Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LES CARNETS METAPHYSIQUES & SPIRITUELS

A propos

La quête de sens
Le passage vers l’impersonnel
L’exploration de l’être

L’intégration à la présence


Carnet n°1
L’innocence bafouée

Récit / 1997 / La quête de sens

Carnet n°2
Le naïf

Fiction / 1998 / La quête de sens

Carnet n°3
Une traversée du monde

Journal / 1999 / La quête de sens

Carnet n°4
Le marionnettiste

Fiction / 2000 / La quête de sens

Carnet n°5
Un Robinson moderne

Récit / 2001 / La quête de sens

Carnet n°6
Une chienne de vie

Fiction jeunesse / 2002/ Hors catégorie

Carnet n°7
Pensées vagabondes

Recueil / 2003 / La quête de sens

Carnet n°8
Le voyage clandestin

Récit jeunesse / 2004 / Hors catégorie

Carnet n°9
Le petit chercheur Livre 1

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°10
Le petit chercheur Livre 2

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°11 
Le petit chercheur Livre 3

Conte / 2004 / La quête de sens

Carnet n°12
Autoportrait aux visages

Récit / 2005 / La quête de sens

Carnet n°13
Quêteur de sens

Recueil / 2005 / La quête de sens

Carnet n°14
Enchaînements

Récit / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°15
Regards croisés

Pensées et photographies / 2006 / Hors catégorie

Carnet n°16
Traversée commune Intro

Livre expérimental / 2007 / La quête de sens

Carnet n°17
Traversée commune Livre 1

Récit / 2007 / La quête de sens

Carnet n°18
Traversée commune Livre 2

Fiction / 2007/ La quête de sens

Carnet n°19
Traversée commune Livre 3

Récit & fiction / 2007 / La quête de sens

Carnet n°20
Traversée commune Livre 4

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°21
Traversée commune Livre 5

Récit & pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°22
Traversée commune Livre 6

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°23
Traversée commune Livre 7

Poésie / 2007 / La quête de sens

Carnet n°24
Traversée commune Livre 8

Pensées / 2007 / La quête de sens

Carnet n°25
Traversée commune Livre 9

Journal / 2007 / La quête de sens

Carnet n°26
Traversée commune Livre 10

Guides & synthèse / 2007 / La quête de sens

Carnet n°27
Au seuil de la mi-saison

Journal / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°28
L'Homme-pagaille

Récit / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°29
Saisons souterraines

Journal poétique / 2008 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°30
Au terme de l'exil provisoire

Journal / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°31
Fouille hagarde

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°32
A la croisée des nuits

Journal poétique / 2009 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°33
Les ailes du monde si lourdes

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°34
Pilori

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°35
Ecorce blanche

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°36
Ascèse du vide

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°37
Journal de rupture

Journal / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°38
Elle et moi – poésies pour elle

Poésie / 2009 / Hors catégorie

Carnet n°39
Préliminaires et prémices

Journal / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°40
Sous la cognée du vent

Journal poétique / 2010 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°41
Empreintes – corps écrits

Poésie et peintures / 2010 / Hors catégorie

Carnet n°42
Entre la lumière

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°43
Au seuil de l'azur

Journal poétique / 2011 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°44
Une parole brute

Journal poétique / 2012 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°45
Chemin(s)

Recueil / 2013 / Le passage vers l’impersonnel

Carnet n°46
L'être et le rien

Journal / 2013 / L’exploration de l’être

Carnet n°47
Simplement

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°48
Notes du haut et du bas

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°49
Un homme simple et sage

Récit / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°50
Quelques mots

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°51
Journal fragmenté

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°52
Réflexions et confidences

Journal / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°53
Le grand saladier

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°54
Ô mon âme

Journal poétique / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°55
Le ciel nu

Recueil / 2014 / L’exploration de l’être

Carnet n°56
L'infini en soi 

Recueil / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°57
L'office naturel

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°58
Le nuage, l’arbre et le silence

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°59
Entre nous

Journal / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°60
La conscience et l'Existant

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°61
La conscience et l'Existant Intro

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°62
La conscience et l'Existant 1 à 5

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°63
La conscience et l'Existant 6

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°64
La conscience et l'Existant 6 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°65
La conscience et l'Existant 6 (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°66
La conscience et l'Existant 7

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°67
La conscience et l'Existant 7 (suite)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°68
La conscience et l'Existant 8 et 9

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°69
La conscience et l'Existant (fin)

Essai / 2015 / L’exploration de l’être

Carnet n°70
Notes sensibles

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°71
Notes du ciel et de la terre

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°72
Fulminations et anecdotes...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°73
L'azur et l'horizon

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°74
Paroles pour soi

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°75
Pensées sur soi, le regard...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°76
Hommes, anges et démons

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°77
La sente étroite...

Journal / 2016 / L’exploration de l'être

Carnet n°78
Le fou des collines...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°79
Intimités et réflexions...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°80
Le gris de l'âme derrière la joie

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°81
Pensées et réflexions pour soi

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°82
La peur du silence

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°83
Des bruits aux oreilles sages

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°84
Un timide retour au monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°85
Passagers du monde...

