière…

 

 

Des sons – des signes – un peu de bruit pour donner un air de fête à la poussière – un peu de sens au néant. Comme une légère accolade offerte au monde par une main distante et amicale – intensément familière du vivant…

 

 

Hors du temps – ce qui fait scintiller tous les fragments…

 

 

Des traits qui – toujours – en diront moins long que le silence…

 

 

Figures tristes des hauteurs – emmurées dans leur tour de briques – engluées, en réalité, au fond de leur trou de glaise. Philistins prudhommesques – affreusement ridicules…

 

 

Blessures et morsures – âme et chair entaillées dans l’arène. Les mille spectacles du monde. Masques et costumes qui dissimulent les armes brandies et l’armure revêtue à chaque défi – à chaque épreuve – presque toujours déguisé(e) en rencontre…

 

 

A moins regarder les hommes que les grilles derrière lesquelles ils vivent enfermés (en croyant être libres)…

Vies et histoires sans intérêt alors qu’un royaume patiente derrière chaque visage…

Et ces lignes – et ces lèvres – trop impatientes de voir les illusions s’écrouler et les yeux (enfin) se dessiller…

A mépriser les jeux du monde comme si l’horizontalité était une ineptie – une aberration – au lieu d’y voir les admirables (et judicieux) détours du silence pour verticaliser les âmes…

 

 

Particule élémentaire qui s’imagine plus admirable que le sable et la poussière…

 

 

Immergé au-dedans – et le trait interrompu – comme pour réduire l’écart entre l’être et la page. Comme un détachement naturel du superflu – converti, trop artificiellement peut-être, en nécessité…

 

 

Serré contre la marge – à la frontière de l’inhumain – là où, partout, éclot – et éclate – le centre…

Et l’âme entamée jusque dans ses plus élémentaires aspirations…

Là – peut-être – où l’humanité perd sa couleur pour une folle – et discrète – transparence…

 

 

Seul – et sans allié – avec quelques soutiens passagers – quelques appuis circonstanciels…

 

 

Vide, lumière et silence – la trinité de l’inhumain – ce que nous sommes (tous) sous nos déguisements bruyants et bariolés…

 

 

Aux marges de la marge – là où tout devient centre – là où le centre – toujours – demeure – à l’exacte place où se tiennent les pieds, les yeux et l’âme. Le cœur insouciant et vagabond au milieu de nulle part…

 

 

Le dos calé entre l’abîme et l’incertitude – en ce lieu où Dieu est toujours présent…

Avec les pierres, les arbres et les bêtes des forêts – à se cacher dans cette frange délaissée par les hommes…

 

 

Traversé – en éclats – par le sol et la lumière – la joie et le silence visibles sur la figure. Debout sur cette crête ignorée du monde…

Engagé là où tout est découvert – loin du siècle – de cette époque opaque…

Au-dessus du sommeil du dedans – là où naissent l’ajour et la parole – et la blancheur du moindre silence…

 

 

Le pas et le mot resserrés – assemblés là où, autrefois, le monde les séparait…

 

 

Gestes de passage – sans intention – comme d’infimes soleils malgré l’obscurité apparente du regard. Comme un peu d’âme dans la main et sur les traits bruts du visage…

 

 

A goûter ce vent qui nous fermera les yeux à la dernière heure…

 

 

Le sable blanc de la page – et ce bleu modeste tracé au feutre – comme un infime trait de lumière – un peu de réconfort, peut-être, dans l’obscurité du monde – si peu propice aux marges, aux hauteurs et aux bas-fonds – à tous ces lieux où l’innocence et la beauté sont encore vivantes…

 

 

Emportés – comme si la nuit était partout – monstrueuse et dévorante – affamée d’ignorance, de rêves et d’illusions – atrocement séduisante – et qui envoûte les yeux – les âmes – et condamne toute question – toute curiosité – au mutisme – au silence – au néant…

 

 

Au gré des jours – au fil des pas et des pages – à petites foulées – entre terre et livres – entre monde et silence…

De la nuit jusqu’au plus simple. De la prétention à la liberté. Le plein acquiescement aux circonstances. Sans doute, le centre premier du monde

 

 

A hauteur de sol – là où Dieu est toujours présent – et donne aux pierres et aux fleurs leur éclat et leur beauté – et aux bêtes leur courage…

 

 

Densité et intensité du jour – où l’instant et le silence sont pleinement vécus – et célébrés comme les seules lois du monde…

 

 

Vivant comme s’il était trop tard – comme si nous ignorions que chaque seconde compte autant que l’éternité…

 

 

Ni inquiétude, ni angoisse. Ni visage, ni parole. L’homme abandonné au profit du monde. L’effacement au détriment de la séduction et de la gloire. Et la solitude comme seule manière de vivre…

 

 

A la marge – là où le centre demeure vivant…

 

 

Des gestes – des pas – des traits – qui suffisent au jour…

Loin des heures et des figures effervescentes…

La parole défaite au profit du silence…

 

 

Le sommeil – prémices et vestige de l’infini. Comme un intervalle entre deux silences – entre deux lumières où le pire – toujours – règne sur le monde…

