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LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

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Carnet n°261

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Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

Carnet n°297
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© Les carnets métaphysiques & spirituels

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16 juin 2020

Carnet n°235 Notes journalières

Des jardins perdus – presque oubliés – au bras de l’aube et des saisons – d’un pas tranquille – à arpenter tous les recoins de l’espace – de la mémoire – à vivre – à écrire – à penser quelques fois – comme si nous n’étions plus concerné par la folie de ce monde…

 

 

Un oiseau volage au fond de la poitrine – comme dans un nid étrange fait de souffle et de nuit – avec un restant de chaleur pour exister (un peu) et rendre l’absence moins douloureuse – avec le poids du regard au fond des yeux…

 

 

La vie – sans parure – sans correction – sans même l’Autre et la mort pour nous contredire…

Ni sang – ni rêve – ni soif – les lèvres muettes baignées de lumière – l’âme si joyeuse – de manière presque indécente…

Et dans la main – le vent – une caresse – la nuit qui plonge dans l’aube – l’aurore délicate – le soleil sous la peau – la chair et le ciel dans le cœur – mélangés…

Quelque chose de l’abîme et de la flamme…

Dieu et le hasard, peut-être, jouant ensemble dans nos cheveux défaits…

 

 

Contre nous – le froid – l’inexistence – le monde – et cette colère noire – qui trône au centre du silence – comme un éclat – une larme – une sorte de folie contenue – au cœur de la tendresse…

 

 

Des chants – comme une longue caresse – une main tendre sur notre joue – la chaleur d’un Amour (universel et particulier) au creux du cou – une danse sous les paupières – quelque chose du réconfort et de la réconciliation…

 

 

Une flèche dans le cœur du monde – du bleu à toutes les fenêtres – le bonheur de tous ceux qui vivent derrière leur vitre…

 

 

Là où la beauté se manifeste – et là où elle nous envoie…

 

 

Déterminés – en désordre – le monde et la raison…

L’ombre et le sommeil sous toutes les lampes…

Cette lumière glacée qui jamais n’apaise la soif – qui n’éclaire que ce qui est proche du sang – les apparences – jamais l’invisible – jamais le silence – nécessaires (pourtant) au dévoilement de la vérité…

 

 

Dans l’encerclement – notre chance – comme un soleil enserré qui attend notre âme – notre main – son envol – sa liberté…

Notre plongeon au cœur de la source – au milieu de la nuit…

 

 

En nous – cette faim haletante – épuisée – lasse de nous faire tourner avec les Autres – au cœur de ce grand cirque – au cœur de cette tragédie – à la recherche d’un peu de matière – de quelques objets – de quelques rêves – d’un peu de vérité – pour soulager notre manque et soigner notre incomplétude obstinée…

 

 

Nous – titubant – entre la joie et les Autres – le long de cette rive étroite où l’on peut voir l’âme se promener – sereine – sous le ciel – sans visage – sans sommeil – seule – comme il se doit – au-dessus de toutes les têtes…

 

 

Comme des graines jetées au visage de l’Amour – ces paroles pour rien (ou si peu) – comme une claque – une offense – une chose (presque) totalement inutile – un peu de terre lancée dans le vent – dans le vide – quelque part…

 

 

La solitude – autour de nous…

Des ailes (bien) moins persévérantes que le langage…

Le jour – et des vagues contre les falaises…

Notre visage dans la tempête…

Des tonnes de sable au fond de la gorge…

Et nous – ici – essayant de respirer…

 

 

Du miroir à la mort – sans avoir (jamais) rencontré le silence…

Le peuple du rêve et de la souffrance – le peuple de la cécité et de la fuite – à genoux parmi trop de merveilles invisibles…

 

 

Parfois – l’heure s’étire en un seul voyage…

Une joie plus que solitaire…

Dieu dans notre silence…

Et le jeu des Autres qui continue…

 

 

Des chaînes – du temps à tuer…

Des mentons qui se redressent…

Des histoires – des rires – des mots et des morts…

L’existence – et les pas lourds (et tristes*) des vivants…

* si tristes...