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°86
Au plus proche du silence

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°87
Être en ce monde

Journal / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°88
L'homme-regard

Récit / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°89
Passant éphémère

Journal poétique / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°90
Sur le chemin des jours

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°91
Dans le sillon des feuilles mortes

Recueil / 2016 / L’intégration à la présence

Carnet n°92
La joie et la lumière

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°93
Inclinaisons et épanchements...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°94
Bribes de portrait(s)...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°95
Petites choses

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°96
La lumière, l’infini, le silence...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°97
Penchants et résidus naturels...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°98
La poésie, la joie, la tristesse...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°99
Le soleil se moque bien...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°100
Si proche du paradis

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°101
Il n’y a de hasardeux chemin

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°102
La fragilité des fleurs

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°103
Visage(s)

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°104
Le monde, le poète et l’animal

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°105
Petit état des lieux de l’être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°106
Lumière, visages et tressaillements

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°107
La lumière encore...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°108
Sur la terre, le soleil déjà

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°109
Et la parole, aussi, est douce...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°110
Une parole, un silence...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°111
Le silence, la parole...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°112
Une vérité, un songe peut-être

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°113
Silence et causeries

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°114
Un peu de vie, un peu de monde...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°115
Encore un peu de désespérance

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°116
La tâche du monde, du sage...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°117
Dire ce que nous sommes...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°118
Ce que nous sommes – encore...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°119
Entre les étoiles et la lumière

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°120
Joies et tristesses verticales

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°121
Du bruit, des âmes et du silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°122
Encore un peu de tout...

Journal poétique / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°123
L’amour et les ténèbres

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°124
Le feu, la cendre et l’infortune

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°125
Le tragique des jours et le silence

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°126
Mille fois déjà peut-être...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°127
L’âme, les pierres, la chair...

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°128
De l’or dans la boue

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°129
Quelques jours et l’éternité

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°130
Vivant comme si...

Journal / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°131
La tristesse et la mort

Récit / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°132
Ce feu au fond de l’âme

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°133
Visage(s) commun(s)

Recueil / 2017 / L’intégration à la présence

Carnet n°134
Au bord de l'impersonnel

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°135
Aux portes de la nuit et du silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°136
Entre le rêve et l'absence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°137
Nous autres, hier et aujourd'hui

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°138
Parenthèse, le temps d'un retour...

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°139 
Au loin, je vois les hommes...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°140
L'étrange labeur de l'âme

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°141
Aux fenêtres de l'âme

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°142
L'âme du monde

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°143
Le temps, le monde, le silence...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°144
Obstination(s)

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°145
L'âme, la prière et le silence

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°146
Envolées

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°147
Au fond

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°148
Le réel et l'éphémère

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°149
Destin et illusion

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°150
L'époque, les siècles et l'atemporel

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°151
En somme...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°152
Passage(s)

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°153
Ici, ailleurs, partout

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°154
A quoi bon...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°155
Ce qui demeure dans le pas

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°156
L'autre vie, en nous, si fragile

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°157
La beauté, le silence, le plus simple...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°158
Et, aujourd'hui, tout revient encore...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°159
Tout - de l'autre côté

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°160
Au milieu du monde...

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°161
Sourire en silence

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°162
Nous et les autres - encore

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°163
L'illusion, l'invisible et l'infranchissable

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°164
Le monde et le poète - peut-être...

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°165
Rejoindre

Recueil / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°166
A regarder le monde

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°167
Alternance et continuité

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°168
Fragments ordinaires

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°169
Reliquats et éclaboussures

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°170
Sur le plus lointain versant...

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°171
Au-dehors comme au-dedans

Paroles confluentes / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°172
Matière d'éveil - matière du monde

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°173
Lignes de démarcation

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°174
Jeux d'incomplétude

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°175
Exprimer l'impossible

Regard / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°176
De larmes, d'enfance et de fleurs

Récit / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°177
Coeur blessé, coeur ouvert, coeur vivant

Journal / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°178
Cercles superposés

Journal poétique / 2018 / L'intégration à la présence

Carnet n°179
Tournants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°180
Le jeu des Dieux et des vivants

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°181
Routes, élans et pénétrations

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°182
Elans et miracle

Journal poétique / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°183
D'un temps à l'autre

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°184
Quelque part au-dessus du néant...