 

 

Agitation et piétinement sans conséquence – malgré le sérieux des gestes, des titres et des visages. Quelques vibrations dans l’air de plus en plus suffoquant…

 

 

Enclave à la jonction des possibles où l’habitude et le sommeil dictent les pas. Alignement rectiligne – linéarité illusoire de l’itinéraire – reflet de la vision étrécie et du manque d’envergure de l’esprit – comme replié sur ses maigres certitudes…

 

 

Péripéties sans importance que nous transformons en histoire – en épopée. Chevalier couard et sans aventure. Voyage sans consistance. Et âme inerte – peut-être sans substance. Qu’une voix pour pérorer et célébrer l’anecdote, le dérisoire et le néant…

 

 

Le front, à présent, éclairé du plus transparent – à l’égal, peut-être, de l’âme. Demeurent, pourtant, la nuit et le rêve – l’opacité de la matière et l’obscurité du monde…

 

 

Des vies comme un rêve infime où l’infini, Dieu et l’Absolu ne constituent qu’une (trop) lointaine frontière…

 

 

Jour après jour – quelques pas plus lumineux que tous ceux réalisés au cours des nuits successives – et qui, comme toutes les foulées du monde, ne mèneront jamais ailleurs qu’en soi – là où, en apparence, tout a commencé – là où, en apparence, tout finira – en ce lieu dont le centre existe partout – et de toute éternité – quelles que soient l’opacité des âmes, la clarté des paysages et la grossièreté des gestes et des visages…

 

 

Un pur chemin d’innocence où – en fin de compte – seuls l’instant, l’Amour et le silence méritent d’être célébrés…

 

 

Des jours et des mots sans impératif – où la manière d’être au monde et la pleine adhésion aux circonstances et aux nécessités de l’âme comptent davantage que les événements et les rencontres…

 

 

Jusqu’où est-on capable de rencontrer l’Autre – l’Autre en soi et l’Autre dans le monde…

 

 

Partout – autour de moi – la vie tranquille – mais qui ne vaut que pour celui qui passe – et jamais pour celui qui s’y installe – qui la transforme, malgré lui – malgré elle – en sommeil effroyable…

 

 

L’âme nomade…

Le silence pour unique assise…

Et les pierres, les arbres et les bêtes comme seuls frères d’âme…

 

 

Ô combien aurais-je aimé que les hommes soient réellement des hommes…

 

 

Le monde au détriment d’un passage. Comme si on essayait de corrompre l’infini…

 

 

Au fil des pas, le monde s’appauvrit – devient terne – presque indigent – étrangement neutre. Et l’esprit se vide au profit d’un regard de plus en plus riche – de plus en plus sensible et autonome…

 

 

Qu’un temps provisoire – éternellement…

 

 

Il y a quelque chose d’infiniment frustrant à ne jamais pouvoir rencontrer ses semblables – ses pairs de chair et d’âme – ces visages si proches…

 

 

Plus essentiel que le monde, les rencontres et les visages – le regard porteur d’Amour, d’infini et de silence que les circonstances nous fassent demeurer dans notre chambre (ou dans notre cellule) – ou qu’elles nous fassent arpenter les chemins de la terre…

 

 

Cris, murmures, plaintes, gémissements, vociférations – voix minuscules – bruits inaudibles – vibrations infimes dans l’air – comme le rêve d’exister…

Et, pourtant, l’infini distingue – et éprouve – le moindre de ses visages – et, parfois, consent à répondre à ses appels – pour peu que l’âme soit suffisamment vide et sensible aux choses de l’invisible

 

 

Le silence – à travers le souffle – expectorant sa perfection

 

 

Le geste – reflet exact du relief intérieur et de la densité de l’âme. Quant à la parole, elle se fait, souvent, plus trompeuse – moins révélatrice de ce qui anime profondément les êtres tant elle est soumise à la séduction, au fantasme et à l’imaginaire – à toute forme d’illusion (et d’auto-illusion en particulier)…

 

 

Rien ne peut être refusé, ni banni. Tout est possible – et acceptable. Mais pour vivre cette liberté (la plus haute, sans doute, offerte à l’homme dans son horizontalité) il ne faut ni règle, ni loi – ni contrainte, ni restriction. L’âme peut alors pleinement acquiescer à tout ce qui survient …

 

 

Monde d’un instant – monde d’une éternité – où le provisoire – toujours – est de mise…

 

 

Figures et paroles pulvérisées par l’ardeur inflexible de la matière – si prompte à entrer en collision avec le monde – avec l’Existant – avec elle-même, en vérité…

 

 