 

 

La folie entre les tempes – entre les mains…

Le monde vieillissant – arraché à sa paresse – à ses promesses – précipité prématurément vers sa fin…

Des fleurs dans la tête – avec des épines et des pétales noirs…

 

 

Des choses – des visages – qui s’assemblent – qui s’unissent – qui s’amusent – et l’esprit qui additionne pour faire la somme des rencontres et des distractions – avant l’émergence de la seule perspective possible ; le face-à-face – la déchirure – la séparation – la solitude ; toutes ces choses qui font souffrir – qui mènent au bord de l’abîme – qui poussent à la chute et à l’effacement – le seul salut véritable…

 

 

Sous le joug du monde – notre fratrie – tels des rochers qui dévalent leur pente…

Du côté des pierres et des arbres – à jamais…

Homme – très (très) approximativement…

Plus proche de la bête et du sauvage…

Entre l’ermite et le nuage – l’âme silencieuse…

 

 

Des obstacles et des barrières à franchir pour rejoindre la cassure – restaurer ce qui a été brisé – soigner et consoler ce qui mérite de l’être…

En nous – trop souvent – des objets qui rivalisent avec l’éternité ; des protestations et des résistances naturelles…

 

 

L’existence et le quotidien sans les Autres – le monde d’après l’attente…

Et entre les deux – notre tête – notre impatience…

 

 

Un seul trait vers l’impossible – parmi mille lignes – dans un carnet dédié à la lumière…

Et des rives – (toujours) trop nombreuses…

Et l’âme, soudain, qui vacille…

 

 

D’étranges vibrations et des peurs immenses – dans l’idée de la mort ; l’absence imaginée – toute une traversée – et le possible qu’il nous faut accomplir…

Tout se poursuit – sans la moindre ressemblance avec ce qui fut – comme si tout se répétait différemment…

 

 

L’oreille collée à la porte du silence – le monde caché derrière – perceptible depuis le seuil – si fébrile – si bruyant – presque sans effet, pourtant, sur nos yeux taciturnes qui ne voient ni la terre – ni les fleurs – ni les hommes – qui les devinent seulement – à peine…

 

 

L’hiver et la nuit terrassés – au-dehors – mais si vivants dans notre poitrine. Comme deux fauves affamés – prêts à nous dévorer – de l’intérieur…

 

 

Ce qui nous sépare et nous attriste – le front trop fier – la posture altière – le sang mêlé à la terre – la fortune des oppresseurs – l’étroitesse et la grossièreté – ce que nous bâtissons sur les blessés et les morts ; l’ignorance et la monstruosité des hommes…

 

 

L’âme et le geste de plus en plus sauvages…

La fuite plus vive – plus prompte – lorsque les visages nous demandent de participer à leurs histoires – de légitimer leur posture – toutes ces chimères – routes et ruines – de bout en bout – et désastre (totalement) insignifiant – très bientôt…

 

 

Là – partout – à aiguiser leur couteau – alors que la tombe est toute proche – à quelques longueurs de bras (à peine)…

 

 

Le temps absurde de l’attente – sans acte…

Et la joie et le silence du retrait – comme une présence active – parfaitement attentive – pleinement immobile – incroyablement agissante – à travers l’invisible – l’essentiel…

 

 

Vies de songe et de folie – avec leur appareillage – leurs stocks d’images – de désirs – de repères – leur traîne envoûtante et leurs effets (hautement) délétères…

 

 

Du noir au néant – à travers l’absence et la mort – comme une ignorance cernée par de hauts murs – et une couche épaisse de boue en guise de toit…

En cage – sur cet infime carré de terre…

 

 

Vie d’oubli et d’invisibilité – comme un saut hors du monde et de la mémoire…

 

 

Entre les hommes et les Dieux – comme une traversée du vide – solitaire – infailliblement solitaire…

 

 

L’habitude – notre tâche – jusqu’à la mort…

 

 