Recueil / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°185
Toujours - quelque chose du monde

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°186
Aube et horizon

Journal / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°187
L'épaisseur de la trame

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°188
Dans le même creuset

Regard / 2019 / L'intégration à la présence

Carnet n°189
Notes journalières

Carnet n°190
Notes de la vacuité

Carnet n°191
Notes journalières

Carnet n°192
Notes de la vacuité

Carnet n°193
Notes journalières

Carnet n°194
Notes de la vacuité

Carnet n°195
Notes journalières

Carnet n°196
Notes de la vacuité

Carnet n°197
Notes journalières

Carnet n°198
Notes de la vacuité

Carnet n°199
Notes journalières

Carnet n°200
Notes de la vacuité

Carnet n°201
Notes journalières

Carnet n°202
Notes de la route

Carnet n°203
Notes journalières

Carnet n°204
Notes de voyage

Carnet n°205
Notes journalières

Carnet n°206
Notes du monde

Carnet n°207
Notes journalières

Carnet n°208
Notes sans titre

Carnet n°209
Notes journalières

Carnet n°210
Notes sans titre

Carnet n°211
Notes journalières

Carnet n°212
Notes sans titre

Carnet n°213
Notes journalières

Carnet n°214
Notes sans titre

Carnet n°215
Notes journalières

Carnet n°216
Notes sans titre

Carnet n°217
Notes journalières

Carnet n°218
Notes sans titre

Carnet n°219
Notes journalières

Carnet n°220
Notes sans titre

Carnet n°221
Notes journalières

Carnet n°222
Notes sans titre

Carnet n°223
Notes journalières

Carnet n°224
Notes sans titre

Carnet n°225

Carnet n°226

Carnet n°227

Carnet n°228

Carnet n°229

Carnet n°230

Carnet n°231

Carnet n°232

Carnet n°233

Carnet n°234

Carnet n°235

Carnet n°236

Carnet n°237

Carnet n°238

Carnet n°239

Carnet n°240

Carnet n°241

Carnet n°242

Carnet n°243

Carnet n°244

Carnet n°245

Carnet n°246

Carnet n°247

Carnet n°248

Carnet n°249

Carnet n°250

Carnet n°251

Carnet n°252

Carnet n°253

Carnet n°254

Carnet n°255

Carnet n°256

Carnet n°257

Carnet n°258

Carnet n°259

Carnet n°260

Carnet n°261

Carnet n°262

Carnet n°263
Au jour le jour

Octobre 2020

Carnet n°264
Au jour le jour

Novembre 2020

Carnet n°265
Au jour le jour

Décembre 2020

Carnet n°266
Au jour le jour

Janvier 2021

Carnet n°267
Au jour le jour

Février 2021

Carnet n°268
Au jour le jour

Mars 2021

Carnet n°269
Au jour le jour

Avril 2021

Carnet n°270
Au jour le jour

Mai 2021

Carnet n°271
Au jour le jour

Juin 2021

Carnet n°272
Au jour le jour

Juillet 2021

Carnet n°273
Au jour le jour

Août 2021

Carnet n°274
Au jour le jour

Septembre 2021

Carnet n°275
Au jour le jour

Octobre 2021

Carnet n°276
Au jour le jour

Novembre 2021

Carnet n°277
Au jour le jour

Décembre 2021

Carnet n°278
Au jour le jour

Janvier 2022

Carnet n°279
Au jour le jour

Février 2022

Carnet n°280
Au jour le jour

Mars 2022

Carnet n°281
Au jour le jour

Avril 2022

Carnet n°282
Au jour le jour

Mai 2022

Carnet n°283
Au jour le jour

Juin 2022

Carnet n°284
Au jour le jour

Juillet 2022

Carnet n°285
Au jour le jour

Août 2022

Carnet n°286
Au jour le jour

Septembre 2022

Carnet n°287
Au jour le jour

Octobre 2022

Carnet n°288
Au jour le jour

Novembre 2022

Carnet n°289
Au jour le jour

Décembre 2022

Carnet n°290
Au jour le jour

Février 2023

Carnet n°291
Au jour le jour

Mars 2023

Carnet n°292
Au jour le jour

Avril 2023

Carnet n°293
Au jour le jour

Mai 2023

Carnet n°294
Au jour le jour

Juin 2023

Carnet n°295
Nomade des bois (part 1)

Juillet 2023

Carnet n°296
Nomade des bois (part 2)

Juillet 2023

Carnet n°297
Au jour le jour

Juillet 2023

Carnet n°298
Au jour le jour

Août 2023

Carnet n°299
Au jour le jour

Septembre 2023

Carnet n°300
Au jour le jour

Octobre 2023

Carnet n°301
Au jour le jour

Novembre 2023

Carnet n°302
Au jour le jour

Décembre 2023

Carnet n°303
Au jour le jour

Janvier 2024


Carnet n°304
Au jour le jour

Février 2024


Carnet n°305
Au jour le jour

Mars 2024


Epigraphes associées aux carnets
 

© Les carnets métaphysiques & spirituels

Publicité
23 février 2020

Carnet n°222 Notes sans titre

Sur nos lèvres – le cri. Dans notre âme – l’envie de lutter – de résister à la barbarie et à la bêtise ambiantes. Les forces vives de la lumière, peut-être, contre l’obscurité établie – ancestrale…

Ce que l’on imagine à tort – sans doute…

 

 

Du vent pour fracasser les murs – ouvrir les crânes – et percer quelques fenêtres dans l’âme – pour découvrir l’immense étendue blanche…

 

 

Le monde comme oubli – la meilleure façon de purifier l’âme – le sang – et la main dans son désir de geste…

 

 

Le temps particulier de la chute – l’instant où la tête touche le sol – et se réclame de lui. Dans cette alliance étrange qui ouvre le regard – comme un brusque dévoilement…