A vivre comme si l’Autre (inaccessible, bien sûr, à tous les égards) était primordial – indispensable – irremplaçable. L’altérité et la relation à l’Autre présentées comme les caractéristiques les plus précieuses – les plus incontournables – de l’existence humaine – la pointe pyramidale de l’humanité – la panacée de l’homme, en quelque sorte – évinçant ainsi la solitude – la relation à soi – la découverte intérieure et l’amitié avec soi-même et la multitude des visages qui nous constituent – et écartant, par conséquent, la compréhension et l’acceptation acquiesçante de nos antagonismes – de nos ambivalences – de nos haines – de nos répulsions – de nos préférences – de toutes les luttes et de tous les conflits intérieurs (si souvent fratricides) auxquels nous nous livrons à chaque instant – n’y voyant là qu’une sorte de fantaisie sans intérêt – ou pire, une idiotie – sans comprendre que ces multiples aspects intérieurs sont la source même des batailles et des horreurs à l’œuvre dans ce monde où l’Autre est, presque toujours, bafoué, malmené, maltraité – nié – presque inexistant tant nos instincts naturels s’exercent dans l’irrespect et le déni de ce qui n’est pas nous (en dépit de la place accordée à l’Autre dans notre éducation)…

 

 

Fraction d’un tout à la chaleur stupéfiante. Le silence – indice erroné de l’indifférence…

 

 

Flot intarissable de mouvements – de sons – de pas – de gestes et de paroles – de désirs et d’échanges – de murmures et de cris – de coups et de morsures. Danse tragique et funeste – de la chair – blessée – balafrée – malmenée – jouissante – agonisante – jusqu’à la mort – et soumise à tous les recommencements à travers la régénérescence permanente de la matière…

 

 

Une expérience fusionnelle avec le monde où l’identité disparaît – où l’âme et Dieu ne sont plus nécessaires – où l’Absolu se manifeste dans notre relation aux choses et aux visages – dans notre regard et notre manière de nous laisser traverser par les rencontres et les circonstances – par les innombrables figures de la vie…

L’horizontalité de l’homme trouvant son assise – son intensité – sa saveur – sa beauté et sa grâce – dans le plus haut degré de la verticalité – au point le plus dense de l’effacement…

 

 

La tendresse de la feuille et la dureté de la pierre – à égales proportions dans l’âme – dont la main et les lèvres se font – presque toujours – l’exact reflet…

 

 

Le geste aussi spontané que l’eau qui jaillit de la source – et que le ruisselet qui serpente entre les pierres…

Le sillon n’est l’œuvre que de l’abondance et de la répétition – lorsque le naturel se laisse aller à l’habitude et à la facilité – à la voie instinctive du monde, peut-être…

Entre la goutte et l’océan – entre l’infime et la vastitude – autant que comme les fleuves et les rivières qui suivent leur pente…

 

 

Parole – presque toujours inadaptée. Comme une addition superflue au réel et aux gestes nécessaires…

Sorte de balbutiements – entre l’intuition et la pensée – à mi-chemin entre l’analyse et le commentaire (ou, pire, entre le jugement et l’opinion…) – à mi-chemin entre le mensonge et la vérité – jamais à la hauteur des circonstances

Traits fallacieux a posteriori qui tentent illusoirement de fixer le courant permanent – inarrêtable – de la vie – ce cours perpétuel des choses – pour donner à l’âme matière à comprendre ce qui lui a échappé en vivant ses expériences – et l’aider, peut-être, à se redresser dans la tourmente, à réduire son doute et son incompréhension – à apprendre à faire naître un peu plus de justesse – une plus juste coïncidence avec les circonstances – lors des prochains événements – bref, à se rapprocher, peu à peu, du vide nécessaire pour qu’émerge naturellement la spontanéité idoine (et irréprochable) du geste à toutes les situations offertes par l’existence…

Tracés noirs nécessaires donc tant que durera le besoin d’écrire et de perfectionner la justesse de l’âme…

 

 

Tout pourrait bien s’interrompre – mais en quoi le jour serait-il modifié…

 

 

A dire – sans doute – pour rien (presque rien). Qu’une parole pour soi. Petits cailloux inutiles laissés sur le chemin de l’effacement…

 

 

Que l’âme soit éclairée – et l’écriture cesserait sur-le-champ…

Mais comme, en ce monde, rien n’est définitif, tout – inlassablement – se répète… Peut-être est-ce là une ruse – une manœuvre – de l’éternité pour apparaître en ce monde de finitude…

 

 

La page – simple support de l’âme. Tuteur – étai éducatif, en quelque sorte – jusqu’au seuil où tout peut être abandonné – le monde, les livres et les visages – pour la plus belle (et délectable) incertitude où le monde, les livres et les visages peuvent (enfin) être accueillis sans l’ombre d’une ruse – sans l’ombre d’une intention – sans l’ombre d’une arrière-pensée – avec une innocence libérée de l’exercice, de l’épreuve et de l’exigence…

 

 

Cycles et variations autour du même centre. Cercle déformable au centre unique, en vérité. Respiration – souffle de la terre et des âmes. Secousses du ciel sur l’infime peau de l’homme – ressenties parfois comme une caresse, parfois comme une gifle cinglante. Contraction et dilatation de la poitrine du monde – cette périphérie de la sphère…

 

 

Opacité – porosité – la sensibilité variante de l’âme

 

 

Le silence acquiesçant à tous les souffles – à tous les vents…

 

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