Seul – dans les paysages – sur les chemins – entouré d’arbres et de silence – et de quelques visages (parfois) – presque rien sous le soleil fidèle et inaccessible – implacablement tourné vers la quête, puis vers l’absence – passé maître (si l’on peut dire…) dans l’art de la soustraction et du retranchement – avec, dans la poitrine, un cri et quelques regrets (souvent) exagérés…

 

 

Une sarabande de corps jetés les uns contre les autres – les uns sur les autres – les uns dans les autres – comme une immense orgie – avec des têtes – des bustes – des membres – entremêlés…

Des existences sans nom – sans épaisseur (véritable) – sans possesseur – mues seulement par le désir – le plaisir et l’extase – et le rêve trop ambitieux (et sans doute inatteignable) de la délivrance…

L’esprit dans la matière – et libéré (en partie) par elle – en quelque sorte…

 

 

La tête ronde – et sur l’autre versant du monde – infinie…

Une merveille au-dessus des eaux noires…

Le temps desséché – autant que le désir des Dieux…

Libre – comme une âme offerte – serviable – obéissante – comme deux mains tendues vers la soif – porteuses d’eau – d’ailes et d’envol…

Quelques plumes dans le vent – quelques plumes dans le ciel…

 

 

Mille siècles de croyances – sans Dieu – sans soleil – les deux mains jointes – comme une flèche patiente – immobile – les yeux fermés sur la terre – sur les morts – sur les démons qui nous habitent et nous entourent – espérant seulement que le ciel, un jour, puisse nous offrir un foyer – un refuge – un petit carré d’infini – une infime part d’éternité…

 

 

Matière à dire – autant qu’à se taire…

Vie de murmures – de surprises – de soubresauts…

Quelques gestes – nécessaires – histoire d’éviter la parole – de la contredire – de la transcender – d’échapper à toutes nos chimères…

Devenir celui qui est

 

 

De grandes choses au dos des gestes – derrière l’apparence ordinaire du langage – comme une chair profonde et invisible – une âme plus précise et déterminée – une manière d’incarner la loi (véritable) – le silence – une chose si peu humaine…

Personne – direct – sans détour – comme une flèche fidèle à l’étendue – cible de la surface et des profondeurs – sans axe – sans centre – sans périphérie – la mère de tout – l’origine – la matrice première – l’être sans antériorité…

Tout – presque rien – en somme…

 

 

Le monde brûlé – en poussière…

Des états successifs…

L’infinité des combinaisons possibles…

L’être sans âge – à travers tous ses masques…

Les mille apparences prises – tous les déguisements…

Les yeux de tous – les mille couleurs ramenées au plus simple – à ce qui s’impose – à ce qui finit toujours par s’imposer – la seule nécessité…

Les errances et les divagations – le délire et la vérité – la poésie et tous les malheurs – toutes les malédictions – ce qui nous est le plus cher – ce que nous sommes malgré la parole – les mensonges et l’illusion…

Le plus juste sous l’ignorance et l’aveuglement…

La lumière – le silence – la sensibilité – derrière le bruit – le noir – l’indifférence…

Tous les noms et tous les visages de l’Amour…

 

 

Bain de lumière – chaleureux…

Et tout ce bleu – au-dessus – qui nous inonde…

Sur la surface – le scalpel des Dieux qui nous taille un visage – un bout de chair vivante – un souffle – une poitrine – histoire de renifler un peu le feu et les limites de l’infini – ce qui est offert à toutes les créatures terrestres…

Ce que l’on garde à l’abri du martèlement du temps – une sorte d’origine au-dedans – pas l’image d’un Dieu – la matrice de l’âme et du ciel – l’immobilité parfaite de l’esprit – sensible et lumineux – étranger à ce monde – à cette respiration de la matière…

 

 

Ce qui tremble – comme le jour arrivé à maturité…

Le monde devant soi – comme une pierre pardonnable – une main tendue au milieu de la nuit…

Toutes nos illusions démasquées ; le soleil au fond de l’âme – rayonnant comme à travers des grilles – comme une fenêtre ouverte, peut-être, pour la première fois…