 

 

Pas de lutte (véritable) – la soumission aux forces en présence – l’obéissance inconditionnelle consentie. Comme pris par un courant ascendant – tourbillonnant – dévastateur. L’âme – la main – le sang – gorgés d’ardeur…

 

 

Vivre – comme un seul air de fête – une (pauvre) litanie – le petit refrain triste des jours – la monotonie des heures – l’ignorance – l’attente et les malheurs – ce à quoi ne peuvent échapper les vivants…

 

 

Nous attendons tous la mort – immobiles – et depuis si longtemps que du lierre grimpe sur notre visage – impassible…

La tête absente – à scruter – infailliblement – ce qui adviendra plus tard – après le règne du monde – sans doute, les forces du pire…

 

 

Dire encore – penser moins – être davantage – à la lisière du monde – au-dessus des visages que nous avons oubliés – l’âme et la main fidèles – solides – qui confient la barre au vent – qui s’abandonnent à la dérive et à l’errance – à l’itinéraire que choisiront les Dieux…

 

 

De la stupeur devant ces mondes particuliers – plus de vent que de mémoire. Du feu – partout – sur la terre quadrillée par les murs et les territoires…

L’œil – l’angle – qui s’élargit – et l’infime recoin où nous vivons – où nous mourrons – où nous serons, sans doute, enterré – et, avec un peu de chance, dispersé un peu partout pour nourrir les forces nouvelles – les forces naturelles d’un monde nouveau – peut-être…

 

 

Debout – comme le réveil du souffle – le vent dans la montagne – la mort sortant de son long sommeil – les vivants en ordre de marche – prêts (enfin) à vivre sans peur – dignement…

 

 

Ce qui porte – à travers les âges – la braise et le silence – la seule manière, peut-être, de garder les yeux – l’âme et les bras – ouverts…

 

 

La tête trop lourde d’idées – et les pages qui s’affolent – l’encre projetant la boue – quelques taches sur la feuille sacrifiée. La pluie de l’âme, peut-être, qui se déverse – et se répand. Une manière, sans doute, de blanchir le dedans…

 

 

Le noir – plus appréciable à mesure que l’on s’enfonce. Gestes de plus en plus lents – ressentis de l’intérieur – cantonnés à l’instant – à son envergure – à sa richesse – à tous ses possibles déployés…

 

 

La vie intense – souterraine – qui bat entre les tempes – comme un appel – une fenêtre dans l’épaisseur – un tunnel entre l’ombre et le centre – l’infini…

 

 

Tant que le désir de vivre battra en nous – tant que le souffle sera rauque (et extérieur) et le sang insuffisamment intrépide – tant que les yeux n’inverseront pas la perspective – l’intérieur demeurera inconnu – et le temps ne cessera de dessiner la mort sur notre visage…

 

 

Sur la même piste – celle qui s’enfonce – vers ce lieu dont on ne revient pas…

L’échelle décroissante des ombres – avec la lumière – au fil des pas – qui se rapproche…

Le monde qui cesse d’être un festin pour devenir une fête – puis, peu à peu, autre chose – le début du silence, peut-être…

 

 

Aux confins de la lutte et du silence – au carrefour de l’âme et des choses – là où la rouille et la fatigue n’ont plus d’importance…

 

 

Comme une onde – de l’étendue vers soi – au-dedans – de l’immensité vers le centre apparent – l’incarnation de l’infini – l’espace respirant…

 

 

De la chair grise – devenue transparente – au faîte du corps – l’humus transcendé – le monde qui se rapproche, peu à peu, du silence – de la vérité…

 

 

Ce que le jour – progressivement – éclaire – et qui s’avère vide – de l’invisible recouvert d’un peu de terre…

Du sable dans la tête – que les tempêtes font virevolter…

En définitive – tout s’ouvre – ou s’écarte – pour laisser passer l’Amour…

 

 

La nudité de l’âme – du monde – comme les seuls rivages possibles. L’extension de l’origine. Les racines qui se propagent – qui deviennent troncs – branches – lianes – qui investissent les têtes – la terre. La plus vieille science de l’univers – l’alliance – presque secrète – du silence et de la matière…

 

 

Dans la convergence – se prolonge le feu – l’âme devient verticale – sous la voûte – la mort et le soleil – côte à côte – dans une lutte apparente – théâtrale – reléguant le hasard à une (pitoyable) invention – au même titre que le temps – fruits maudits de l’ignorance…

Juste des têtes qui roulent – du sang – de la neige sombre – souillée – et des bouches – grandes ouvertes – qui se pressent et réclament…

 

 

Le monde – les hommes et les bêtes qui pataugent ensemble – dans la boue – dans la terre devenue marécage – les échines collées – la chair indissociable – soumise à une forme terrifiante (et inévitable) de cannibalisme mystérieux – quasi cosmique…

Les lignes horizontales du monde croisant les traits verticaux de la mort. Et à l’intersection – les pierres et les vivants – la matière enchevêtrée…

La faune – la roche – la neige – tous les passagers terrestres – tous les corps – toutes les têtes – plongés dans le magma froid et l’ignorance – avec du feu à la place du sang…

 

 

Au-dedans de la première tête – celle qui est née avant les autres – du temps d’avant le temps – à l’époque des forêts primordiales où les bêtes et la terre se confondaient – où il n’y avait de visage – avant l’invention du froid et de la mort – à l’époque où les âmes avaient la primauté sur la matière – à l’époque où ne régnaient que les yeux – le regard – l’essentiel…

Présence pleine qui, au fil des siècles – des millénaires – s’est restreinte – et devenue aujourd’hui presque inexistante…

 

 

Le rire face à l’épreuve de la mort – de la perte – de l’absence. L’accueil des larmes – les frémissements de l’âme. L’autorisation de la tristesse. Le temps du deuil nécessaire. La possibilité du rite – du langage et du dialogue post-mortem. Exactement la même latitude que celle qui présidait à notre relation lorsque ceux que l’on aimait vivaient à nos côtés…

 

 

Des gestes – une parole – comme au premier jour du monde. Libre de ce prisonnier que nous fûmes autrefois (il y a longtemps) – en un instant – comme une flèche vive – décochée des plus lointaines retraites de l’âme – jaillissant du cœur vers les têtes alentour – les embrochant, une à une, dans un itinéraire précis – parfait…

La spontanéité à l’œuvre…

 

 

Effacé – au fil des passages – de moins en moins – sur le chemin – quelque chose entre le visage et l’absence – une forme à la fois de mort et de lumière. Le destin léger et dense de la matière habitée…

 

 

On se jette dans la vie comme dans la mort – l’âme et la tête en avant – sans filet – au-dessus du froid et de la faim – avec l’aval précieux du plus lointain silence – celui qui nous a façonné – depuis si longtemps – une intériorité irréprochable – affranchie du doute et de la peur…

 

 

La paume ouverte – l’âme prête à recevoir l’offrande d’un autre ciel…

Proche de la jetée qui surplombe l’abîme – encerclé par l’infini…

Comme un saut dans les flammes – au milieu de l’océan…

 

 

Ce qui meurt – ce que l’on oublie – ce que la nuit matérielle entasse et ensevelit – le silence – nos profondeurs inexplorées…

Le monde au-dedans de la conscience…

 

 

Quelques signes sur le sable – esquissés dans la joie – la seule chose qui compte face à la poussière – face au provisoire des choses…

 

 

Un monde sans autre souffle que celui de la nécessité – avec le rêve comme matière – comme perspective – indispensables…

 

 

De grands rites dans l’âme – sur la table – des croyances – des possessions – des stratagèmes…

La volonté apotropaïque – comme si nous pouvions échapper à nos démons…

Un sourire comme le prolongement de nos mains suppliantes…

Le jeu – parfois perfide – de l’âme face au monde…

 

 

L’enveloppe sombre – malgré la lumière (débutante) – le premier élan du soleil dans le gouffre – le feu et le regard nettoyé…

La surface conserve sa teinte jusqu’à la dernière heure nocturne. Après – on ne sait pas – la tête est, sans doute, trop loin pour accorder la moindre importance aux couleurs. Le monde tel qu’il est – quelles que soient les apparences – les querelles et les figures présentes…

 

 

Le destin aussi malheureux que le monde – ni tête – ni âme – le cœur enfermé – et le corps en enfer. Pas l’ombre d’une lumière entre la terre et les étoiles – le noir qui persiste sur tous les seuils…

Les yeux clos ou bandés – les faces ternes – encerclées – des vies – à peine – encastrées – fébriles – réduites à s’apitoyer et à gesticuler entre leurs murs…

 

 

La tête impassible devant l’injustice – avec sur les mains quelques traces de sang (mal effacées) – le cœur placide – la figure rouge et silencieuse – à vivre sans la moindre culpabilité – les yeux presque rieurs…

 

 

Rien qu’un éclat – un bref regard sous l’orage – métallique d’abord – puis rubescent – jusqu’à l’incandescence. Le cœur en flammes – l’âme lumineuse – le corps comme du bois – comme les gestes – consumé. La braise impérissable au fond de la chair – cette matière tendre du monde qui, partout, cherche l’étreinte et le silence…

 

 

Une terre d’images et de paraître que le regard – en un instant – immole – désagrège – pour destituer l’ordre et le rêve et leur substituer la sauvagerie et le réel – la liberté naturelle du monde…

 

 

Quelques rives à franchir avant la mort pour découvrir son versant inconnu – ce visage que les hommes cherchent en explorant la terre – le monde – l’espace – la matière – tous ces lieux où la mort se présente sous ses masques les plus funestes – les plus trompeurs…

 

 

Des oiseaux plein la tête – des fleurs sous les bras – l’âme parfumée portée par des ailes jusqu’au faîte du monde – là où les cris ne sont plus que des chants – là où la joie enlace la souffrance – là où il n’y a plus ni homme – ni arbre – ni pierre – ni bête – que des visages – un long chapelet de visages – ravis d’être ensemble – reliés par l’invisible – heureux de leurs différences apparentes…