 

 

Un chemin entre le ciel et nous…

Au fond du bleu – tous nos secrets…

L’image du monde – de Dieu – par terre – piétinées – inutiles – comme de simples idoles…

La fête en tête – couronnée par toutes ses blessures – devenues failles, puis ouvertures – prémices, sans doute, de l’infini…

Les identités défigurées – enchevêtrées – inextricables – et dans le miroir – le même visage aux reflets si nombreux – si changeants…

Nous-même(s) démasqué(s) – mis à nu…

 

 

Sombres – fous – de tout ce qui s’ajoute – de tout ce qui nous alourdit – comme une édification massive et dégoulinante – qui ne tiendra que quelques heures – quelques lunes peut-être – sous le poids du provisoire…

Le règne du mélange et de la nudité…

Le vide paré de tous ses déguisements…

 

 

Dans les bras d’une folie tombée parmi nous…

Soleil devant – l’âme déshabillée…

Sur ce chemin perdu – découpé en quartiers nocturnes…

La tête toute creusée par le vent…

A se demander jusqu’où nous mènera la roue de l’identité – sur quel petit carré de terre elle s’immobilisera la prochaine fois…

 

 

Le sommeil voilé par les yeux ouverts – l’impression d’une vie davantage que la croyance en un rêve – le front leurré comme tous les autres avant lui – comme tous les autres autour de lui…

Et dans le corps – le désert – la vérité – la sensibilité vivante – qu’aucune idéologie – qu’aucun mensonge – ne peut tromper…

 

 

Le monde – dans nos deux mains tendues – à découvert – comme une bête retranchée – la folie sous le front – au bout des doigts…

Les apparences renversées…

La rencontre de tous nos visages – tournés les uns vers les autres – encerclés – autour d’eux-mêmes…

Le sang des vivants – la foudre des Dieux – les forêts en feu et la terre aux abois…

Le noir qui envahit tout le cercle…

Notre figure ridée et vieillissante…

Ce que l’esprit ne pourra (jamais) transformer…

 

 

L’oiseau – en nous – qui feint le vol – le geste plein de promesses – la nuit imprévue – des grimaces par-dessus le rêve – comme si la voie était impraticable…

Le jour – comme le sol – craquelé – qui se fendille sous la force des mains saisissantes – sous la puissance des pas trop pesants…

Et nous – immobiles – dans le noir – encerclés par tous nos fantômes – brisés par toutes nos tentatives…

 

 

Devant nous – ce que l’on nous répète à l’envi – la nuit invisible – l’intelligence fulgurante de l’homme – l’absence et le geste paresseux – l’ignorance et le rêve – le souffle et la chair – l’aube sans la moindre promesse…

Un sourire et quelques cailloux…

Le plus familier face au plus lointain…

 

 

Nos mains rougies et nos ailes déployées – comme un peu de rosée (ou un peu de rêve peut-être) sur le sable…

 

 

Des yeux attristés par la chair – l’air étouffant – les pierres froides et tranchantes (si souvent) – et l’eau qui coule entre les corps – entre les âmes – qui abreuve (un peu) notre soif…

 

 

Ce que l’on nous offre – de porte en porte – pas la moindre attention – une forme d’absence – une sorte d’indifférence déguisée…

En vérité – rien n’émeut l’homme – le cœur – la psyché inattentive – qui n’ont d’yeux que pour leurs élans – ce qu’ils cherchent à assouvir (et les moyens d’y parvenir)…

Nous nous détournons – presque toujours – du moins détestable – de ce qui nous rapprocherait de l’homme – de ce qui nous donnerait envie de l’aimer davantage…

 

 

Presque toujours tremblant – devant notre histoire – des lèvres pour nous raconter – une tête pour imaginer – et la suite à vivre – à écrire – à partager ; le récit de notre insignifiance ordinaire – si commune – jour après jour – page après page…

 

 

Tout s’écrit avec le noir des jours – la lumière de l’éternité – tantôt gauche – tantôt avisé – la main tremblante – l’âme confiante – vacillante – brinquebalée (presque toujours) parmi les choses – avec, de temps en temps, une main heureuse – une main secourable – qui se tend vers nous…

 

 

La nuit exposée aux yeux de tous – la mémoire défaite – défaillante – la chair oublieuse – la lourdeur de la marche – la peur qui aveugle – à pousser sa charrette de malheurs…

A petits pas vers la chambre du cœur – vers la chambre des larmes – là où nos fantômes attendent leur repas…

 

 

Quelque chose comme un peu de neige sur les fleurs de la pensée – un oiseau posé sur notre épaule – un désir d’envol et de lenteur – une présence chaude – rassurante – pour apaiser notre crainte de la mort – cette terreur éprouvée face à l’absence…

 

 

Une pluie dans l’âme – comme une privation de lumière – une condamnation à vivre dans la proximité du noir…

 

 

Un jour – un avenir – un autre jour – un autre avenir ; des visages et des espérances qui se suivent sans discontinuer – de rêverie en impatience – dans le règne permanent – quasi dictatorial – de l’après – dans l’attente de ce qui pourrait arriver – de l’événement suivant – du déluge – de ce qui nous sera offert au jour de notre mort – comme enchaîné(s) à la suite perpétuelle du temps…

 

 

Mourir – si longuement – si promptement – entre deux naissances…

D’un rêve à l’autre – et entre chaque – un peu de lumière…

 

 

Des traces de vie – quelques empreintes sur le sol – quelques lignes – et un peu de feu qui brûle au fond de l’âme…

 

 

Nous inventons des mondes – des visages – toujours quelque chose – un peu de compagnie…

 

 

Les jours privés d’extase et d’invention – de poème et de fantaisie – la vie sous cloche – en deçà de tous les seuils – si restreinte – dans toutes les cases prévues (et appropriées) – pas si loin d’invivable…

 

 

Comme une aube rehaussée – délicate – hors du monde – hors du temps – à l’envers des visages et des saisons – au-dedans exposé – là où la chair et les bruits s’éclipsent au profit de l’être et du silence…

 

 

Ce que l’on nomme en dehors du langage – cette lumière invisible – ce bleu immense – cette présence si intense – comme une géographie de l’inabordable à la périphérie si chaotique…

 

 

Sur notre promontoire – au faîte de l’exil – à la marge invisible des jours – là où plus rien n’existe séparément – là où plus rien ne pèse (vraiment) – là où plus rien n’est impossible – là où le regard se fait cercle et pointe – flèche et envergure – là où la mort se résorbe dans l’Amour – comme toutes les choses du monde d’ailleurs…

 

 

Dans les battements secrets du cœur – derrière les sourires – ce que l’on affiche – parmi toutes ces choses que l’on garde pour soi – toutes ces confidences devant le miroir…

L’âme encore intacte – au milieu du monde – au milieu des adieux – au milieu des grimaces…

 

 

Un cri – en nous – brûle – flotte – cherche un peu d’encre – un coin de feuille – un peu de tendresse – deux bras tendus – l’Amour et la lumière qu’il espère (depuis toujours)…

 

 

Le rôle du temps et de l’oubli…

Des ruines entre nos tempes – la tête trop pleine – déjà ailleurs…

 

 

Dieu – partout – au-delà du désir – au-delà des images – qui n’appartient ni au monde – ni à la matière…

Ce qui se présente – entre nous – parmi nos dévastations – au cœur même de l’argile – entre nos larmes et cette étrange colonne de lumière au-dedans des yeux…

 

 

Dans le regard – deux ailes ouvertes et un ciel immense – l’innocence dans sa pleine liberté…

Et l’âme s’amusant à dessiner dans l’air de grands cercles mystérieux…

 

 

La peur et le vide – balayés d’une main leste…

De la chair tiraillée qui entoure le mystère – qui enrobe tous les secrets…

Ce que l’on érige d’une parole – d’un peu de poésie – pour fendre la pierre – s’élancer au-dessus des danses – devenir aussi indispensable et vertical que le silence et les aspirations de l’âme…