 

 

Dans les coulisses du temps – une mécanique artificielle à démonter. Hormis cette image – rien – une ossature de vent sur laquelle glissent toutes les paroles – toutes les tentatives d’explication…

 

 

Le souffle qui s’avance pour balayer l’étrangeté et l’extravagance – les ramener au seuil de la plus grande simplicité – quelques robes à déchirer – des masques et des parures à jeter au feu – une manière de se rapprocher de l’innocence – de la nudité – du vide le moins embarrassé…

 

 

Ce qui s’enflamme avec la voix qui s’élève – la parole – la lumière que les Dieux ont déposée sur notre langue – si loin des mots noirs – des mots rudes – d’autrefois – même si persiste une ardeur un peu sombre…

 

 

Des saisons – en nous – qui s’enfantent. Des signes délivrés – des nuits – par milliers – qui se chevauchent puis s’effacent. La densité et le recul – renouvelés. Comme un étrange chemin dans la chevelure des Dieux. Des gestes illuminés – libérés de la chair. L’effleurement des lois qui président à l’au-delà de l’incarnation. Le feu et la foudre – sans un cri. Sur les hauteurs de l’ancien monde – au seuil, peut-être, de l’ultime…

Et tout – soudain – qui redevient sable – sable et poussière – comme un rêve avorté d’exil et de libération…

La seule vérité de l’instant – sans doute…

L’âme et le monde – tels qu’ils sont…

L’éternelle rengaine – les mille élans et l’impossibilité du changement volontaire…

 

 

Ce que touchent nos mains – de la poussière et de la cendre – rien qui ne mérite d’être saisi. Mieux vaudrait garder les paumes vides – ouvertes – innocentes…

 

 

Rien qu’un récif contre tous les assauts – cette posture – ce langage – effrayants – vue de loin – entendu par mégarde – comme un front de feu qui veille sur les marges et les confins – les terres inexplorées – et que l’on voit enflammer l’horizon – et qui, sans en avoir l’air, trouble la torpeur des yeux et les âmes assoupis…

 

 

Des gestes de dernière instance – pas le moins du monde solennels – simples et naturels – totalement spontanés – comme initiateurs d’un passage – celui de la lumière – du dedans vers l’extérieur – annonciateurs du vide à venir…

 

 

De la faim – comme la terre – mais convertie en grâce – comme un cri qui prendrait des allures de chant – comme une bête avec l’infini au fond du regard – quelque chose d’indéfinissable – d’imprécis – de trop subjectif peut-être…

Le plus désirable du monde – sans doute – avec la main de l’aube sur l’épaule – en guise d’alliance – en guise d’amitié…

 

 

Du silence – au nom d’une blancheur trop secrète – invisible – indécelable tant que les yeux ne seront pas ouverts. Comme un antre mystérieux au cœur du monde – au milieu de la nuit…

Des jours de plus en plus favorables – un destin qui s’affine. L’éradication, peu à peu, de la peur et de la cécité. L’ignorance et le froid qui se consument à mesure qu’avance vers nous – en nous – la lumière…

 

 

Le monde devant nous – à geindre – à ramper dans la souillure – les mains en avant – en prière – mendiantes (presque toujours) – à patauger dans les larmes et la boue – à maudire le ciel – la terre – leurs mystères. Le verbe haut – tranchant – insuffisamment pour percer l’opacité des images – superposées en couches successives – et découvrir derrière la pluie – derrière la grisaille des jours – les chemins du vent vers l’invisible…

 

 

L’écume du monde – ses bulles de rien – dans la vie des hommes – sur leurs lèvres fébriles – impatientes de raconter leurs aventures dérisoires…

 

 

De l’air – partout – jusque dans le sang et la parole – jusque dans l’âme et la tête – si peu conscients d’exister – sans (véritable) gratitude – animés seulement par la faim et la volonté d’atténuer la peur – d’agrémenter la misère et l’indigence de vivre…

 

 

Face contre le vent – à affronter mille bourrasques alors qu’il suffirait de se retourner et de s’abandonner aux forces en présence – de laisser les courants invisibles guider nos pas – notre danse – le jeu léger de l’âme libre et vivante – heureuse des jours qui dessinent, avec justesse, l’itinéraire…

 

 

Des mots criants – parfois – à force de silence et d’incompréhension – qui pourraient renverser le sentiment de finitude – l’irrespect des visages pour l’Autre – pour le monde – pour la vie si ingrate à leurs yeux – dévoiler les arcanes de la matière – la profondeur possible du regard – l’immensité qui s’étend partout – l’absence de frontière entre les êtres et les choses – le feu indissociable du froid – la complémentarité de la nuit et de la lumière – ce que nous sommes – au-delà de la surface et des apparences – l’ardeur et le vide – de fond en comble – et éternellement (bien sûr)…

 

 

Yeux au front – dans le vent – à scruter la moindre bataille – la moindre querelle – la moindre souillure – de l’herbe au ciel – sur ce fil parallèle aux plus hautes crêtes du monde…