 

 

Parfois – la fraîcheur d’une langue nouvelle – construite à partir des ruines de mots trop volontaires – libre, à présent, de dire sans raconter – d’évoquer sans témoigner – de bâtir un étroit chemin entre les hommes et la lumière – comme une passerelle de signes au-dessus du monde et des idées – un escalier de verre et de vent vers les sphères invisibles du ciel – entre le soleil et le sang…

Nous-même(s) – autrefois – aujourd’hui – pour toujours – très ordinaires – insaisissables…

 

 

Toutes les choses communes aux morts et aux vivants…

Loin – immobiles – sous la terre – dans l’esprit – un peu de cendre et l’épaisseur de tous les livres…

Du bleu en direction des âmes…

Une manière d’indiquer au monde l’au-delà du feu…

 

 

Un grand silence au milieu de la pensée – derrière la figure du souvenir – cette béance dans laquelle tout finit par tomber à la renverse – les mots – les choses – les visages – la longue liste des rencontres et des événements – toutes les insignifiances de notre vie – ce qu’il convient d’abandonner à la terre – l’intransportable…

Le reste – le plus précieux – demeure – au fond de l’âme – à l’abri des fureurs du monde…

 

 

Derrière la ferveur de la vie passante – si provisoire – le reflet de la lune – et, enfouie plus profondément, la surface sur laquelle miroite la lumière – et en arrière-plan de tout – quelques pierres et un peu de sommeil…

Les restes de notre voyage qui dévalent leur pente depuis les plus hauts sommets…

 

 

Des yeux rougis par les initiales du feu…

Le soleil conçu comme un poème – un vertigineux délire – avec du vent – des mots – des draps – et quelques larmes au début et au terme de chaque histoire (toutes aussi communes les unes que les autres) ; l’amour manquant – l’amour retrouvé – l’amour déchirant – et nos cœurs arrachés – estropiés – et nos corps, si beaux autrefois, devenus simples bouts de chair – puis lambeaux – et les âmes – et nos âmes – n’espérant plus, à présent, qu’un coin de terre et de ciel anonyme – perdu au milieu des autres – un peu de quiétude – après tant d’aventures – de blessures – de tourments…

 

 

Dans l’ombre du sang – l’ardeur et la violence – ce que nous fréquentons en vivant – la chair et le vent – l’un dans le ciel et l’autre sur le bûcher – la poussière et la cendre – ensemble – emportées plus loin – ailleurs – qui ressemble à ici (à s’y méprendre)…

 

 

Toutes les couleurs du monde et toutes les finitudes du temps ; et nous – dans cette chair bariolée poussée au fond de toutes les impasses…

Un trou au terme de chaque chemin – et la même lune qui brille au-dessus de la terre amoncelée…

Des vies- et des morts-arc-en-ciel – sans la gaieté…

 

 

Trop haut – parmi le peuple des nuages – et la tête blanche aujourd’hui qui arpente le bleu immense – au-dessus des pierres grises – sans éclat – du tumulte du monde – la voix assise sur la marche la plus basse du ciel – la parole lancée vers la terre populeuse – ignare et populeuse – trop docile – sans curiosité…

Quelques poussières d’or jetées sur un lit de paille…

Quelques fleurs abandonnées dans la fange froide et insensible…

 

 

Nous avons tant aimé – nous avons cru tant aimer ; et, un jour (très vite), nous retrouvons la solitude (le temps, à peine, de tourner la tête, et l’Autre est déjà loin – déjà parti)…

Les épaules et l’âme nues – aussi seul qu’au début du voyage…

Des Autres – à peu près rien – quelques attentes – quelques cris – quelques plaintes – des masques et des mensonges – la liste des intérêts bien gardée…

Et notre enfance – et notre espoir – passablement perdus…

Et notre cœur comme une fenêtre – petite et étroite – posée au bas de l’édifice – comme une minuscule ouverture recouverte par un long et haut mur de chair encore désirante…

 

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