Debout – la tête appuyée sur l’invisible – entre deux fragments de matière – la bouche prête à s’ouvrir – la main prête à s’abattre – pour que règnent, partout, le plus naturel et la mort – dans la droite ligne des Dieux – sous les invectives grossières et l’incompréhension des hommes (ignorants)…

 

 

Comme une île au-dedans de soi – où l’âme s’est réfugiée – près du feu qui a enfanté le monde – et qui l’anime depuis toujours – tous les vents – tous les royaumes – les chemins de l’orgueil et de la cendre – et les forces invisibles qui, parfois, se transforment en gigantesque bûcher…

 

 

De la nuit – un peu de nuit – coincée au fond du cœur – dans les veines et le sang – ce que l’absence dispense et honore – le pire du vivant – la périphérie de l’enfer – dans ce cercle qui enserre et étouffe – et qui sème, partout, la mort – et le froid qui recouvre nos épaules…

 

 

La voix défaite face à l’orage – et le silence à la place – comme un brusque étourdissement de l’âme aux prises avec tant de luttes inutiles – l’embourbement et le ressassement de la même parole – de la même incompréhension – le couronnement de l’être au détriment de la mort – enfoncée – fatalement enfoncée – dans le quotidien le plus ordinaire et les gestes triviaux nécessaires à la survie (provisoire) du corps…

 

 

Mots sans âme – mots sans geste – comme amputés – sans portée – inconséquents – hors du cercle – inutiles – comme le prolongement de l’absence. Comme une flamme – creuse – terne – sans air – produite et entourée par un néant fatal…

 

 

Des oiseaux et de la neige dans notre folie. Des ailes et du blanc à cœur découvert. Rien face à la nuit – quelques âmes sur la pierre. Et nos yeux – à leur place coutumière – assis non loin des arbres – en retrait – au milieu de la solitude – ouverts – attentifs – hors de portée de la chair affamée et des têtes avides qui passent – en grognant – le poing levé – le bras prêt à s’abattre sur la première proie qui passe…

 

 

A la veille – toujours – de la plus belle aurore – comme si nous ne pouvions faire naître l’aube ici – à cet instant même…

 

 

Le même destin partagé – entre le feu et l’immobilité – entre la sagesse et la folie – l’ombre éventrée par la lumière – et la clarté dessinée par la pénombre. Une terre de sang et de secrets – des gestes et des lampes pour façonner mille agréments – formes à peine avouables de consolation face à la rudesse – face à la rugosité – de vivre – du monde…

 

 

La prétention et l’aveuglement lavés à grande eau. Les yeux et la psyché nettoyés – et irrigués, à présent, par du sang neuf – purifié – porteur de lumière et de vent – avec dans l’âme – l’humilité ultime – sans même un habit – sans même une bannière – perdue – anonyme – parmi la masse orgueilleuse…

Comme du feu revitalisé au-dedans d’une vieille souche – comme un regain – le sursaut postérieur à la mort (apparente)…

La manifestation évidente de l’invisible dans le monde des apparences – le mystère à l’œuvre au milieu des images – au milieu de l’illusion…

 

 

De la nuit – une masse informe sur notre visage – qui dégouline – et s’insère au-dedans. Le gris qui nous submerge – qui nous engloutit. Au bord de la noyade – l’âme et le feu malmenés – martyrisés – pris entre la volonté de résistance et la fuite…

 

 

Du vent – du sang – du ciel – et la lumière qui nous pénètre – qui retrouve la place que la tête occupait…

Des gestes – une présence – des pas légers – rien qui ne s’impose – rien qui ne piétine…

Rien qui ne puisse renverser la mort – interrompre son règne (si nécessaire) – mais une âme prête à naviguer sur des eaux inconnues – à aller au-delà des rives visibles. Mûre, sans doute, pour le voyage – et, peut-être, pour la sagesse…

 

 

Du bleu – comme au premier jour – après des siècles de terreur et d’embrasements inutiles – des seuils franchis en vain – du sang versé et du labeur acharné…

La terre la plus venteuse où les souffles, à chaque instant, chassent la nuit – ses velléités invasives – où la parole vive – brûlante – martelée – transforme le sable et la pierre en marbre – en socle propice – souriant – sur lequel peuvent (enfin) cohabiter les fleurs, les arbres et les visages – la terre, peut-être, d’un monde nouveau…

 

 

Le lieu de la parole et du désert – le sol chancelant et silencieux – plus réel que la pierre et le ciel abstrait – inventé – métaphorique – plus accessible que les portes allégoriques. Des nuages moins consistants que la brume épaisse au-dedans des têtes. La lumière promise sur le petit carré blanc de la page – comme un soleil vif sur l’âme et la chair – la possibilité d’une appartenance et d’une reconnaissance réciproque… 

 

 

Du bruit – de l’air brassé – ce qui semble, sans cesse, se réinventer. Ce avec quoi on emplit son âme – sa vie – le monde…

Du décor et de la décoration – rien d’essentiel – rien de consistant…

De la nuit et du vent – la substance de l’esprit – de tant de contenus et d’échanges entre les vivants…

 

 

En ce lieu que le monde et les Dieux (nous) ont choisi – un pied au-dedans de la faille – un autre au-dessus de l’abîme. Le regard franc – droit – direct – et cet éclat singulier au fond des yeux. Un feu opiniâtre qui cherche l’Absolu…

 

 

L’âme qui se livre – la main en attente de gestes nécessaires. Tout qui s’interpénètre malgré la froideur du monde et des visages – comme dépossédés de leur centre…

Le silence – au sommet de nous-même – au-dessus du sang – au-dessus de la tête. Et les ombres alentour dévalant leur pente rocailleuse…

Le désert et la solitude – au plus proche. L’être et l’aube – main dans la main – sur les plus hautes crêtes du monde. Les obstacles jetés au fond de l’abîme – les vitres pulvérisées – et les lèvres – et la joue – offertes – pour recevoir le premier baiser de l’innocence – les premières caresses du jour…

 

 

L’accueil et l’étreinte pour échapper à l’absence et à la mort – à l’idée (toujours séduisante) de l’Autre – de mille Autres. Plutôt le silence recueilli que la folle espérance d’un sourire – d’un partage – d’une caresse. Les deux pieds sur la pierre – face au monde – face au ciel et à l’océan – face à ce qui vient – à ce qui surgit en – et devant – soi plutôt que la certitude – plutôt que les petites lampes du monde – plutôt que la négligence et l’oubli…

 

 

A deux doigts de ce qui simplifie – de ce qui embellit – de plus en plus loin des rives habitées par les hommes…

 

 

Fardeau du ciel sur l’épaule – nous allons ainsi sous la lumière indifférente des étoiles – dans la poussière de trop étroits chemins…

 

 

A demi lâche – à demi-guerrier – selon les circonstances et les appuis – et, plus que tout, selon l’état de l’âme à l’instant du choix (de ce qui s’impose) entre la fuite et la saisie des armes…

 

 

De la sueur – la semence du labeur – sur le front – sur la peau – de l’homme qui s’épuise à la tâche. L’âme humiliée – asservie – les pieds et les poings liés aux nécessités de la subsistance – sous le règne écrasant de l’organique…

 

 

De la cendre sur le visage – comme un masque – celui des ténèbres sans espérance – sans guérison possible – l’ombre accrochée à toutes les faces – l’existence souterraine…

Ni vent – ni soleil. Le pas suivant – le jour suivant aux allures de nuit – comme seule issue – comme seule possibilité…

Le souffle trop faible pour pousser un cri – fomenter une révolte – juste de quoi respirer – et reprendre haleine pour poursuivre sa besogne – obstinément…

 

 

Bandeau sur les yeux – à mordre la lune pour se donner un peu de courage – assouplir les liens qui nous enserrent – qui nous attachent – qui nous emprisonnent – et la terre qui éponge la sueur que déversent nos efforts et nos pas…

Quelques mètres – à peine – qui nous séparent de la sortie des cavernes. Des rochers aux tours de béton – guère plus qu’une longue foulée – la même faim – la même chair – au fond du ventre – et les mêmes larmes – l’impuissance et l’incompréhension identiques – la vie et le monde – les mêmes énigmes – le même mystère véhiculé dans la langue (toujours inaccessible) des Dieux…

 

 

De l’or déposé en nous – enfoui – secrètement – on ne sait où…

Le voyage – toujours le même – à travers une infinité de chemins – pour dénicher le trésor – la marche sans pas – sans réel péril – mille manières de traverser la tentation des hauteurs – pour s’enfoncer au-dedans de la chair – pour découvrir l’insaisissable…

 

 

La fumée céleste sur les sommets – reflet de notre déracinement – de notre inconsistance. Les racines inversées – sans socle – sans attache – la liberté d’être – du voyage – entre terre et ciel – sur les eaux vives – chargées de tous les possibles…

 

 

Toute la terre que l’on charrie – que l’on amasse – pour se construire – et dont il faut, un jour, se débarrasser pour retrouver le ciel léger – notre identité sans poids – sans appartenance…

 

 

Rien qu’un trajet – un seul – jusqu’au centre – jusqu’au plus vivant…

 

 

Une surface lisse – blanche – sans dédale – aux profondeurs envoûtantes et lumineuses…

Au milieu du vent – sans le moindre signe de soumission – le sang comme la seule marque du vivant – la seule preuve de notre appartenance à la terre. Le regard clair – autant que l’âme enjouée – discrète. Et dans le cœur – retranché – secret – le mystère désossé – décortiqué – et la sensibilité vive – intense – (quasi) permanente…

Et l’eau qui ruisselle – et l’eau qui emporte. Rien qui ne reste – rien qui ne puisse rester…

Tout – nous – en nous – comme une outre ouverte – éventrée – à travers laquelle passe le monde – une flaque qui s’étend – puis, une étendue où se reflètent la lune mystérieuse – l’or des étoiles affranchies du rêve des hommes – les yeux du temps purifiés – libérés des siècles – la possibilité balbutiante d’une nouvelle civilisation – peut-être…

 

Publicité
Publicité
Publicité